Vadran - Tombé des cieux

Vadran s'éveille. Il ne se souvient pas de tout à la perfection, mais il est certain de ne pas s'être endormi sur l'herbe. C'est pourtant là qu'il émerge. Un cours d'eau semble s'écouler près d'ici, au bruit. La mer, vu le ressac. Il met quelques minutes à se relever et à allzer vers le bruit apaisant. Du haut de ce qui s'avère être le bord de la falaise, il peut observer ses alentours.


Bon et bien, plus qu'à savoir où j'ai encore atterri. Et Vadran regarde au loin, côté mer, puis terre. Il cherche à apercevoir une embarcation, un village, une maison... Toute trace de civilisation. Où qu'il soit, il a de nouveau accès à ses balises. Et il peut se localiser dans l'espace. Il commence à être douté pour ça. Il semble être entre le noyau et l'espace Terran. Mais plus proche des Terrans, heureusement. Un seul soleil, puissant.

On n'est plus sur un royaume divin. Ne voyant rien qui évoque la civilisation au loin, il se rend naturellement à la plage pour se décrasser ; il semble avoir fit une sacrée chute. Une de ces chutes-au-travers-de-l'espace dont il commence à avoir le secret. Les eaux sont claires et les poissons nombreux. S'il n'y a pas de gens ici, au moins il y a de la nourriture.

Les Terrans... Je n'en ai pas encore dans l'équipage, ça peut être un coin sympa à visiter. Encore faut il les rejoindre. Après son bain, Vadran commence à pécher pour faire des provisions. c'est tellement facile avec les portails, les poissons finissent tout seul sur la plage.

Quand il en a assez, il allume un feu pour les faire cuire. Du regard il cherche un sommet qui pourrait lui offrir un bon point de vue sur la région.

Une fois tout les poissons cuits, il doit les manger ou els ranger à l'ancienne. La planète regorge d'énergie, mais il a du se résoudre à allumer un feu à l'ancienne aussi, en frottant du bois sec : Sa combinaison est hors-service, comme ses disques de stockage et le reste. Il est encore tombé sur une de ces planètes sans technologie. Mais l'avantage, c'est qu'il est en pleine forme ; les énergies locales sont telles que sa source est gorgée en permanence. Ce qui a un effet positif sur lesp ortails ; il réalise qu'il dépasse maintenant les cent mètres de portée. Nouveau record en vue.

Après son festin, il monte donc aisément de plateau en plateau sur la falaise. Derrière lui, la mer infinie. De là où il est, il peut voir des îles au loin, très loin après des kiloomètres d'eau. De l'autre côté, la plaine verdoyante est parsemée de rochers, puis une forêt vient couvrir la vue. Mais au loin, de vraies montagnes se dessinnent en pastels sur l'horizon.

Il finit tout de même par voir des signes de vie, mais pas humaine : Ce sont des traces de sabot ici, ou des baies posées ensemble sur une pierre. Tout là haut, il trouve aussi un assemblement de tas de cailloux superposés, agencés en cercle sur un plateau.

Au pire, il pourra toujours rentrer via une de ses balises. Mais Il est Vadran Mordibal, et s'il sait une chose, c'est qu'il n'arrive jamais nulle part par hasard.


Ces cailloux ne sont pas naturels, ils ont du être mis la par quelqu'un.

Et Vadran commence à les étudier de plus prêt., Cherchant à se rappeler s'il n'a pas déjà vu ça dans un rouleau de la grande bibliothéque. Il est absorbé dans ses pensées quand retentit un bruit qui emplit toute la vallée : quelqu'un vient de souffler dans un cor. Un petit temps après, Vadran voit arriver au loin des centaines de personnes, de part et d'autre de deux cols de montagne, à des kilomètres de là. Vêtues de rouge d'un côté et de violet de l'autre, les centaines de silhouettes brandissent des étendards à leur couleur, mais d'ici, impossible de déchiffrer quoi que ce soit.

Toutes les troupes se réunissent là-haut, face à face, et s'arrêtent un moment.

Je ne sais pas ce qu'ils font, mais mon petit doigt me dit que je sais pourquoi je suis là maintenant !

Et le jeune homme se met en route pour aller à la rencontre de la foule. Vadran prend de l'élan, se met à courir en dévalant la pente, Et saute dans le vide pour prendre un peu d'accélération, puis lance un portail en bas de lui mais vers l'avant, plus haut. A force, il effectue de mini-bonds un peu dangereux, mais il finit par gagner en vitesse , et en faisant l'inverse (créer des portails qui le ramènent vers le haut), il peut décélérer à loisir. Ainsi, il change une course effrénée d'une journée en un périple de quelques heures. En s'amusant ! Et avec le couvert des arbres et montagnes, il y a peu de chances qu'on l'aie vu.

Une fois sur un pic, à à peine quelques kilomètres, il a un assez bon point de vue. Les hommes sont malheureusement déjà en train de s'écharper sans pitié, à coups de glaives et de boucliers, de lances et d'arcs.

On dirait que je vais devoir mettre fin à un conflit. Enfin s'il veulent bien entendre raison. Bon ils doit y avoir des généraux sur les lignes arrières. Essayons de repèrer leurs chefs respectifs et on verra ensuite ce qu'on peut faire...

Et Vadran qui ne se voit pas stopper deux armès en plein carnage, commence à collecter les informations... Blason, équipements, montures, tout y passe. Cela pourra peut être lui donner des informations sur le lieux où ils se trouvent, les forces en présence et avoir une idée de comment stopper cela. Bien sûr il essaye de repérer le chef de chacune des armées afin de pouvoir aller le voir ultérieurement.

Les Violets arborent une patte de dragon argentée sur leurs armoiries. Les Rouges, trois griffes blanches.
Quand la bataille bat son plein, deux hommes en robes arrivent derrière chaque armée. Ils jettent quelque chose sur les morts, soignent les blessés.

Et puis, à un moment, ils commencent à agiter les bras, et à scander des paroles... magiques ?

Mais quand rien ne se produit, la panique prend les enrobés. Et al panique se répand alors comme la poudre. Au bout d'un moment, tout le monde prend ses jambes à son cou, sauf un homme. Tout le monde se met à fuir, sauf un homme Violet, en plein milieu du champ de cadavres, reste et cherche encore à tuer, alors que tous fuient une menace invisible.  

Un monde magique donc... En théorie.
En tout cas j'ai trouvé à qui parler !

Encore quelques portail et Vadran arrive dans la vallée à quelques distance de l'individu, dans son dos. Il marche ensuite dans sa direction.

HEY ! SALUT !

Partout autour de Vadran gisent des cadavres en armure cuivrée, dorée ou argentée. Juste en voyant le champ de bataille, vadran se dit que ces gaillards doivent être sacrément forts, pour que leurs armes de métal percent aussi loin dans les chairs à travers les armures ennemies.

A l'appel de Vadran, l'homme se met instinctivement de face et prend sa position : accroupi, bouclier d'un côté et lance de l'autre.

... Ποιος πηγαίνει εκεί ? Τι είναι αυτή η παράξενη γλώσσα ?

Vadran se surprend à reconnaître cette langue. C'est du Théopolien ! Il n'en parle pas un mot, mais cotoyer Atridès aide malgré tout. Parfois, i ll jure dans cette langue, tout bas.

Merde, j'aurais dû demander à Atridès de m'apprendre.

Tu n'auras pas besoin de ça. Déclare Vadran en montrant la lance avant de lever les mains en signe de non-agression. Le soldat recule sa lance. Théopolien ?

 ... Théopolis ? Μιλάς για την πόλο; Εγώ έρχομαι από το Dracopolis. L'homme recule de trois pas et jette sa lance pointe la première dans le sol. Il semble ne plus avoir peur. Après tout, il ne peut identifier aucune arme sur Vadran.

Moi Vadran ! Et il se désigne du doigt. Ça va être bien trop long d'apprendre sa langue, il va falloir utiliser des méthodes un peu plus musclées.


N'ai pas peur. Je n'ai que ce moyen pour communiquer. Penses à ce que tu veux me dire.

La réaction de l'homme ne se fait pas attendre : il baisse les yeux, se débarasse de son bouclier, et demande, en gros, à qui il a l'honneur. 


< Ca alors. Quel dieu es-tu donc ? Il y a vraiment de nouveaux dieux ? >


Bien, je suppose que cela veut dire que tu acceptes de communiquer ainsi ?
Et oui, je suppose qu'on peut dire qu'il y a bien de nouveau dieu, mais je n'en suis pas un. Je m'appelle Vadran, je vais tout t'expliquer. Pour mieux comprendre la situation, veux tu bien me dire où nous sommes ?  

 < Vous êtes sur le plateau du sang blanc, Vadran. Si vous n'êtes pas un dieu, alors vous êtes de Spatiopolis. Vous venez des étoiles.  >


En effet, je viens de réati, loing dans les étoiles.  Je voulais dire,  sur quelle planète sommes nous. Sommes nous sur théopolis ? Et pourquoi cette guerre ?

 < C'est cela, nous sommes bien où vous pensez. Quant à la guerre, demande aux rois ou aux dieux. Je ne suis qu'un soldat. Lycopolis et Dracopolis ont toujours été ennemies. J'ignore si qui que ce soit se souvient encore comment cela a commencé.   

Mais que fais-tu ici, Vadran de Réati ? >


Je l'ignore. Les dieux se joue souvent de moi. J'étais sur l'Olympe quand une guerre entre les dieux à éclater. Zeus fut tuer et l'Olympe s'écroula, me laissant tomber à travers les étoiles jusqu'ici. 


Le visage du Théopolien se décompose.

Mais je suis confiant, je ne vais pas tarder à savoir pourquoi.
Et toi, pourquoi est tu le seul debout et pourquoi les sorciers ont eu si peur ? Quel est ton nom d'ailleurs ?

 < Zeus est tombé ? >



 Oui, Héphaïstos l'a transpercé de sa lance !

 < Viens avec moi, Vadran de Réati. Il faut que tu parles aux prêtres. Ils disaient qu'Arès ne serait pas avec nous aujourd'hui, et j'ai idée que ton histoire lui évitera une décapitation en bonne et due forme.

