Introduction - Vadran Mordibal

31.07.144 PE

15h58





Réati est loin de la fédération Terran. loin de leur rythme de vie effréné, loin de leur débauche de technologie-gadget. Réati est un lieu où règne l'ordre. Et c'est cet ordre, qui régit les règles de la vie de chacun, que Vadran Mordibal subit aujourd'hui. Car, voyez-vous, Vadran a seize ans aujourd'hui. Et comme ses trois grands frères hériteront des trois forteresses familiales, Vadran et ses frères plus jeunes sont promis à un avenir différent. Sa carrière n'est pas militaire, mais religieuse.

C'est ainsi que le voici, drappé de ses atours les plus simples et les plus précieux : Une ample robe blanche brodée d'or aux épaules et au col, jusqu'à revenir former l'oeil de Sorsha sur sa poitrine. Et aussi, son jeu de cartes de tarot, qu'il a mis six ans à façonner, dans son étui de synthécuir.

Le soleil est malheureusement caché par les nuages, comme il est courant dans cette région du nord. Vadran relève la tête lorsqu'on le lui ordonne. Les huit officiants autour de lui écartent les bras, se touchant presque les uns les autres. Et le chant commence. D'en haut, ils ont l'air d'une rosace d'hommes, avec un coeur de perfection. Un coeur qui s'ennuie. Ils se tiennent au centre d'une magnifique cour de marbre ornementé, entourée de colonnes de marbre blanc, un chef d'oeuvre d'architecture de plusieurs milliers d'années.

Vadran lève alors les yeux, car il semble que le soleil se lève enfin, ce qui surprend toute l'assemblée. Vu d'en haut, la rosace part en morceaux humains courant sans gràce pour se jeter à l'abri. Vadran, au centre, n'a que le temps de lever la tête, de passer sa main devant ses yeux pour limiter l'illumination, et avant que la chose le percute à la vitesse d'un météore, de dire :

Oh, bravo.

Surpris, le jeune homme ouvre les yeux. Il est surpris, d'une part parce qu'il a encore des yeux à ouvrir, mais aussi parce que lui et une bonne partie du sol de marbre tombent. Dans un grand fracas de bruits d'os brisés en masse et de liquides internes violemment expulsés, le marbre se casse sous ses pieds, et Vadran chancelle.

Il a atteri sur... une sorte de foule. Il est désormais en intérieur, dans une sorte de caverne titanesque. Dans un enclos plein de gens à moitié nus, sales et puants, enfermé dans une gigantesque cage à cochons faîte de métal épais, et qui lui laisse assez d'esapce pour voir au travers, qu'il n'y a pas qu'une cage. A perte de vue, des gens de plusieurs espèces sont ainsi parqués, et le voici prisonnier à son tour, trônant sur un monceau de marbre brisé et de cadavres, les rares survivants de sa cage le regardant de leurs yeux ébahis.


Put*** mais c'est quoi ce délire, je suis où ?

Cela ne dure pourtant pas, car rapidement, la cage (et toutes les autres autour) s'électrifie violemment, et le sol avec. En quelques instants, tous les survivants sont à terre, probablement morts, pour ce que peut en voir Vadran. Lui échappe au phénomène, puisqu'il est coupé du sol métallique gràace au marbre.. Mais des cris atroces ont résonné et résonnent encore dans son crâne après s'être éteints. Le spectacle est horrifiant, Et Vadran se prend à regretter son intronisation dans l'ordre, un instant plus tôt. Où diable est-il ?

Puis une des parois del a grotte semble émettre un grondement, et se met à bouger, révélant des couloirs de métal et des lumières artificielles. En sortent un groupe d'une dizaine d'humanoïdes en armures complètes, aux reflets de métal gris. De leurs masques de métal émergent deux lueurs vertes là où devraient se trouver les yeux, et tous brandissent des armes à énergie lourdes. Ils précèdent un homme plein d'assurance, sans armure, brun, le visage couturé de cicatrices et affublé d'un patch mécanique sur l'oeil gauche...