Pourquoi Héphaïstos ferait-il quelque chose de si terrible ? >


Une longue histoire. Il voulait protéger son fils, Atridès.
Zeus venait de péter un câble et de tuer Héra. Il en avait après Atridés au départ et tout à dégénérer !


 < J'ai mille autres questions. Comment parles-tu sans bouger les lèvres ? Qui est cet Atridès dont je n'ai jamais entendu parler ? > Et pendant qu'ils parlent, Aeneas, car tel est son nom, Ecoute sans interrompre l'étrange homme aux yeux rouges, plein d'une déférence et d'un respect sans crainte. 


L'homme est facilement aussi grand qu'Atridès, mais son corps n'est que muscle et tissu cicatriciel. 

C'est de la télépathie, j'ai quelques pouvoirs. Cela me permet de parler directement dans ta tête et de comprendre ta langue.


Pendant qu'ils marchent pour rejoindre le campement, Vadran lui raconte ce qui s'est passé un peu plus en détail.


Et toi, pourquoi es tu le seul à être resté après la bataille ?

 < Les prêtres ont fait appel aux dieux. Les Lycopoliens vénèrent Zeus. Nous préférons Arès. Et aucun n'a répondu. Nul tonnerre, nulle lueur, rien. Quand ils ont vu que leurs dieux les abandonnaient, ils ont fui. Alors j'ai essayé d'en avoir le plus possible, mais ces couards pensent que sans un dieu, ils ne sont plus rien. >



Tu à l'air brave. Je ne sais pas encore ce que je suis venu faire ici, mais je suis heureux de t'avoir rencontrer.

Après une bonne demi heure de marche en pente descendante, on finit par apercevoir le village sur le flanc de la colline d'en face. 






 < Oh, rassures-toi, ce n'est pas Dracopolis, c'est mon village natal. Il suffit de descendre jusqu'au pont de corde là-bas. > Dit-il en montrant un long pont de cordes et de planches, qu'on imagine mal avoir fait traverser une centaine d'hommes plusieurs fois. Surtout que ce ne sont pas de petits bonshommes, mais de gros guerriers armurés. < Et on sera arrivés chez moi. Je vais passer voir ma femme, avant d'aller sauver ce prêtre. >

Bien... Je comprends que tu veuille rassurer ta femme, mais tu es sur qu'il ne sera pas trop tard pour lui ?

 < Certain. >

En passant le pont, puis dans le village, les rideaux des masures s'entrouvrent pour voir qui passe. Des gens de tous âges les montrent du doigt et certains se dirigent vers eux, maintenant une distance raisonnable mais ils s'amassent tout de même pour les voir passer.


 < Où est Lavinia ? Où est ma femme !? Qu'on la fasse venir céans, nous devons repartir ! >

Aussitôt, un enfant se porte volontaire et s'élance dans les petites ruelles. 

Jolie village ! Tu es le chef ou leur héros ?


 < Ramène Lavinia en haut du village ! 

On va les rejoindre là-haut. Allez, vous-autres ! Oui, j'ai survécu. Personne de chez nous n'est mort, allez en paix maintenant. 

Hein ? oui, oui. Je laisserai Lavinia décider de quoi vous dire. ET LAISSEZ CET HOMME TRANQUILLE ! > Aboie-t-il pour faire fuir les curieux. Sa carrure et sa réputation semblent créer à la fois crainte et respect, aussi n'ont-ils aucun mal à monter au sommet du village et de la falaise à la fois. Au-delà, une femme attend devant le soleil, et Vadran laisse Aeneas faire ses adieux en regardant l'horizon.





De l'autre côté, il découvre de la montagne toute la forteresse aux bas murs et les dizaines de milliers de gens qu'elle doit abriter. Construite de partout, elle est fortifiée sur les hauteurs et de larges portes ont été placées  en bas d'un défilé. Un endroit parfait à défendre. Tant que personne ne vole.


Magnifique forteresse ! C'est ça dracopolis alors... se dit Vadran à lui même laissant Aeneas faire ses adieux.

Il profite de ce laps de temps pour regarder l'agitation qui règne en ville, au soleil couchant. Estimant la population que peu abriter la ville. L'être humain ressemble à une minuscule fourmis vu d'ici.

 < Oui. C'est la fière cité de Dracopolis. En tant que Terran, tu dois avoir entendu parler du pays de morocco ? Eh bien, les Terrans nous ont fait don de quelques pans de ses montagnes, il y a bientôt deux siècles, et nous en avons fait ceci, pour les garder intactes. Notre mission était bénie des dieux, et Arès nous laissait entrevoir l'expansion de notre communauté. Mais ces chiens de Lycopolis se rélament de terres qu'ils n'utilisent même pas. Pendant ue nous risquons nos vies chaque jour sur la montagne, ils s'engraissent paisiblement sur la plaine.

Mais je m"égare. Réati, c'est une sphère planétaire ? Je n'y entends rien : on m'a raconté l'univers avec des raisins et des melons. >

C'est une bonne façon de raconter l'univers. Et oui, Réati et une petite sphère planétaire. C'est un raisin autour du melon Accadia, en quelque sorte. Aeneas acquiesce sa compréhension.

Et moi, on m'a expliqué le monde dans une grande bibliothèque en lisant plein de papiers au départ. Maintenant je le découvre par moi même avec mes yeux. Je connais les grandes lignes sur ton peuple, mais n'ayant encore jamais posé le pied ici, je ne suis pas des plus au fait. Atridès était comme toi. Vous n'êtes pas très versés en astronomie, si je ne m'abuse.

Je te montrerai dans ta tête le monde vu d'en haut si tu veux.

 < Oh, nous avons nos scientifiques ici, mais les dirigeants n'ont pas encore compris le pouvoir de la science. Je connais un mathématicien qui sait mesurer le monde. Imaginer ça - Enfin, pour un des nôtres - c'est incroyable. Il invente toutes sortes d'appareils. Ils sont beaucoup à avoir décidé de changer le cap de leur vie, depuis la première venue des Terrans. Votre science a beau ne pas fonctionner ici, vous avez beaucoup de bonnes idées.  >

Alors qu'ils parlent, ils finissent par achever la descente de leur pan de montagne. Après quelques signes de la main aux gardes en faction, on les suit jusqu'à la large double porte qui doit bien mesurer six mètres de haut pour le double de long.

< Aeneas ? Tu t'es perdu ? ils sont tous rentrés il y a bientôt une demi-heure ! C'est qui le vieux ? > Demande le garde d'en haut de la muraille.

 < Un ami des étoiles. Laisse-nous passer, il a des nouvelles importantes.  >

Et sans plus que ça, les deux larges montants s'ouvrent via un mécanisme construit à même la montagne, dans un bruit de pierre qui racle. Derrière, une énorme cour pavée, et une orgnaisation semi militaire uqi lui fait étrangement penser Vadran à la cour de son père.

Vos dirigeants et vos prêtres n'ont pas trop l'air d'aimer le changement. J'espère qu'ils ne vont pas mal prendre les nouvelles.
En tout cas, tu à l'air connu et respecté ici ! Tu dois êtres un sacré guerrier.

Vous recevez souvent des gens des étoiles ? Cela n'a pas l'air de vous surprendre.

 < Eh bien, je me disais que si j'avais l'air surpris, vous m'auriez pris pour un idiot... >

Derrière la cour la vie mène son bout de chemin. Des gens poussent des brouettes de légumes, d'autres tirent un chariot d'excréments, côte à côte dans la rue. Sur leur gauche un marché attire peu de monde, si ce n'est les vieilles personnes. Mais l'entrée de la cité est un fort militaire, aussi sont-ils vite rejoints par un coursier à cheval venu du château plus loin. 


< Holà messieurs ! Quel étrange faune est-ce là ? Il a les yeux du diable ! >


 < Sois poli avec Vadran de Réati, veux-tu. Il vient des étoiles et a visité l'Olympe. >


< Et tu l'as cru ? Regarde-le, c'est un démon, te dis-je ! >

Bon, vu son avis, je te propose de ne pas lui dire qu'on se parle dans la tête et de te laisser faire la conversation. Sinon je sens qu'on a pas fini.

Vadran salue donc poliment le nouvel arrivant tout en ne parlant qu'à Aeneas.

Je me disais bien que c'était trop facile. Si tu lui dis que tu m'amènes aux prêtres et aux dirigeants pour en juger, ça va lui suffire tu penses ?

Pendant un temps certain, Aeneas ne sait pas quoi penser. Il semble surpris que son camarade n'entende ps ce que dit Vadran, déjà.

 < ... >

< Qu'est-ce qu'il fait, avec ses mains ? >

 < Ecoute, la vie de Théologos est en jeu. >

< Quoi, cet incapable ? Bien sur ! Il n'est pas foutu de communier avant la bataille !  >

 < C'est vrai, mais as-tu vu du tonnerre, de l'autre côté ? Non. Et Vadran sait pourquoi. On doit aller voir le prêtre, et le roi. >

< ... Qu'il parle devant moi. On n'approche pas le roi ainsi. >

Je ne parle pas parce que je ne parle pas ta langue. Mais si tu m'y oblige...

< Qu'est-ce qu'il dit ? >

Bonjour. Je suis Vadran, je ne parle pas ta langue aussi mon seul moyen de communiquer est-il de lire tes pensées et de t'envoyer les miennes. Si cela te va, pense à ce que tu veux me dire.

< Par le casque d'Arès ! Démon, je le savais !

L'homme tire son glaive et arme son bras !

Vadran sait qu'il n'a aucune chance contre un guerrier théologiens dans un combat physique pur.

Aussi ouvre t'il un portail. Il ne voulait pas montrer tout ses tours mais...
Le portail s'ouvre dans le dos de l'homme, et découpe l'épée au niveau de la garde, raccourcissant l'allonge de ce dernier.


Normalement il me rate et personne ne sait que je peux sortir de n'importe où. pense t'il pour lui même. Aeneas voit le disque de lumière et écarquille les yeux, mais son camarade ne voit rien. Vadran reste sur place, l'épée tombe mais sans lame, elle ne fend même pas l'air.

Le Dracopolien regarde Vadran, héberlué. Il met une bonne dizaines de secondes avant de regarder son épée. .

< Mais... Mais.... >

Là dessus, Aenaeas lui décoche un coup de poing complètement imprévu, qui envoie valser l'autre à terre.

 < J'ai dit : nous allons voir le prêtre. Vas voir le roi, et dis lui que nous arrivons.

... Non. tu vas venir avec nous, parce que je n'ai plus confiance en toi. A moins que tu prèfères te mettre Vadran le sorcier à dos ? Ce qu'il a fait à ton arme, il aurait pu te le faire, à toi. A ta place, je le remercierais. Allez ! Debout ! >


Vadran s'apprête à emboîter le pas d'Aeneas et le contacte par la même occasion.

Comment tu sais que j'aurais pu lui faire la même chose ? Et je ne suis pas un sorcier mais une source. D'ailleurs tu en a déjà entendu parler ? Comment vous les appelez les premier terrans qui sont venu sur théopolis ?

 Héhé. Le Théopolien se contente d'un clin d'oeil, ne voulant pas le dire tout haut, mais il le pense bel et bien, même s'il ne sait pas encore envoyer ses pensées. J'en avais aucune idée, mais ça a marché. < Vous voulez dire, les Fondateurs ? Ceux qui ont établi Spatiopolis ? >

 < Il te parle dans ta tête, et toi tu trouves ça normal.  >

 < La ferme, Dacron. Dans les étoiles, c'est comme ça que les gens parlent, tu es un peureux, c'est tout. >

Arrêtez de vous quereller vous deux. Vos dirigeants déciderons bien assez  vite de ce qu'il faut faire et de ce qui est normal ou pas.

Et oui. Je suis comme l'un de vos fondateurs. Je ne suis ni un sorcier, ni un démon.

 < Eh bien, on aurait dû commencer comme ça, Vadran le Fondateur. Présentez-vous ainsi, désormais. Et laissez-moi passer, on va en croiser beaucoup, des comme Dacron. >

A ces mots, les trois hommes arrivent à l'autre bout de la cour pavée, là où se trouvent les locaux des hommes d'armes et, à l'odeur, des écuries. sur la droite , un escalier de pierre monte jusqu'au château à proprement parler, mais il faut passer trois lourdes portes armées et gardées pour y parvenir. Plus on monte l'escalier, et plus les constructions derrière chaque muraille sont fastes et bien construites. 


A gauche de la capitainerie, ce sont les villageois. Eux vivent derrière la première muraille. En cas d'attaque, ils sont donc obligés de se défendre eux-mêmes si la porte et la première garde venaient à tomber. 


A mesure qu'ils montent l'escalier, ils arrivent au premier poste de Garde. Aeneas s'explique et à nouveau, les hommes regardent Vadran avec crainte ou curiosité. Et le fait qu'ils aient tous une tête de tueur féroce n'arrange pas les choses. 


 < On va paser encore une porte et aller au temple. C'est là-bas >, dit-il en montrant la scène du doigt. Un large temple, modelé sur l'image de celui de l'Olympe, se trouve là. Il est construit d'une pierre plus grise, mais décoré de la même manière. 


Mais le capitaine de la première porte ne semble pas l'entendre ainsi. Il parle un instant à l'un de ses hommes, qui acquiesce de la tête et s'en va passer la porte poru gravir l'escalier.


< Qui est l'étranger, soldat ?  Il ne peut pas passer tout de suite. >

Vadran se racle la gorge mentalement, il n'a pas l'habitude de se présenter comme un être supérieur et cela le gène un peu.

 Je suis Vadran le Fondateur, soldat. Et je viens rencontrer vos prêtres.

< Par le heaume d'Arès ! Il parle sans parler ! Mais je dois remplir ma mission. Il a l'air d'un dieu, mais pas d'un bon dieu. Je... je suis désolé, seigneur, mais les ordres sont les ordres. Le roi doit être averti de la présence d'un étranger sur son domaine. > Arrive-t-il a lâcher, malgré la pression évidente que les yeux de Vadran exercent sur lui. L'homme pourrait le briser en deux, mais il aurait certainement trop peur de se brûler en touchant le Réatien.

D'ailleurs, se dit Vadran, ses sens ont radicalement changé. Il peut désormais évaluer la force d'un individu juste en étant proche de lui. assez en tous cas pour savoir à quel point il est dépassé ou au contraire, supérieur physiquement à quiconque. Et êtr eici, c'est un peu comme être un vieil homme dans une équipe de grav'ball égérian. Inconfortable parce que chaque personne pourrait techniquement vous briser en deux. Ce qui rend cette situation desp lus rassurantes. Pour le moment.

Fais ton travail et avertis le. Je serais heureux de le rencontrer. J'ai des nouvelles de l'Olympe pour lui.  

La nouvelle court vite, à Dracopolis. Et elle prend la forme d'un jeune page équipé d'une couronne ailée, tel Hermès. Lorsqu'il revient essoufflé, c'est pour annoncer que le roi accorde une audience au Fondateur. Aeneas sourit, il semble que ça ne soit pas chose aisée. 


Les choses semblent bien se présenter.

Ce sera donc le roi avant les prêtres. C'est pas plus mal. C'est bien de se présenter quand on arrive en ville.
Tu viens avec moi Aeneas ? Ça serait bien d'avoir un traducteur si le roi ne veux pas que j'entre dans sa tête. 

 < Ce serait mon honneur, Vadran. Quand je raconterai ça à ma femme... >

On les amène donc directement tout en haut, derrière le jeune messager et devant une troupe en armes. Sur le côté, des gens regardent et d'autres vaquent à leurs occupations. Quand Vadran voit le château, il se dit que ce n'est pas une bâtisse si impressionnante. En fait, il a du mal à comprendre comment tant de gens en vont et en viennent. Il doit y avoir des sous-sols imposants.


L'entrée donne directement sur la salle du trône, une large salle bordée de colonnes dont les seules issues sont devant et derrière le trône. Le messager est congédié, ainsi que les gardes. Seuls trois hommes en armures ciselées montent la garde autour du roi. Deux ont une lance, le troisième garde l'épée dans son fourreau.


Voici donc l'étranger dont on m'a parlé, lance le roi de son trône... En Terran ! L'acoustique de la pièce semble étudiée pour qu'il soit entendu de partout. 

Oh ! Vous parlez ma langue. Cela simplifiera les choses. Dit Vadran en mettant un genou au sol et en s'inclinant pour saluer le roi. Aeneas en fait de même.

Je vous remercie de me recevoir, Sire.

Et vous seriez un Fondateur ? Quels événements vous amènent céans ?

Vadran fait la traduction mentale pour Aeneas afin que ce dernier puisse l'aider en cas d'impair. Il ne voudrait surtout pas créer un incident diplomatique.

Un fondateur est un bien grand mot car je n'ai rien fondé chez vous. Je suis d'une nouvelle génération et j'ai repris le même terme afin de me faire comprendre.
A dire vrai, Je reviens de l'olympe. Une guerre y a eu lieu et beaucoup de chose ont changé. Je suis venu vous en informer.

Et quel était votre rôle dans cette guerre ? Quel était votre camp ?

Je n'en n'avais pas vraiment. J'étais arrivé par erreur sur l'olympe, avec mes amis l'Ange et Atridès. Nous y étions arrivé par l’intermédiaire d'un médaillon qu'Atridès tenait de son père, Héphaïstos, mais sans savoir qu'il nous mènerais là bas.

Une fois sur place, nous avons appris qu'une légende courrait sur le fait qu'Atridès mènerait l'Olympe à sa perte. Et un autre de mes amis, Jason, le fils de Dionysos, pouvait changer les choses d'après ce que j'en ai compris. Zeus nous à donc demander de ramener Jason, et il a réuni le panthéon afin que tous puisse voir par leur yeux de qui parlait la légende et s'il fallait les laisser vivre où les tuer avant qu'elle ne se réalise.

De retour avec Jason, Atridès plaidait sa cause, expliquant qu'il ne voulait aucun mal aux Olympiens, lorsque des demis dieux ont voulu se rebeller. Ils ont voulu profiter de la situation pour renverser Zeus et changer les choses. Atridès à essayer de s'interposer et de calmer la situation. C'est là que Zeus est entré dans une colère noire, il à tuer sa femme Héra en hurlant que rien ne changerai et que le prochain qui bougerait connaîtrait le même sort.
Est alors arrivé dans son dos Héphaïstos qui l'a transpercé de sa lance, Zeus à comme explosé, répandant des éclair dans tout le palais et Arès, frappé de plein fouet par l'un d'eux est tombé.

Une énorme fissure s'est alors ouverte dans le sol, s'agrandissant et je suis tombé dedans perdant connaissance pour me réveiller ici.

Je ne sais ce qu'il s'est passé ensuite ni ce qu'il est advenu du reste des dieux présent sur l'Olympe, c'est tout ce que je peux vous dire.

 ... 

Bien. 

Qu'on aille stopper le jugement du prêtre jusqu'à nouvel ordre. Si on demande des explications, répétez ce que vous venez d'entendre une seconde fois. Que l'homme soit incarcéré mais rassuré : sa vie n'est plus en danger pour le moment. 

J'ai des affaires à mener pour pouvoir vous accorder plus de temps, messieurs. < Soldat, quel est ton nom ? > 

 < Aeneas, mon roi. >


 < Aeneas. Tu vas rester au château avec le Fondateur, et t'assurer qu'il ne lui arrive rien jusqu'au repas que nous prendrons tous les trois, ce soir.  >

 < Merci, mon roi. Il en sera fait selon vos désirs. >

 Voilà. J'ai pris les dispositions pour que nous puissions dîner ce soir, où vous me raconterez les détails de cette histoire. En attendant, vous êtes mes invités. On va vous montrer vos chambres pour au moins cette nuit, et je vous reverrai dans trois heures, pour le repas. 

 < C'est un honneur, messire. >


L'entrevue fût très rapide et très satisfaisante. Les gardes raccompagnent la source et son nouvel ami, et en effet, on les emmène jusqu'à deux grandes chambres attenantes, donnant sur un plateau montagneux  puis sur un pan de falaise, leur donnant une terrasse naturelle sans vis-à-vis.