Eh SteIr. Wo ha wi heer ?

Në Tra du k'tehr, ha ? Në comp'none ?

Bah. Lëren.

Puis il se détourne, et lance un ordre aussi indistinct que le reste de ce qu'il a pu dire jusquà présent. Les hommes en armure se mettent en position, et l'un d'eux tire. Cette fois, les yeux de Vadran se ferment, et son esprit est déconnecté par le choc électrique.

Il s'éveille à nouveau dans une sorte de cauchemar. Sa robe immaculée est maintenant moite, rouge de sang et boueuse, aussi. Il a toujours ses cartes, mais il n'est plus en cage. Il est enchaîné, d'une grosse ligne de métal étrangement articulée, qui relie le collier autour de son cou à ceux de ses pieds et de ses mains.

Les jours suivants sont étranges et inhumains ; on emmène les esclaves jusqu'à une navette. Ils sont presque tous humains, mais ne parlent pas. D'autres sont des aliens d'origine inconnue, mais tous sont humanoïdes. Puis la navette décolle, des heures se passent et aucune fenêtre ne permet de se faire une idée ni du point de départ, ni de la destination. Avant d'atterrir, on fait se lever les esclaves un par un , on les fait sortir de la pièce, on les fait endosser un scaphandre, puios on les stocke de nouveau, jusqu'à ce qu'ils soient tous prêts.

Puis on les fait sortir sur, visiblement, un énorme astéroïde, où ils sont chargés de ramener à la pioche des morceaux de minerai. Malgré toutes ses tentatives d'évasion, malgré toutes ses observatons, Vadran finît par désespérer. Personne ne semble avoir espoir d'en sortir un jour. Puis viennent les choses vraiment horribles :

Quand Vadran commence à parler, il réalise vite que les aures ne le font pas pour une raison très basique : on leur a coupé la langue. Il réalise alors qu'il a bien fait jusque là de ne pas utiliser la sienne, et se promet de ne parler que si sa vie en dépendait.

Des mois se passent ainsi, des années peut-être, et Vadran perd peu à peu espoir. Parfois, le soir, quand il retourne à la cage avec les autres, il attend que tous dorment, et tire les cartes pour savoir si une opportunité de fuir se présentera bientôt.

Et chaque fois, invariablement, les cartes lui donnent une série de chiffres en guise de réponse. Il met en fait un temps à réaliser cela, mais une fois qu'il en acquiert la certitude, ces nombres deviennent pour lui une énigme à résoudre, une obsession qui, finalement, l'aide à garder un reflet de sanité et d'espoir.

14.3.15.

 Enfin ! les cartes ont parlé, je vais m'en sortir. Reste plus qu'à trouver une signification, une date, des coordonnées... je préciserais ça demain.

Jour après jour ; mines, violence pour garder sa nourriture, tirage de cartes, 14. 3. 15. sommeil. Et ainsi de suite.

Mais qu'est ce que ça veut dire à la fin. Ca va me rendre dingue !!!!!!

Un jour, dans la cage, un des nouveaux arrivants (il fallait bien remplir la cage quand certains mouraient) décida qu'il deviendrait le maître-esclave. Il commença par attaquer le plus grand d'entre tous, lui rompit l'os du genou, prit sa nourriture, puis menaça d'en faire autant si tous ne lui donnaient pas ce qu'il voulait, quand il le voulait ; l'esclavagiste était très au courant de ses pratiques, et semblait s'en amuser.

Ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne s'en prenne au jeune dans sa robe, ce qui ne tarda pas. Dans sa panique, Vadran recula, dos à la cage de métal. Mais avant que la brute ne l'approche, une lumière jallit de derrière l'enfant, et soudain, il se retrouva hors de la cage, faisant face à la brute. Il était libre. Enfin, libre de la cage en tous cas. il était toujours prisonnier de la grotte.