Tout se passe bien, et Vadran veut que ça continue. Aussi se tient-il tranquille. Il teste une nouvelle fois son disque, sans succès. Il dort ensuite sur la terrasse et s'allonge à même le sol, profitant du soleil couchant.

Vadran s'endort. Il rejoint des brumes de la conscience, et s'éveille dans une scène étrange : Attaché sur un autel de torture en X, il est dans une salle cubique faite de pavés. Le roi se tient devant lui, mais ce n'est plus la figure aimable du repas. Tout est flou, tout ressemble à un rêve. 


 Vous croyiez vraiment qu'on allait vous laisser saper le moral des troupes. Vous êtes clairement mandatés par Lycopolis... Et votre histoire coïncide trop parfaitement avec le souci des prêtres. 


Et quand bien même. Admettons que je vous croie. Que pensiez-vous que je ferais ? Que je ne tenterais pas de venger Arès ? Non... Vous et le traître allez mourir, mais je pourrais avoir besoin de vous. Alors vous ne mourrez que si je décide que vous ne me servez à rien. Je reviendrai demain. Tâchez de vous montrer coopératif.

Clairement, le rêve est étrange. Vadran ne se sent pas bien : c'est comme s'il avait envie de vomir.

C'est quoi ce bordel. Je rêve, ils m'ont drogué ? Un rêve prémonitoire ? Peu importe d'abord sortir de la.

Vadran n'étant pas au top de sa forme, il test ses pouvoirs en ouvrant un portail dans les airs au dessus de lui. Mais tout tourne, et s'il arrive en effet à ouvrir un portail, il manque complêtement sa cible quant au points d'arrivée et de sortie. Las, il a du mal à garder la tête droite et les yeux ouverts. 


A ses côtés, un autre prisonnier. Sans son casque, certes, mais c'est toujours Aeneas. Lui est encore inconscient.

C'est la merde. Je suis fatigué, dodo, mal au ventre... Je n'arrive à rien. Ne pas se... Rendormir.

Vadran lutte. Il veux demander à Aeneas s'il sait comment ils sont arrivés là mais il faudrait déjà qu'il se réveille.

Link, tu m'entends ? Tu es vivant toi... Tu fonctionnes ?
Chemise, répond s'il te plaît...






Oh, on t'entend. On peut raconter aussi. On a tenté de lutter, mais ils t'ont tapé fort à la tête, c'était assez inquiétant, Dit le pantalon.


Oui, c'est vrai. Tu devrais te reposer, Répond le haut.

Quoi, ce n'est pas un rêve alors ?

Non c('est bien vrai, Vadran. JE te lai dit : c'était assez inquiétant, Répète le pantalon. A côté, Aeneas grogne dans son sommeil. Il se passe une heure avant qu'il ne s'éveille, et Vadran met ce temps à parti pour récupérer ses forces. Le Théopolien en est à marmonner des questions quand la porte claque en s'ouvrant. une femme porte un plateau sur lequel une sorte de soupière se trouve, avec un couvercle d'argent. Elle est voilée, et dépose la soupière au sol, avant d'en retirer le couvercle. Une bouffée de fumée jaune s'en échappe, et la femme se dépêche de refermer derrière elle.

Dés qu'elle a claquer la porte, Vadran ouvre un nouveau portail, au dessus de la soupière. Les vapeurs qui montent disparaisse ainsi, direction... Une pièce à côté, peut importe. Il ne veux sûrement pas être drogué une nouvelle fois et Aeneas a besoin de reprendre des forces.


Putain les enfoirés, j'arrive pas à y croire !
Ils ont utilisé ça aussi pour nous amener là ?


Non, on pense que c'était dans la nourriture, précise la chemise.




Après un temps, Vadran pense avoir récupéré assez pour utiliser ses dons plus clairement. Aeneas finit par émerger à son tour.


 < Qu'est-ce que.. Messire Vadran ? Que se passe-t-il ? >

Il se passe que ton roi nous a drogué.

Vadran qui a maintenant les yeux en face des trous, utilise sont portail pour se libérer puis en fait de même pour Aeneas. Les chaînes cèdent difficilement sous la pression de la rupture spatiale : un bon acier, mais pas assez.

Il dit que nous sommes des traîtres envoyé par lycopolis, qu'il va venger Ares et nous tuer.
Dit il en se déshabillant. la soupière dégage une drogue qui nous endors, regarde les restes si tu veux des preuves. Et enfile ses habits. Il t'aideront à marcher le temps que les drogués se dissipent. Explique Vadran maintenant en caleçon. Cet imbécile à voulu se mesurer à une source, il va comprendre ce qu'il en coûte.

 < Quoi ? Mais... Je ne comprends pas, il doit y avoir une erreur ! Vous veniez en ami, c'était évident. Et moi, je ne trahirais pas mon roi : les traîtres voient leurs familles... Oh non. Ma femme. Mon fils ! 

Vadran, ils vont les tuer en même temps que nous ! > Tout en étant diablement sérieux, Aeneas enfile un bermuda trop petit pour lui, malgré le fait qu'il desserre ses fils autant que possible. Mais tant que ça fonctionne... 


Et merde ! On fonce ! Fais moi confiance et suis moi. On va gagner du temps mais le chemin va te paraître étrange. Je t'expliquerais plus tard !

Et sur ces mots, un portail s'ouvre et Vadran s'engouffre dedans. Son premier point de référence : la terrasse. Puis de là, le pic rocheux au-dessus. Aeneas suit, mais on peut se demander si ses habits ne l'emmènent pas un peu malgré lui. Il passe son temps à regarder partout, et ses pensées s'affolent : il semble émerveillé plus que paniqué, cependant. 

Très rapidement, lui et Vadran se retrouvent là-haut. Avant de repartir, ils ne peuvent s'empêcher de profiter d'un champ de vision inégalé. D'ici on peut voir Lycopolis, à gauche, et le village du plateau du sang blanc à droite dans les montagnes. Mais ce qui attire vraiment l'attention, ce sont ces aigles géants dans le ciel... La distance est trompeuse, mais ils sont deux et semblent gigantesques.

Humm... Ces aigles ne me disent rien de bon. Vous les montez ? demande Vadran en les montrant du doigt.

 < Les Rauchs ? Non.... Trop sauvages. Ils chassent surtout le gros bibier, parfois les chevaux. On devrait continuer à avancer. Comment faîtes-vous tout ça ? Parler dans la tête des gens, et ouvrir des portes de lumière ? Ce n'est pas risqué ? Je vous ai vu couper une épée avec ! >


Aucun risque quand on passe dedans, il n'y a que les arrêtes qui tranches.
Suis moi encore un peu. On va mettre ta femme en lieu sûr et je t'expliquerai tout ensuite.

Et sur ces mots, Vadran se remet à ouvrir des portails, direction la maison d'Aeneas.

Il est aisé de comprendre pourquoi les Théopoliens aiment leur monde. Il semble frais et vaste. La traversée par portails permet de le voir malgré la vitesse de déplacement. Par bons de cent mètres, Vadran finit par les ramener en sécurité sans se soucier de ravins ou de ponts, ou même de pentes.

Par contre, une utilisation aussi intensive de ses portails finit par achever quelque chose en lui, et ils doivent faire des pauses sous peine de devoir finir à pieds.

< Voilà ce qui se passe quand les dieux ont trop d'importance dans votre vie. S'ils chutent, tout chute avec eux. Où vais-je aller, désormais ? Il faudra que je traverse la mer pour rejoindre des terres plus sûres.

C'est bien, les étoiles, maître Vadran ? Voir des sphères planétaires différentes... tout ça. >


C'est géniaaaal ! Découvrir le monde, des territoires inexplorés, des cultures et des peuples différents ! Si tu veux, je recrute pour mon équipage. Tu pourrais venir avec ta femme. Vous seriez en sécurité et tu te rendrais compte de l'immensité du monde par toi même.

< Vous croyez que ce serait une bonne vie pour mon fils ? On ne nous considèrerait pas comme des paysans sans éducation ?  >

Pas du tout. Tu sais, nous sommes plusieurs sou... Fondateurs. Et l'un de nous viens de théopolys, Atridès et en plus c'est aussi un demi dieu. Je suis sur qu'il serait heureux d'avoir quelqu'un de chez lui à bord.
De plus tu ne serais pas un étranger, à bord nous avons des Acadiens, des égérians, des éoliens, des nekos... J'essaye de faire venir des gens de toutes les planètes que je visite afin de resserrer les liens entre les peuples. Et puis c'est pratique d'avoir à bord des gens qui peuvent te renseigner sur plein de cultures.


En définitive, tu ne prends pas de risques, si ça ne vous plaît pas, on pourra toujours te redéposer où tu le souhaites.

Par contre à la réflexions, nous n'avons pas encore d'enfant... Il en faudrait d'autres pour qu'il s'amuse avec des jeunes de son âge.

 < C'est vrai ? Vous m'emmèneriez ? >

Bien sur, cela me ferais plaisir que tu viennes même. Mais d'abord, j'ai à faire ici-bas.

Bien j'ai repris des forces. Nous pouvons nous remettre en route. On fini en marchant ?

 < Oui, bien sur. Là-bas, j'ai deux épées qui pourront nous servir. Passons par là-bas, il y aura une ferme et des pâtures. Amigdala y pend son linge. J'imagine que je peux bien devenir voleur, maintenant. >

En effet, ils arrivent face à des moutons démesurés, et une ferme au loin. Avec du linge qui sèche. 


Une cape à capuche encore humide fera l'affaire, et couvrira Vadran, tandis que Aeneas se prend juste un pantalon pour rendre à Vadran ses habits voyants. 


Quelques dizaines dem inutes plus tard, les voici presque arrivés. Et Vadran repère en contrebas, six hommes de Dracopolis qui traversent le pont au loin. Ils ont une heure, au plus. 

Merde ! Tu les vois là bas ? Il va falloir faire vite. Ils ne vont s'en prendre qu'à ta famille ?