Ahahahah !! On fait moins le malin gros nigaud !! C'est qui le plus fort maintenant ? Bon plus qu' à trouver une sortie et enfin l'air libre.



Il ne fallut pas longtemps pour que les soldats reviennent, l'électrocutent et le remettent dans la cage, afin que, à son réveil, la brute puisse se venger par la violence.

Pendant sa rémission, Vadran eut toutefois le temps de réfléchir. la lumière l'avait encore déplacé, mais de très peu, cette fois. Et le seul dénominateur commun, c'était lui. C'était de plus en plus clait dans son esprit : il avait le pouvoir de s'en sortir. La lumière pendant son intronisation dans l'ordre n'était pas un météore. Ce devait être une des sources de pouvoir dont la légende faisait mention. Ca expliquait en tous cas pourquoi il avait survécu à des tirs qui, il le savait, n'étaient pas faits pour assomer les esclaves, mais bien pour les tuer. ca expliquait la lumière qui déplace. Il devait s'entraîner.

Les cartes et leurs chiffres lui disaient grosso modo qu'il y avait une chance de s'en sortir, et les chiffres étaient peut être une combinaison, ou un lieu, bref, un code d'une sorte ou d'une autre. Mais c'était à lui d'agir. La nuit, il ne tirait plus les cartes. Il s'entraînait à créer la lumière. Et il y arriva avec une aisance assez déconcertante, en retrouvant simplement la sensation ressentie quand il s'était sorti de la cage. La lumière prenait la forme d'un petit disque, comme posé dans l'espace. Et un autre disque apparaissait toujours un peu plus loin, jamais à plus d'un mètre. Quand il le toucha, son doigt s'enfonça dedans sans effet quelconque... si ce n'est qu'il ressortait par le second disque !

Avec un peu de maîtrise, il sortirait d'ici. L'espoir lui revenait petit à petit, malgré la vie atroce qu'on lui imposait jour après jour.

Paradoxalement, après les mois passés entre la grotte et l'astéroïde minier, la nouvelle vie alien de Vadran est plus simple. On le nourrit mieux. Il n'a pas de chambre mais un dortoir où il dispose d'une couchette, dure, simple, mais elle est à lui. Il ne travaille plus à la mine ; on lui fait juste déplacer du matériel, des caisses, et ce avec des outils mobiles. La rébellion est durement réprimandée, mais finalement, la peur n'est plus omni-présente.

Il s'y serait surement fait, si l'espoir n'avait pas élu résidence en lui ; il allait trouver moyen de partir. Seulement, voilà ; il  était sur un vaisseau, et n'avait accès qu'à quelques pièces. Des gardes surveillaient les esclaves vingt quatre heures sur vingt quatre. Il chercha une issue durant ce qui lui parût être des semaines ; pourtant ses comptes disaient plutôt des mois. Il finit même par se lier d'amitié avec un des alien, une sorte d'insectoïde qui prît un jour sur lui de défendre Vadran contre d'autres esclaves, à la suite d'une rixe aussi ridicule qu'incompréhensible.

Et puis un jour, le quatorze Mars, vers quinze heures, Il déplaçait la cargaison pour un client, visiblement. Un client qu'il vit, et qui était en fait une cliente, et à part ses cheveux verts, elle avait tout d'une humaine !

Eh, Kardrak ! C'est qui, lui ? Je croyais que vous aviez arrêté les esclaves humains ? Je veux lui parler, et vite !

Oh, Abee... Tu sais bien coment ça se passe, je prends ce qu'il y a.

Et tu prends les conséquences, avec ?

Trois choses, Kardrak. Je veux lui parler immédiatement. Je veux que tu arranges son départ avec la cargaison dans mon vaisseau, sans quoi nous annulons le marché, et surtout, je veux que tu arrêtes de m'appeler Abee. Pour toi, ce sera "madame" à partir de maintenant. C'est bien clair ?