 < Ils bousculeront les gens pour savoir où nous sommes partis, j'espère que ce sera tout. Nous avons le temps de fuir, si nous nous pressons ! >

Alors hâtons nous ! Tu connais un endroit où te cacher ?

 < Eh bien il faudrait rejoindre Spatiopolis pour que vous partiez ? Ou vous pouvez le faire quand vous le désirez, vers où vous le désirez ? Je pensais qu'on partirait ainsi. >


Oh oui, je compte bien aller voir la ville des fondateurs, et quitter cette planète par là. C'est juste que... j'aurais aimé avoir un dernier entretien avec ton roi. Mais cela vous ferais prendre trop de risque. Je verrais ça plus tard.

Les deux hommes finissent par arriver au village. Ils passent un portail pour arriver d'en haut, et descendent jusqu'à la maison d'Aeneas sans croiser personne. Sa femme est là, et ils mettent cinq bonnes minutes à s'expliquer. Inquiète, elle pose mille questions, jusqu'à ce qu'il lui dise que des hommes d'armes arrivent. 


Là, elle se met à paniquer : leur fils est parti quelques heures plus tôt, inquiet pour son père, guetter son retour sur la route qu'ils n'ont jamais empruntée... 

Et merde ! Bon que ta femme s'occupe de préparer les affaires que vous voulez emporter avec vous. Toi prend tes armes, on rebrousse chemin et on va chercher ton fils.
On va devoir s'occuper des soldats, je le crains !

Le théopolien acquiesce sans joie. Il prend ses épées d'entraînement. Ce sont de piètres lames, lourdes plus qu'effilées. Il en jette une à Vadran, qui a du mal à s'habituer à leur poids au début. Quelques portails plus loin, et les voici de nouveau surplombant la petite troupe. 


Mais ils ont déjà l'enfant. 


 < Non ! >


Nous arrivons trop tard. Bon au moins ils ne lui ont pas fait de mal. Il va falloir les affronter, mais sans mettre la vie de ton fils en danger...le mieux serait de leur tendre une embuscade. Tu te caches, moi je vais chercher ton fils à l'aide de mes portails pour le mettre en lieu sûr et ensuite on les affrontes. Reste à trouver le lieu approprier, tu connais le terrain,Tu en penses quoi ?

 < Je veux juste qu'il ne lui arrive rien. Je sais ce qu'ils vont faire ensuite. Ils vont l'amener chez moi. Et après... >

Mais Aeneas n'a pas le temps de poursuivre, car en contrebas, un cri vient de retentir. 


- Eh ! Où est le gamin ? 


- Il était là, je te jure ! 


- Merde ! On avait un avantage numérique ET stratégique ! Maintenant on a juste l'air cons !


 < Mais... Ils l'avaient. Je l'i vu, où est-ce que... >


L’œil du Théopolien ne pourra jamais les voir. Mais De là, Vadran sent qu'un voile mystique recouvre le jeune garçon et la créature qui a la main sur sa bouche, près d'un buisson juste à côté des hommes d'arme. Il a des cornes et une large tête, mais est tout petit, comme un enfant. Ça ressemblerait bien à un kidnapping, si la cible n'était pas déjà otage.





Merde, merde ! Tout part en couille !! On intervient maintenant et on règle le problème des gardes, suis moi !
Et aussitôt, Vadran ouvre un portail vers la route en contrebas et s'engouffre dedans. Il arrive entouré des soldats, qui ont l'arme au fourreau et sont déjà décontenancés.
Vadran attend qu'Aeneas émerge du portail avant d'en ouvrir un nouveau et se tourne vers la créature.

Bonjour. Merci d'avoir protégé l'enfant, je m'appelle Vadran, et vous ?

Aeneas emmerge à cet instant et aussitôt, Vadran ouvre un portail sous les pieds des soldat, deux tombes dedans et en sorte cent mètres plus hauts dans le ciel avant de tomber en chute libre.

Vadran lève son épée vers le ciel pour les désigner, sa voix résonne cette fois ce dans la tête des hommes d'armes encore devant lui.

Lâchez vos armes ou vous connaîtrez le même sort !

Le temps que les hommes restants se décident, les corps hurlant de leurs amis viennent percuter le sol, les faisant taire pour de bon. 

La réaction des survivants est immédiate. ils lachent leurs armes et lèvent  les bras, sauf pour celui qui se met à courir aussi vite qu'il peut. Aeneas est aussi terrifié que les autres, et la créature part de son côté après avoir laissé l'enfant. 

Vadran court derrière la créature avant qu'elle ne disparaisse.

Attends ! Qui es-tu ? Tu es une créature de la forêt comme m'en a parlé Atridès ?

La créature se fige, se retourne, et se jette dans les fourrés, tant qu'Aeneas embrasse son fils. Puis il répond par l'esprit, assez naturellement, mais on sent que ses pensées sont confuses. 


Tu connais Atridès ? Tu l'as vu ? Où ? Quand ?


Vadran à réussi à capter son attention, voit Aeneas occupé aussi se tourne t'il vers les soldats.

Rentrez chez vous. Dites à votre roi que vous n'avez rien pu faire contre l'éclaireur, descendant des fondateurs ! Fuyez maintenant et je vous laisserais la vie sauve !!

Puis il revient à la créature.

Je voyage avec lui dans les étoiles. C'est un ami. Si tu le désire, je peux t'emmener le voir.

 Non, je suis une créature de la forêt. Mais si tu le vois, dis-lui que Aesod protège toujours les petits des hommes en son nom. 


Pendant ce temps, les soldats se débinent, et Aeneas se relève. Aesod se recule alors, à petits pas, vers une échappatoire.

Je lui transmettrai.Au revoir.

Vadran lui fait un signe de la main avant de se retourner vers Aeneas.

Ton fils va bien ? Nous avons gagné du temps, mais il va falloir bouger.

< Merci encore, seigneur Vadran. Léo, je te présente Vadran de Réati. C'est un seigneur des étoiles, un descendant des Fondateurs. Et il va nous aider à quitter cet endroit. Tu peux lui faire confiance.

Bonjour, M'sieur. >


Bonjour Leo ! Tu vas voir, tout va s'arranger.
Et par pitié, appelez moi juste Vadran tout les deux, j'ai l'impression d'avoir cinquante ans !!
Aeneas, tu connais la route de Spatiopolis en partant de ton village ? Elle passe par Dracopolis ?


Aeneas les guide vers sa femme en parlant, et les villageois s’amoncellent vers eux. 



 < Les seuls accès à la plaine sont par la forêt de mille lieues, qui est envahie de créatures et de labyrinthes de toutes sortes, Par Lycopolis, mais il faut parcourir les montagnes puis la plaine des loups. Le plus simple pour nous serait la mer. Une fois la mer atteinte, on longe la côte et il ne restera que deux jours de cheval. Si on trouve des chevaux. Ça économisera vos pouvoirs magiques, qu'en pensez-vous ? >



On va prendre la route de la mer alors.


Aeneas salue chacun, et chacun leur donne quelque chose. Le premier arrive avec sa chariote.


Tenez, maître Aeneas. Votre père a donné sa vie pour le village. Je lui dois la mienne. Prenez ça, vous en aurez besoin. Un autre arrive avec un énorme bourrin, qu'il attache à la chariote. L'animal pue et est doté des plus grosses mouches jamais vues, mais ses pattes pourraient écraser la tête d'un homme d'ici sans difficulté.


  



Une femme vient déposer des paniers de légumes et de volaille séchée sur le côté de leur embarcation. Un autre leur jette des couvertures, un autre des chaussures. Un pantalon ici, une matraque là. Quelques pièces épargnées, un sandwich. Tout le monde y va de son geste. 


 <Merci mes amis, vous devriez vous préparer. Cachez vos biens et évacuez les plus jeunes. Je reviendrai un jour, venger ceux à qui il arrivera quoi que ce soit. Laissez-moi vos messages dans la souche blanche. Merci !>



Attends. Je croyais que le roi te cherchait, toi et ta famille ? Si ils risquent leur vie également, ca ne va pas du tout...
Vadran réfléchit un court instant.
Amène tout les villageois qui le désirent avec toi. Prend la route de Spatiopolis, je vais parler au roi. Je vous rattraperez.


 < Comment ? Non ! Nous restons avec vous. Ou en tous cas, je reste avec vous. Et puis, nous n'aurons jamais assez de place pour passer la mer avec tout le monde, messire. >

Bien j'aurais aimé dire au roi ce que je pense de sa façon de faire, mais je ne veux pas mettre plus de gens en danger. La priorité est de mettre ta famille en sécurité. En route alors !

Toute la famille et Vadran quittent donc à regret le village du sang blanc. Ils prennent par la route par la force des choses, mais parfois un portail bien pensé les aide à faire passer l'attelage de fortune au delà d'un précipice ou d'un trou dans la route. Le cheval ne semble même pas avoir peur, tant qu'on lui cache les yeux et qu'on le laisse brouter une carotte ou un oignon. 

Leur premier arrêt est stressant pour Vadran, sur ses gardes, mais se passe en fait plutôt sereinement. On cuisine à froid pour éviter les odeurs, on ne laisse rien grainer, et Lavinia passe parfois le balai derrière eux, pour effacer leurs traces. Mine de rien, ces théopoliens sont débrouillards, par rapport aux Mordibal. Le jeune Léo est un gaillard vraiment prodigieux. Son pèree, très fier, lui a demandé de montrer à Vadran ses talents de mathématiques. L'enfant peut visiblement trouver la racine carrée d'un chiffre, aussi long soit-il, en quelques instants. Le Réatien en serait bien incapable, lui... 

Bref, le voyage se passe bien. Ils croisent des troupes Lycopoliennes, mais personne ne s'intéresse à eux tant que Vadran fait profil bas avec un chapeau. Ces terres semblent si paisibles que les soldats vivent leur vie sans grande inquiétude hors des combats. 

Et puis le soir, ils arrivent enfin près de la côte, ça se sent à l'air. Tout le monde semble s'en réjouir. Pour Vadran ces dernières années, voir la mer équivalait chuter dans un vaisseau spatial. Mais le spectacle vaut tout de même le détour D'ici on voit bien que la roche blanche locale a été recouverte par une montagne... importée. Plus marron que l'autre. Partout, cactus et oliviers, vignes et datiers. 


Malgré ses réticences à partir, malgré cette histoire, et malgré le fait que la barque les attend bel et bien là où Aeneas l'avait promis... Vadran a du mal à se résoudre à quitter ce lieu. Il sent que quelque chose est inachevé ici. 


 < Bon, maître vadran, je vous ai préparé un coin avec une couverture. Je couche le petit et Lavinia, et on pourra ouvrir cette bouteille. Demain, on prend la côte. >

Oui, fais donc ça...tu connais l'histoire de cette montagne ? Elle semble...différente.

 < Oui, ce sont les montagnes de Morroco, sur la Terre. Elles ont été amenées là par les Fondateurs et Dracopolis les protège. Il y aurait là un artefact secret ou une personne importante là-bas quelque part... Mais seul... le roi en sait plus. Ou les gens de Spatiopolis, peut-être. Parfois un des nôtres se met en tête de découvrir le secret. Mais on ne les revoit jamais revenir, alors j'imagine que c'est dangereux. >

Un artefact ou une personne importante hein... Garde ta bouteille pour plus tard, je sens que l'oracle m'attend là bas, d'une manière ou d'une autre. J'ai encore à faire avant de partir. Tu a plus d'histoire, ou entendu parler d'une carte ? Je vais vraiment devoir retourner voir le roi sinon ! Je ne peux pas partir en laissant quelque chose en suspens.

À lui même :

Et ce tarot que je ne peux pas sortir !!!

Vadran s'énerve contre lui même et se promet de ne plus le ranger dans un disque. A spatiopolis, il pourra. Mais il sait aussi que le jeu n'est que l'outil. C'est l'ouverture au flot des événements, ou troisième œil, qui compte.

Après tout, pourquoi pas... 


Je vais me promener Aeneas, j'ai besoin de réfléchir à la situation. Je n'arriverais pas à dormir de toute façon.

Et Vadran s'avance vers le bord de la falaise. Il cherche du regard un endroit qui lui plaît.
Il voit un peut plus loin un gros rocher qui surplombe la mer. Il sera parfait.

Il va s'assoir dessus, contemple le paysage un moment puis commence à méditer. Il passe d'abord mentalement en revue son jeu, qu'il connait par cœur. Il s'ouvre au flux mystique dont regorge la planète, se recentre sur les événements qu'il vient de vivre et commence en son fort intérieur un tirage mentale.

Vadran abandonne son corps et laisse son âme vagabonder. Il s'abandonne au cours du temps, se focalise sur les nœuds des événements, et rien d'autre. Le ressac l'aide beaucoup. 


De là, il est à la fois immergé dans le flot et observateur lointain. 


Ses leçons d'histoire de TTPrE ( pour Théologie Terrienne Pré-Exode ) lui reviennent en images. 


Vadran voit un monde jeune et fier, vierge. Quelques hommes seulement l'arpentent. Là où les sociétés se créent, les contes et les légendes suivent. Les sauveurs deviennent des héros, le bruit du tonnerre sur la montagne devient le pouvoir des dieux. L'océan mange les marins. Le dieu doit être mécontent. 


"Zeus fût enfanté par le ciel et la terre." Il vécut dans les entrailles de sa mère, caché plus longtemps que ses frères et sœurs. Il tua son père, ouvrit son ventre et en sortit d'autres dieux. De nouveaux dieux, plus sophistiqués, pour asseoir son emprise sur les sociétés plus organisées. Au rabais, la Terre et le Ciel. Place à la foudre, seul symbole de peur et le tonnerre, d'autorité. Zeus en cet instant, a sauvé ses frères et soeurs, mais il a directement imposé son règne. 

"Zeus fût enfanté par le ciel et la terre. Il vécut caché car son père dévorait toujours ses enfants". Vadran voit un jeune sauvage en tissu modeste et doté d'une pique taillée dans du bois. Son père ne doit pas savoir qu'il existe.: la tradition est que le fils du chef doit tuer son père, aussi Zeus vit-il caché, dans une grotte. 

...

Le garçon devient homme, et finit par sortir par lui-même. Il tente de sauver sa mère, mais meurt presque. Il rencontre des gens qui le soignent et se joignent à lui. Pendant ce temps, le père de Zeus règne d'une main de fer sur la tribu. Même pas une grosse tribu, mais là où Zeus impose aux siens fidélité et leur donne une tâche indispensable pour le groupe, son père règne par la terreur. 


Mais voilà. Il se fait maintenant appeler dieu de toute la terre. il devient fou, et organise des batailles entre les communautés. Zeus et les siens se replient à nouveau. Ils construisent une forge, établissent un camp près d'une rivière, un champ le long de celle-ci. 


Bientôt, leur petit nombre est compensé par un meilleur matériel. Avec ses idées, Zeus arrive à confronter le dieu, et d'un coup de glaive, lui ouvre le ventre. 


Et les gens ont commencé à le révérer. Il nomma ses ministres parmi les enfants illégitimes de son père. à leur mort, il entretint leur légende. Puis il décida de voyager pour voir d'autres cieux plus cléments, avant de mourir de vieillesse ; tant qu'il le pût, il voyagea avec son épouse et ses enfants.  Et il arriva là. Dans ces mêmes montagnes du Maroc, où se trouvait un endroit qui changerait sa vie pour toujours. Et à jamais. 

En ces temps d'étranges serpents à pattes empoisonnaient les passants, et il fut frappé dans les montagnes. Sa femme et sa famille furent frappés de même. Des bédouins les trouvèrent. Mais la famille ne survécut pas. Ils tentèrent tout pour sauver Zeus. Jusqu'à ce qu'une femme plaide pour lui. Ainsi, on le conduit au jardin sacré. Il bût l'eau de l'Arbre Eternel, la seule chose magique à propos de cet endroit. En secret, il en vola un fruit. 

Guéri, rajeuni, mais seul, il fût renvoyé chez lui. A son retour, il avait mangé le fruit. Et n'était plus le même. Un pouvoir incommensurable l'emplissait. Ce qu'il racontait devenait légende aussitôt. Il profita de son pouvoir pour ranimer ses suivants, en les améliorant. Sa femme serait maîtresse des corvées. Il prit une part de lui et la fit naître de ses histoires. 


Il décida que ses derniers frères encore vivants pouvaient partager son don. Il décida que le pouvoir serait plus à même de juger que lui-même. Et il se créa une fille pour le guider. Puis un forgeron pour inspirer les hommes. Un panthéon complet. A ses frères, il laissa ce qui ne l'intéressait pas : la mer, et celui qui lui déplaisait fût "gratifié" d'un trône souterrain en souvenir de son père. Puis ils ne purent plus se voir. Tour à tour, Poséidon et Hadès finirent par manger un des fruits du jardin. Mais eux trois excepté, aucun n'était réel. Ils décidèrent tous de se créer un domaine magique, pour s’isoler les uns des autres.  

Des années plus tard, quand Zeus est mort, transpercé, son pouvoir aurait du finir par le reconstituer. Mais Jason a fait quelque chose. Vadran se revoit à moitié inconscient ,sombrer dans un trou. Et Jason a donné la vie. A une grande échelle. Il a donné la vie au pouvoir de Zeus qui lui sert de réserve : L'Olympe toute entière. 


Quand Vadran sort de sa transe, l'odeur du poisson monte à peine aux narines. Il est bientôt onze heure du matin. 

Vadran songe à tout ce qui vient de lui revenir.
Quand son estomac gargouille alléché par le fumet du poisson, il s'aperçoit qu'il est temps de manger.
Il se met alors lentement en route vers le campement.

C'était donc ça qui me trottait dans un coin de ma tête, j'ai vu Jason donner sa vie pour l'Olympe...pour sauver la construction de Zeus et le panthéon.

Il ne peut être mort. C'est une source après tout... Bon sauver l'Olympe...
Mais si c'est un dieu, il ne peut mourir s'il a des fidèles. Si je dépend la nouvelle qu'il est le nouveau patron de l'Olympe, il renaîtra de ses cendres !

Et si Zeus a trouvé un fruit de pouvoir ici, il y en a peu être encore. Si j'en amène un à Jason, cela pourra peut être l'aider... Ou même Zeus à t'il pu laisser autre chose ici.


Tout à ses pensées, il arrive au campement.

Bien dormi tout le monde ? Désolé, j'ai été un peu long.


< A un moment, on a cru que vous étiez mort. >

Léo !

Ahah non, je ne meurs pas comme ça jeune homme.

Mais je vais devoir vous quitter un moment. J'ai bien réfléchit cette nuit et j'ai à faire dans ces montagnes.

 Comme vous voulez, maître Vadran. Nous pouvons aller seuls à Spatiopolis, nous vous y attendrons. Mais je n'aime pas l'idée de vous laisser seul. Puis-je demander ce que vous comptez faire ? Pas tuer le roi, j'espère ?

Bien sur que non. Il ne m'appartient pas de choisir qui dirige. Ce n'est pas chez moi et même si c'était le cas, le droit de vie et de mort ne m'appartient pas. Je ne suis qu'un voyager de passage.

Tu peux aller sans crainte. Je vous rejoins le plus rapidement possible. En fait mon amis Jason a sauvé l'iOlympe. Il a besoin de nombre de prière pour ne pas y laisser la vie et il me faut porter ce massage. Même s'il ne le veut ton roi doit l'entendre.

De plus, quelque chose me dit que les fondateurs n'ont pas placés ces montagnes ici par hasard, que ma venue était prévu et que l'Oracle a laissé quelque chose pour moi, probablement au jardin sacré. Il me faut le trouver.

 ... a votre guise, seigneur. Pour rappel, je n'aime pas ça.

Je sais, je ferais au plus vite. Va à Spatiopolis et annonce leur que Jason est le nouveau roi de l'Olympe. Je vous rejoins au plus vite.

Ainsi Vadran laisse-t-il partir ses nouveaux amis après un bon repas, puis se dirige-t-il de nouveau vers les montagnes. Il ne sait pas exactement où chercher, alors il se concentre sur les flux mystique. Il se dit que d'un jardin sacré doit émaner une puissance particulière. Mais il sait aussi que ses perceptions ne s'étendent vraiment pas à toute la zone montagneuse... aussi doit-il simplement se balader et suivre son intuition. 