Oh, très clair, Abee. Je te connais, et je connais tes habitudes. Tu donnes toujours trois choix pour en garder deux ; Tu auras ton esclave. Gratuitement, même. De toutes manières il est faible et peu capable.  Mais le jour où je t'appellerai "madame" n'est pas prêt d'arriver. Va donc lui parler.

La femme, "Abee", se dirige alors vers Vadran, qui a tout compris, et il sait à présent ce que les chiffres voulaient lui dire. Il sera probablement bientôt libre.

Salut, mon bonhomme... Comment tu t'appelles ? Et comment tu t'es retrouvé là ?

Ca y est, c'est mon ticket de retour, il va falloir la jouer fine, se dit-il.
Bonjour madame, cela fait plaisir de pouvoir parler à quelqu'un. Pour ce qui est de mon arrivée, je dois bien avouer que je n'ai pas encore tout compris, cela a été tellement rapide, comme par magie comme qui dirait ! lache t'il avec un sourire en coin.
Je me nomme Vadran mordibal. Je viens d'Accadia, mon père y est gouverneur, il gère une petite province mais je suis sur qu'il saura vous récompenser si vous me ramenez à lui.


 Rassure-toi. Tu es sorti d'affaire. Je suis Abeeb-Randa Corwin. On va t'emmener. Je ne sais pas quand nous pourrons arriver à Accadia, mais d'une manière ou d'une autre, tu finiras par retrouver ton chemin.

En tous cas, d'ici là tu seras bien traité. Je suis sûre que sous cette crasse, nous trouverons un beau jeune homme. Viens, je vais te présenter mon fils, je suis certaine que vous allez vous entendre. Jason !

Enfin fini ce cauchemar, pense t'il.
Merci madame, vous ne le regretterais pas. vous pouvez compter sur moi pour vous aider pendant le voyage; dit-il en tournant la tête vers le nouveau venu. Il s'agit d'un garçon chétif,  voire maladivement maigrichon. Des cheveux verts, longs et coupés de manière apparemment anarchique, tombent devant ses yeux, l'un vert sombre et l'autre rouge. Il porte des vêtements plein de poches et trimballe à l'épaule un sac contenant, d'après le bruit, une quantité d'objets métalliques.

Jason regardait l'ex jeune esclave en ce demandent ce que pouvait être le cauchemar qu'il venait de vivre.
Saloperie d'esclavagiste!
Salut, je suis Jason. Dit'il en lui tendant amicalement la main.
T'as l'air d'en avoir bavé... Comment te sens tu? As tu soif, faim? Ou as tu besoin de quelque chose?

Bonjour, Vadran. grave la dalle oui, et besoin d'une giga douche aussi !

Après quelques dizaines de minutes, Las deux gamins avaient réintégré la navette, où les besoins primaires d'une personne qui retrouve la civilisation fûrent satifsfaits. La mère de Jason les rejoint, et à partir de là, la vie reprit un cours plus normal pour tous. Le vaisseau égérian était une ville volante, pleine d'animation et de fourmillements de gens bariolés qui semblaient vivre en mode anarchique au tout premier abord ; Vadran comprît vite qu'il n'en était rien. Chacun sa place et son rôle. Et beaucoup de tâches étaient remplies par l'ensemble de la population.

L'économie d'air et d'eau étaient des préoccupations primordiales ; par contre, l'intimité était quasi-inexistante.

Ils passèrent les premiers jours ensemble, et c'était une bonne dynamique : Vadran posait les questions, et Jason apportait les réponses.

Bon, je pense que je t'ai montré les bases de la vie à bord, si tu as d'autres questions n'hésite pas!

Tous en parlant, Jason conduisait Vadran à son petit atelier.

Puis une fois arrivé, avec fierté et passion il lui montre son chef-d'œuvre:
Vadran, je te présente Pil, mon meilleur robot! Je l'ai entièrement conçu, pour le moment il sait principalement piloter... Mais je travaille pour qu'il soit également capable de parler et négocier comme un vrai diplomate! Tu veux essayer de lui parler? Je viens de finir de lui rajouter un programme de traduction, essaye dans ta langue, je ne l'ai pas encore testée !

Pil, je te présente Vadran.

Vadran. Analyse faciale en cours. Analyse terminée. Bonjour, Vadran. Comment puis-je vous servir ?

Wahou, tu es super doué Jason. Euhhh salut Pil, bah pour l'instant je n'ai besoin de rien.

Comment puis-je vous servir ?

Un peu surpris, vadran s'essaye à l'accadien pour faire plaisir à Pil

Euh bah, je n'ai besoin de rien, vraiment... En fait si, vu que tu es pilote, calcule-moi combien il faudrait de temps au vaisseau pour retourner à Accadia.

Réponse : 4 mois, sept jours standards et deux heures cinquante deux, en empruntant le chemin le plus direct.


Et par la route commerciale, Pil?

Réponse : 7 mois, vingt-sept jours standards et dix-huit heures trente quatre, maître.

Merci Pil. Mais pourquoi tu continues à m'appeler maître, je pensais avoir déjà changé ce réglage....

Jason connecte son smart-com à l'interface de Pil puis ce met à tapoter l'écran et farfouille dans la mémoire du robot à la recherche du fichier: Jason Corwin.

Ha enfin! Voyons voir...

nom du fichier: Jason Corwin
[...]
Noms/surnoms à utiliser: Jason/Maître
[...]

Ha mince, bon éditons:

nom du fichier: Jason Corwin
[...]
Noms/surnoms à utiliser: Jason/Maître/Mr Corwin/Créateur
[...]

Enregistrer.

Héééé, voila!

Tu l'as fait tout seul, Jason ?

Jason lâche son écran des yeux, ce rappel de la présence de Vadran, et dit un peut gêné:
Presque,Vadran, mon prof me conseille et m'aide parfois quand j'bloque... mais sinon oui !

Et toi avant de devenir un...heu... un "esclave", que faisais tu? 'fin tu as envie de faire quoi? Tu sais programmer?

A dire vrai, je n'ai pas fait grand chose. D'ennuyeuses études suivi à la va vite puis mon père a décidé de faire de moi un prêtre... Rien de bien passionnant non plus. En fait maintenant que l'aventure devient plus sympathique, je pense que je vais enfin m'éclater ! Et puisque d'après Pil je suis avec toi pour un moment, tu vas pouvoir me montrer comment tu occupes tes journée en dehors de cet atelier. Je veux voir comment marche ton vaisseau, comment vis ton peuple, vos coutumes, tes amis !! Ce vaisseau à l'air énorme, je suis sur qu'il y a plein de truc à faire.

Tu es un prêtre? Tu crois en quel dieu? Ça ressemble à quoi la vie sur Arcadia?

Je passe principalement mon temps entre mon atelier, mes cours et les rencontres diplomatiques avec ma mère.
Mais si tu veux t'amuser il y a les salles de holo-games.
On peut faire du surf à l’extérieur du vaisseau mais on rigolera plus si on le fais à l'un des spatiaux-port les vaisseaux créent pleins de petits courants.
On fait aussi des parties de lazer-game du côté des machineries mais faut faire gaffe on a pas le droit de jouer par la, et si tu te fait prendre, ils rigolent pas!
En gros, le vaisseau est une ville complète tu peux y trouver à peut prêt tous les jeux que tu aimes, ou une version équivalant adapté à la vie spatial! Mais viens je vais te présenter aux autres.

Pil on y va. Met en veille l'atelier puis initialise ton mode de chargement.


Alors tu préfères commencer par quoi?

Ils firent tout et bien plus ; le surf spatial, c'était fascinant, et autour des vaisseaux, souvent les jeunes font des excursions en groupes pour éviter tout accident.

D'autres activités comme le lazergame permettent de développer l'esprit d'initiative et celui d'équipe. Les deux amis se valent à ce jeu.