En fait, au bout d'un certain temps, il réalise qu'il n'a aucune idée d'où il est venu, ni d'où il va. 


Et puis il finit par gravir les hauteurs, cent mètres par cent mètres, avec ses portails. Et au bout de quelques heures, il sent quelque chose. C'est un être vivant, mais ses énergies sont bien supérieures à celles d'un Théopolien... 


Vadran continue son ascension, et derrière un pic, s'étend une plaine. Et sur cette plaine règne une brume qui remplit toute la cavité entre les montagnes. 


Un phénomène qui n'a vraiment pas sa place dans le climat méditerranéen de ce coin de Théopolis.

Ahh nous y voila !

Vadran ne sais pas trop ce qu'il cherche, ni ce qu'il va trouver, mais il est sur d'une chose, il est sur la bonne voie. Il descend donc dans la vallée et se dirige vers la source d'énergie qu'il a senti.

La descente est plus dure que l'ascension, car la brume masque vraiment les destinations. Et Vadran commence à rapidement entendre des sons inquiêtants. De lourds pas, comme si un géant marchait au fond.

Pas sur que ça soit une bonne idée mais... Autant se présenter avant d'entrer chez quelqu'un. Et puis j'irais plus vite avec un géant.

OH EH ! IL Y À QUELQU'UN ?

Aucune réponse. Les pas se stoppent. Vadran doit descendre un peu plus loin pour avoir un aperçu de la scène.

Il y a de l'eau en bas, et une statue, et un arbre unique... Mais pas seulement.

 Waaahouuuu...

Vadran reste bouche bée devant ce spectacle. Il s'arète un instant pour contempler la scène puis oubliant son appréhension, il s'avance devant l'immense créature, d'un pas lent, mais décidé.

Bonjour.

La réaction du dragon est immédiate.

ROAAAAAAAAR !!!


Et sans transition, le voici qui charge.

Vadran saute dans un portail pour réapparaître dans un angle mort. Puis il tente de le contacter par télépathie.

Désolé monsieur le dragon. Je ne voulais pas vous déranger. Mais la bête n'a pas d'esprit évolué. Elle ne semble penser qu'à une chose : protéger.

Elle cherche Vadran un instant, mais ne le trouvant pas, se met à humer dans différentes directions, tout en reculant vers l'arbre.

De là où il se trouve, Vadran voit bien ce dernier : C'est un bel arbre, peu feuillu. Et en haut se trouve un unique fruit. Un fruit énorme, de la taille d'une pastèque, et dont les reflets dorés donnent à l'eau qui emplit cet endroit une teinte magique..


Bon, j'espère que je ne fais pas une bétises.

Un petit portail plus tard et Vadran est sous l'arbre. Il marque un temps d'hésitation puis se saisit du fruit. Immédiatement, la bête hurle d'un cri qui évoque la douleur. Vadran tombe en arrière avec son fruit géant, qui est bien plus lourd qu'escompté. La bête en profite instantanément : elle était excédée d'une présence, mais maintenant, elle n'est plus que rage incontrôlée ! Le dragon fait virevolter sa queue dans tous les sens, puis fouette en direction de Vadran !

Vadran, allongé sur le dos, ouvre un portail sous son corps. Il tombé dedans pour réapparaître cent mètres plus loin, en direction de la montagne.
Il profite de cette instant de répis pour regarder de plus prêt la coque du fruit. Serais ce un œuf en fin de compte ? 


Mais non. Il est orange, relativement mou, tâché de couleurs dorées. 


Le dragon, dépassé, cherche et hume l'air, mais sans résultat. Quelques portails plus tard, Vadran et le fruit sont isolés en hauteur, à l'abri de la bête.

Vadran se met en route pour rejoindre la côte. Il va devoir trouver un bateau maintenant...

Sur la route, il donne les dernières consignes à ses vêtements.

S'il m'arrive quelque chose, je vous demande d'emmener ce fruit en lieu sûr.

Ses vêtements restent incrédules, le voyant peiner lui-même à porter cette chose. Ce qui lui fait penser, une demi journée plus tard, une fois arrivé au bord de mer, qu'il n'a plus de barque maintenant.

Vu le poids du fruit, il ne va pas pouvoir le transporter sur des kilomètres. Il cherche donc une cachette avant de longer la côte jusqu'à croiser un village de pêcheurs. 

Alors qu'il cherche encore comment il va bien pouvoir s'arranger, Vadran entend au loin un animal. Un loup, peut-être, ou un chien. Il pense un instant à ce qui se passerait si un animal trouvait cette chose et abandonne toutes idées de le cacher.

À la place, il ramasse du bois et des algues, afin de fabriquer un petit traîneau. Cela aura au moins l'avantage de soulager son dos, et il pourra le recouvrir afin de le cacher aux yeux des gens. C'est alors qu'il traîne sa construction sommaire qu'il sent une énergie intense, venue de la mer. 


Vadran commence à savoir repérer les dieux. Et si un dieu sort de la mer sur Théopolis, ça ne peut être qu'une personne. Une énorme vague se lève, capable de tout emporter sur son passage. Mais au lieu de cela, elle reste levée vers les airs, menaçant chaque instant de s'abattre, mais ne le faisant pas.

Bon bah là c'est tout bon ou tout mauvais... Soit j'ai un moyen de transport, soit il me broie... Mais comme il ne l'a pas encore fait..

BONJOUR GRAND POSÉIDON ! JE CHERCHE À SAUVER L'OLYMPE ET SES DIEUX. J'AI BESOIN DE ME RENDRE SUR SPATIOPOLIS, M'AIDEREZ VOUS ?

Vadran est déjà monté sur son traîneau, prêt à utiliser un portail pour rejoindre la vague et son traîneau comme un radeau de fortune. Mais la vague s'abat soudain, et le voici emporté si loin et si vite qu'un portail ne pourrait même pas atteindre le bout de la vague. Le voici rapidement tiré vers le fond de l'océan, de plus en plus profond. Il retient son souffle comme il peut,n mais il sait qu'il ne pourra le faire indéfiniment. Il tente un portail pour éviter le jet-stream, mais rien n'y fait, jusqu'à ce que soudain il se retrouve hors de l'eau. Il arrive sur un tapis d'algues humides, et le fruit et quelques branches arrivent presque délicatement, à ses côtés.


Il réalise vite que l'eau s'arrête derrière lui pour former un mur qui fait des kilomètres de hauteur d'eau. 


Devant lui l'attend un homme.


 

Suis-moi.

Vadran, à genou sur les algues crache encore l'eau qui a pénétrait ses poumons. Quand il se sent mieux, il répond d'une voix étranglée.

Bien sur.

Il ramasse le fruit avec un air penaud et emboîte le pas du dieu des océans. Il se sent tellement insignifiant perdu au milieu du royaume de Poséidon qu'il n'ose même pas demander où ils vont. Et son accompagnateur ne semble pas pressé de répondre : il marche, très vite, toujours suivi par un peu d'eau qui ruisselle autour de lui. Et il marche sur des centaines des mètres d'obscurité à peine illuminée par des plantes locales, et son sceptre. Ils marchent encore et encore, jusqu'à ce que Vadran essaie de parler, mais d'un geste de la main, sans même se retrourner, l'individu le coupe.

Sa main s'abaisse, et pointe devant lui.

De l'eau se mue dans tous les sens sur une large surface, dans l'ombre devant Vadran. A force de regarder, on dirait des chevaux géants empêtrés les uns dans les autres. Et puis quelque chose, là-haut, illumine alors les alentours comme un soleil. Les cristaux alentours se mettent à réfléchir la lumière, et Vadran réalise que Poséidon n'était pas du tout ce qu'il escomptait.

Vadran de Réati. Tu fais beaucoup de bruit. Tu vas me dire ce que tu comptes faire, et je verrai si tu quitteras un jour cet endroit.

Le Dieu est d'une autre trempe que son frère Zeus : Il mesure probablement plus de cinquante mètres, et est à la fois composé d'homme, de pierre et d'eau, et de machinerie : Sur son torse, une sorte d'étoile de mer couverte de circuits luit à intervalles réguilers. Un appareil qui à lui seul représente le volume d'une pièce habitable.


Qui à bien pu lui mettre ses machines ? Ce n'est pas le sujet, on verra plus tard ! Concentre toi, merde à la fin !

Je ne sais quoi vous dire, je suis honoré que vous aillez entendu parler de moi, et désolé si cela vous a dérangé.

C'est que... Héphaïstos a tué Zeus, l'Olympe à commencé à disparaître et mon ami Jason fait tout pour la sauver en ce moment ainsi que le panthéon, ou ce qu'il en reste. Je ne connais pas exactement la situation actuelle. Je veux juste l'aider, que l'Olympe survive et lui aussi.

L'étrange dieu-centaure géant prend le temps de ruminer, ce qui fait s'agiter toute l'eau constituant les fragiles murs les protégeant de l'écrasement.


Pour qui est ce fruit ?


Ben... Pour Jason. Pour lui donner la force de survivre.

 Tu ferais de ce Jason le nouveau Zeus ?


Je ne ferais rien du tout. C'est déjà le cas. Il est le sauveur de l'Olympe, le sauveur de dieu. Il a accompli la prophétie. Comment croyais vous qu'il va être perçu ? Alors dans un sens oui c'est un Zeus. Pour avoir sauver l'Olympe. Dans un autre, ce n'est pas un dieu de destruction mais de vie et de paix. Je connais Jason. Il ne cherche pas le pouvoir, il voulait juste aider. Sauver des vies. Alors non ce n'est pas Zeus et ne le sera jamais.

Dites, ça me démange depuis tout à l'heure. Je peux vous posez une question ? Parce que je ne vous imaginez pas comme cela...
Comment ce fait t'il que vous soyez mi machine, qui donc vous a fait cela ?

 Tes questions devront attendre mon jugement. 