Les amis de Jason sont nombreux, mais beaucoup d'autres enfants se moquent souvent de lui. Aussi, un jour...


Eissking
Eh looser, tu t'es trouvé un mec ? tu sais que vous avez pas le droit avant que tu sois adulte, pisseux.

Quoi ? tu veux ta revanche à l'épée ? C'est ça ?

Haha, tu es toujours aussi marrant...

Vadran se tourne vers Jason
C'est qui ce type ?


Télépathiquement: un con!
Un gars de mon école...

Un égérian, mec, un vrai. TRaîne pas avec fifils-à-maman, tu vas te faire une sale réputation, mec. Il vit avec ses machines à la noix. Il est comme elles. Une coquille vide.


Bon bah si tu l'aimes pas et que tu veux pas traîner avec ça règle le problème.  Au revoir, on a à faire nous.

Le garçon aux cheveux bleus est suffisament héberlué pour ne pas trouver de réplique réaliste, ce qui laisse le temps aux deux jeunes gens de poursuivre leur chemin. Mais Vadran sait bien que ça ne va qu'aggraver la prochaine rencontre ; malgré tout, réussir à se tirer d'un de ces évênements sans encombre, même juste une fois, fait du bien.

La semaine suivante, alors que Vadran et Jason reviennent fourbus d'une partie de tennis, ils se retrouvent dans la douche, et tandis qu'ils parlent de leur partie, ils entendent la porte d'entrée claquer, et un lourd bruit métallique inhabituel s'ensuit.


Alors mes beaux, je vais vous expliqer comment ça va se passer. J'ai vos vêtements, et vous ne pouvez pas sortir d'ici. JE t'avais prévenu, crin-blanc. Il ne faut pas traîner avec tête-d'arbre. Mais m'as-tu écouté ? Noooon... Tu as voulu jouer au malin avec moi.

Les gars, préparez-vous. On vous attend de pied ferme, les losers. Prenez votre temps !

Je crois que j'ai fait une boulette la dernière fois, il n'aime pas mon humour. Par contre, j'aime pas le ton..... Bouge pas, je vais voir.

Pas bien à l'aise avec sa nuitée,  notamment s'il doit en venir au poing, Vadran souffle un bon coup et prend un air assuré. Il sort de la douche pour voir ce qui l'attend dans le vestiaire.




Ils sont trois au total. Eissking, Une fille en retrait, et un gros balaise, comme on en voit finalement assez peu chez les égérians, mais Vadran en a vu plein sur Accadia. Des brutes très fortes, ou très douces, mais jamais aptes à diriger.

Ouh, nu et seul. Comme je les aime.

Attends, Billy. Je veux regarder. Ca mérite quelque chose, des couilles pareilles.

Mmm ? Pourquoi pas. Fais-nous voir ce que tu as, Eissking.

 Quoi ? Ce... Ce n'est pas ce qui était convenu.

C'est elle qui décide. Je suis. On est deux contre un.

Tu as ce que tu voulais, une occasion équitable de prouver que tu lui es supérieur. Vas-y. Tu peux le faire, n'est-ce pas ?

Vadran reste debout à la sortie des douches, passant du regard de l'un à l'autre des invités surprise, évaluant sa meilleure chance de se sortir de ce mauvais pas.

Jason reste en arrière et observe le duel de son pote, ce préparant à intervenir si le combat tourne à la défaveur de Vadran. Tous en espérant que ce ne sera pas nécessaire.

Eissking, c'est ça ? Alors tu te dégonfle ? Tu as peut être mal choisi les amis pour t'accompagner.
Ou alors tu  n'en as pas vraiment,  tu te moques de Jason mais ton cas est bien pire finalement....  

Puis il avance dans le vestiaire, calmement, en direction d'Eissking. Il se dit qu'avec un peu chance, avoir l'air assuré va peut être intimider cheveux bleu.
Il s'arrête à 1m de lui environ et lâche d'un air stoïque :

Enfin bref, tu devais m'apprendre à ne pas faire le malin disais-tu ? Je suis ton homme.

Sans dire un mot, cheveux-bleus lance son poing en grognant, guidé par la rage. Il est rapide, mais prévisible, aussi Vadran n'a-t-il aucun mal à se décaler à temps, puis il lui envoi son genou dans l'entrejambe avant de lui asséner un puissant crochet du droit faisant tituber cheveux bleus en arrière

C'est tout ce que tu as ? Demande t'il en s'étirant l'épaule encore quelque peu engourdie après leur séance de tennis endiablée !

Eissking grogne de nouveau et, des larmes aux yeux, s'élance encore. Et encore. Et encore. C'est triste, vraiment, car à chaque tentative, il a moins de force, de vitesse et de précision. Parfois, il se fait juste mal lui-même.

Oh man, c'est pitoyable. Arrête, va, tu te ridiculise.

Cheveux bleus fait presque mal au coeur de Vadran, et le tabasser n'arrangera pas la situation. Aussi, au bout de quelques assauts, se contente t'il juste de le repousser. Se faisant  il tourne son regard vers la fille.

Bon je commence à perdre patience, la blague a assez durée.  Toi qui a l'air plus intelligente, de deux choses l'une. Soit tu emmènes ton ami avant qu'il ne se fasse vraiment mal, soit vous vous y mettez vraiment à trois, que vous me refassiez le portrait une bonne fois pour toute et qu'on en finisse. Et au passage, si tu avais l'amabilité de me dire où  sont nos habits...

Billy, ramasse Eiss, tu veux ? Et toi c'est Mordibal, pas vrai ? Je vais passer pour la leçon, je crois qu'on a rien à t'apprendre de ce côté là. Par contre, il n'a pas vraiment perdu, parce que vos affaires sont dans les toilettes. Vous allez rentrer nus, ou en serviette. On se croisera dans le couloir. Va chercher ton copain aux cheveux verts. Il a de quoi te remercier, crois-moi.


Toi cheveux bleu, tu es mort !
De rage, Vadran lance son poing mettant tout son poids derrière. Le nez d'Eissking s'écrase dans une gerbe de sang et il tombe à la renverse sans connaissance.

Oh, eh, du calme, mec, t'as gagné, c'est bon.

Lui déjà, ne profitera pas du spectacle. Emmenez le et vite, avant que je ne m'énerve. Et à son réveil dites-lui que c'est loin d'être fini, je vais faire de sa vie un enfer.

Oh, ça me rappelle...

Billy n'a même pas besoin d'armer le coup : son bras se tend et vient frapper Vadran à la joue. Il vole en arrière et, les pieds mouillés, n'arrive pas à rester debout.

T'avais l'air cool, mec. Mais si tu fais ça alors qu'il est en position de faiblesse, vous valez pas mieux l'un que l'autre. Si tu t'approche de lui, tu me trouveras. Tu sais pas ce que c'est, l'enfer.

Puis Vadran se retourne afin de prendre sa serviette près de la douche.


Jason, on y va !

Whaou, t'es super balèze! Il avait aucune chance, heureusement que tu étais la! Merci.

Et c'est donc ainsi que pas mal de membres de l'équipage ont pu assister à la marche de la honte des deux jeunes gens dont l'amitié n'en était que renforcée.

Quand la mère de Jason a fait mener une enquête, aucun des protagonistes n'a révélé quoi que ce soit. Et les journées ont repris leur cours normal, sans nouvelles provocations. Par contre, Eissking n'approcha plus jamais les deux compagnons.

Un soir, Jason regagna sa chambre, qu'il partageait avec Vadran. Ce dernier était là, allongé, et une lumière vive l'accompagnait dans la pièce. Jason eut juste le temps de voir une lumière s'éteindre, et Vadran prit un air paniqué.

C'était quoi ce truc?


Euh..... Quel truc, j'ai rien vu ?