Zeus reviendra. Nous revenons toujours. A moins que tu n'aies un autre plan. Un plan dont tu n'aurais pas parlé aux Théopoliens. Un plan incluant à la fois ce fruit, ton ami Jason et la direction de l'Olympe. Mais je t'arrête immédiatement : L'Olympe me revient de droit divin. Et si ce n'est pas moi, ce sera Hadès. Le choix me paraît simple.


Je savais que j'aurais dû la fermer, maintenant il va être énervé. Pourquoi je n'y arrive jamais ?

Je vous le répète, nous ne vous voulons aucun mal. Jason est en train de mourir en tentant de sauver l'Olympe. Ce fruit est pour lui sauver la vie. Si vous êtes capable de sauver l'Olympe et que vous la voulez, aller y. Jason ne veux pas être un dieu au dernière nouvelle, alors siéger sur un trône....  Je vous assure que la je rame et je fais ce que je peux, je n'ai aucun plan secret.

Et vous voulez diriger les Olympiens, grand bien vous fasse, mais dépêcher vous avant qu'il n'y en ai plus. Après si vous êtes sur que Zeus va revenir, le problème est déjà réglé et je peux aller sauver mon ami non ?

 Je n'ai pas parlé de ce que je veux. Pas encore. 


Vous avez un plan, "Fondateur". Vous ne partirez pas tant que je n'aurai pas eu, de vous, toute la vérité. Me la direz-vous de bon gré, sans que j'aie à vous forcer ? Ne testez pas ma patience en me disant le contraire : l'océan entend tout ce qui se passe sur ces côtes. Et je suis l'océan.


Tout à coup, Vadran sent une vibration à son poignet : son com vient de s'activer. 


Ah ah. Bien joué Link ! Pile au bon moment.
Si la technologie repart, c'est le moment de prendre mes précautions !

Pfff. J'ai l'impression de recommencer la discussion que l'on a eu avec Zeus. Il ne voulait rien entendre et c'est ce qui a causé sa perte.

Tout en parlant, Vadran pose la main sur le fruit qui disparaît dans son disque.

Je veux sauver mon ami. C'est ma priorité. Alors puisque vous ne l'avez pas encore dit, racontez moi ce que vous voulez. Je suis sur que l'on peut s'entendre.

 Vous voulez détruire Zeus pour toujours en annonçant sa mort au peuple, n'est-ce pas ?


Alors pour être honnête, à la base, non !

Zeus s'est fait tuer par un dieu, je ne sais pas exactement si un dieu peut tuer un dieu définitivement ou s'il peut revenir mais j'ai supposé qu'il pouvait.
Le problème et qu'à force de faire chier son monde il s'est mis la moitié du panthéon à dos et qu'une bonne partie de sa descendance et autre demi dieu veux sa mort, son trône et son royaume. Alors il va revenir, se refaire tuer, revenir, se refaire tuer et cela encore et encore !!

Arriver ici, je me retrouve comme par hasard dans une cité d'adorateur de Zeus dont les prêtres n'ont plus de pouvoirs. Je leur explique pourquoi dans les grandes lignes, on me dit que l'on verra au repas du soir pour les détails et avant même que j'ai pu expliquer comment le sauver, on me drogue et on veux ma mort !

Alors oui, Zeus à demander mon aide, notre aide plus exactement. Par la force, en séquestrant un de mes amis, en voulant en tuer un autre et un troisième est sur le point de mourir en essayant de le sauver, lui, tout les dieux sans distinction et ce qui reste de votre Olympe en décomposition.

Je voulais encore bien l'aider par respect pour mon ami Jason mais vu que ses adorateurs sont aussi branque que lui, là, tout de suite l'envie m'est passé.

Alors oui je compte bien sauver Jason et si Zeus y passe pour de bon, je m'en contrefous !

Je sais que vous pouvez me réduire en bouillie d'une simple pichenette, mais là, ça commence à me courir sur le haricot. J'ai beaucoup de boulot moi. Et je ne comprend pas pourquoi vous perdez autant de temps avec moi au lieu d'aller reprendre votre Olympe chérie !


Purée, mais c'est pas possible, Je parle vraiment trop vite. Ca fait du bien mais je vais ramasser...

  Bah ! Poséïdon se moque du sort de Zeus. Mon frère nous a toujours relégués loin de lui, nous privant de la lumière et des bonnes choses. Mais calme-toi, Vadran de Réati. Je sais comment t'en débarasser pour toujours. Je peux t'aider si tu acceptes mes termes. Ou je peux te laisser ici à jamais. Crois-moi : J'ai vu ta magie.

Es-tu prêt à entendre mes conditions ?


Bien sur que je vous écoute. Qui voudrais finir sa vie ici... Sans vouloir vous manquer de respect.

  Bien. Elles sont simples. Les Fondateurs auront mon appui en tant que maître de l'Olympe, à commencer par toi, Vadran. Tout ce que je demande, c'est votre support. A commencer par être mon messager, mon éclaireur. Et tel est mon message : "Les marins théopoliens seront bénis par poséidon, même dans l'océan noir de l'espace. Car même sans eau, il reste un océan." Mot pour mot.

Scelleras-tu cette alliance, Vadran de Réati ?

C'est tout ? Je croyais que vous vouliez l'Olympe, qu'elle vous revenait de droit ? Vous voulez juste assurer votre survie en fait ? Il me suffit de porter ce message ?

Mais avant de sceller l'accord, à qui dois je porter ce message exactement ? Pour qu'il se répandent j'entends, car c'est le but n'est ce pas ? Je ne compte pas m'eterniser sur cette planète alors...


Et deuxième chose, vous dîtes qu'on à votre soutiens en tant que maître de l'Olympe, mais si on en devient pas les maîtres, on gagne quoi ?

 Une alliance avec Théopolis. Je ne suis pas juste un ancien grec. Je vois où est l'avenir des miens. Et il est dans les étoiles, pas sur une petite montagne sur une île. Mais j'ai besoin que les miens y croient. Vous apportez cela naturellement avec vous, où que vous alliez. 


Que feriez-vous de notre domaine ? Et de notre inimité ? Peuh. Je croyais les Fondateurs plus pacifistes.

J'aime votre façon de voir les choses.

Vous voyez l'avenir et évoluez avec votre temps.
Avant que je ne valide, répondez à la question. D'où viennent ses machines sur vous et à quoi servent t'elles ?

Vadran qui a une petite monnaie d'échange, tente le coup.
Parfait. Allez.propagez la nouvelle. Je sais que vous projetez d'emmener des marins dans la mer noire. Faites-leur prier Poséidon. Et je serai avec vous.

Et pour répondre à votre question... la plupart des dieux de theopolis ont deux natures : celle, divine, qui habitait la Terre. A été fondue à une version falsifiée,  mécanique, implantée là par votre Orikan. Je suis Poséidon. Mais je suis aussi la machine de contrôle maritime de l'Ancien.

Maintenant, dites-moi : Comment puis-je vous aider, Fondateur ?


 Si vous veiller sur la sécurité de ceux qui me suivent, cela le suffira. Et si vous pouviez veiller sur l'embarcation d'Aeneas et me mener à Spatiopolis, ce serait très gentil.

 Aeneas et sa famille sont ici, avec moi. Je vous emmènerai où bon vous plaira. Mais mon aide ne peut franchir les portes de Spatiopolis. C'est la règle. 


Que feras-tu, une fois à Spatiopolis ? Les vrais problèmes sont ici. Partout sur la planète, des dieux sont tombés. Leur présence et leur faiblesse sont de mauvais augures. J'aiderai ceux que je pourrai aider, mais mon influence est limitée... Pour le moment. 


Hum.. je vois. Je vais passer plus de temps ici que je ne le pensais !
Je te propose de me rendre à Spatiopolis, voir si j'ai un moyen de porter le fruit à Jason afin de m'assurer qu'il vive. Ensuite je tenterais d'aller sur l'Olympe, parler avec les dieux restant, voir qui est bon, veux et mérite de survivre.

Enfin je reviendrais ici annoncer aux hommes ce qu'il est advenu de l'Olympe et des dieux, avec une part belle pour toi ! Voudras-tu bien m'aider à voyager sur ces terres à mon retour. Afin que je colporte la nouvelle ?


 Je le peux. Mais si tu veux te rendre en Olympe, il y a un moyen. Il existe un passage,  qui est apparu récemment, sur une île au large d'Ilios. Je peux l'ouvrir pour toi. Qu'en sera-t-il ? Olympe ou Spatiopolis ?

Après un moment de réflexion, Vadran donne sa réponse.

Va pour l'Olympe alors, je dépose le fruit et je trouverais bien quelqu'un pour me réouvrir le passage afin de revenir.

Après avoir retrouvé la famille d'Aeneas, Vadran et eux sont donc emmenés par les sujets de Poséidon : entendez la population animale de tout l'océan, eau incluse. Ils pénètrent la bouche d'une baleine, directement du sec du "palais de Poséidon, qui les emmène avec les bons courants jusqu'à leur destination en un voyage d'une demi heure. Autant fascinés que terrifiés, les trois théopoliens se tiennent par les épaule, accueillant Vadran en leur sein, même si lui n'a pas peur. 

Ils voient enfin la lumière, et le ressac de l'eau pénètre la gueule de la baleine échouée sur le sable. A peine sortis, une vague vient récupérer le monstre marin...Les laissant trempés sur le sable, sous le soleil de midi, sur un îlot isolé de la côte. Une forte énergie spirituelle se dégage à dix mètres de là, à peine. 

Vadran traîne son fruit, Aeneas l'en soulage aisément. Ils se rendent derrière un bosquet, où un arbre majestueux orné d'un visage siège. Sa bouche énorme s'ouvre à la taille d'un homme, et dedans on voit une forêt, et les ombres des arbres ne vont pas dans le sens du soleil de Théopolis. C'est là leur passage. 

Mes amis, nous sommes à la porte de l'Olympe ! Préparer vous à fouler la terre des dieux...Où ce qu'il en reste. Au faut, vous avez pu parler avec Poséidon vous aussi ? Il est plutôt sympa.
Il me fait vous dire que si vous me suivez, il veillera sur vous même dans l'océan noir de l'espace.

pour conclure