Bha s't énnnnnorme lumière Blanche qui a disparue quand je suis entré, tu te fous de moi comment tu pourrais ne pas l'avoir vu?

Bon ok, je suppose que je peux t'en parler. Mais tu me promets de ne rien dire ?

Oui, bien sur, sauf si sa compromet la sécurité du vaisseau!


Nan, t'inquiète. Perso je trouve ça super cool mais comme ça ne sera pas le cas de tt le monde, je préféré que ça reste secret. Ouvre bien les yeux et ferme la bouche.

Et vadran tend le bras. À quelque centimètre s'allume une lumière blanche, une forme circulaire d'un mètre. Une deuxième apparaît de la même façon, simultanément, un petit mètre plus loin. Vdran d'avance, passe sa main dedans et celle ci ressort par la deuxième lumière. C'est comme s'il avait prolongé son bras mais avec du vide entre les deux morceaux.

 Whaou, c'est quoi sa? Comment tu fais? C'est quoi le truc? Je peux essayer?

Jason approche timidement son bras du portail.

Ouais je sais je trouve ça plutôt cool ! Je peux le créer, mais je sais pas si tout le monde peut l'utiliser... Jamais eu l'occasion de tester. Vas y met le bras, tu peux même passer dedans si ça marche !!!!

Vadran laisse Jason faire des essais, mais ce dernier hésite et test avec des objets avant d'oser y passer le bras.
Puis il lui explique ce qu'il connait des sources et ce qui lui ai arrivé. t

Et voilà, tu sais tout. Mais pour l'instant je ne suis qu'un gamin qui ne maitrise pas bien alors je préfère garder le secret

C'est incroyable, on doit pouvoir faire plein de chose avec, tu peux le faire sur quel distance? Hééé, on pourrait ce venger du coup des douches!


oui on doit pouvoir faire plein de chose. Et je n'ai jamais réussi plus de 1m, 1m50. Sauf la fois où j'ai reçu ce don.

Et tu tiens vraiment à ce que sa reste secret? Tu imagines ce qu'on pourrait faire en surf anti-grav avec sa?

Quand on seras à 2 pas de souci, mais je n'ai pas envie de fi ir en bête de foire, en ennemi publique sur naturel, en nouvel oracle ou élu qui l'emmène et j'en passe. J'aimerais autant que ça reste entre nous tant que je ne comprend pas mieux les choses

Ouai, je comprend, dans ce cas la ne l’utilisons pas. Par contre tu peux mettre tous le vaisseau en danger avec ton pouvoir, je veux bien te faire confiance et ne rien dire à ma mère, mais es tu sur de bien le maîtriser? on devrait éviter de ce balader trop près de la coque par exemple...

 non rien à craindre de ce côté là. Je ne maîtrise pas en ore tout le potentiel du pouvoir mais il ne se déclenche que sur. Commande par contre.

On peut aussi aller à l'atelier et faire des tests, voir si tu arrives à augmenter ta distance, savoir si le bruit passe, analyser en quoi est fait l’intérieur du portail, regarder si l'utiliser te fatigue, si il coupe des objets, peut tu faire un plus petit portail et jusque quel taille? Voir si on arrive à détecter par ou passe les objets ect..
Je lance des idées comme elles me viennent, mais je suis pas sur de pouvoir tous faire, enfin on peut toujours tenter d'en savoir plus tu as déjà fait des tests?

Nan , dans ma cage il ne laissé pas l'accès au matériel pour les testlâche Vadran en souriant Mais ça me branche bien de regarder ça de plus prêt. En route

Et les deux jeunes hommes se rendent à l'atelier de Jason pour effectuer leurs expériences en tout genre

Vous save quoi, on va changer ça en un jeu. Je vais vous laisser faire des scènes que vous gérez tous les deux, et je vous guide juste. Pour chaque scènette bien faite, je vous donne 5 xp.

ET là tout de suite, vous pouvez prendre 20 xp, à multiplier selon vos priorités respectives.

:-)