(Jorgen) Vas te faire voir chez les grecs !

Peu à peu, la salle se remplit et presque tous les sièges sont maintenant occupés. Les invités sont principalement des noble, des soldats de haut rang et des notables de la cité. Les conversations vont bon train et l'attraction que vous représentez semble susciter un peu moins d'intérêt, maintenant. Grâce à l'effet du vin et de l'hydromel, l'atmosphère est plutôt détendue.

JENNY
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Votre majesté ? J'ai cru comprendre que l'heure était à la guerre, mais malheureusement, n'étant pas de cette contrée, j'ai bien peur de ne pas avoir réellement saisi qui étaient les protagonistes...

PELEAS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ( soupir ) Vous dites vrai, malheureusement. La cité de Nyctopolis et la Nouvelle Mycènes se sont alliées et sont entrée en guerre contre Lycopolis, à l'ouest. Et à l'est, la Nouvelle Athènes subit maintenant régulièrement des raids lancés par les amazones. Quant à Sparte, au sud, elle mobilise ses troupes mais nul ne sait encore de quel coté ils penchent.
Et au milieu de tout cela, Théopolis tente de rester neutre et de négocier la paix. Nous avons déjà envoyé des troupes aussi bien à l'est qu'à l'ouest pour appuyer notre position, mais...
Normalement, des ambassadeurs de toutes les parties auraient dû arriver, maintenant, mais seuls le prince Mélanion et Adora l'amazone sont parvenus jusqu'à nous. La situation est plutôt tendue, je dois dire.

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Incroyable... Autant de peuples qui partent en guerre en même temps... Ce serait une catastrophe. Même le vainqueur d'un conflit, lorsqu'il est généralisé, en sort exsangue.
Avez-vous une idée des causes de ces guerres?
Et... hum... (moins fort) J'espère qu'il n'y a pas de problèmes avec Adora l'Amazone? Je ne pense pas l'avoir vue a cette fête.

PELEAS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je ne crois pas que ce genre d'ambiance lui convienne, c'est tout. Elle et ses guerrières ont préféré rester dans leurs appartements.
Et vous avez raison au sujet de la guerre. Si le conflit se généralise, tout le monde en sortira perdant.

Un jeune couple arrive bras-dessus bras-dessous à votre table. Après un bref signe de tête vers Péléas et Mélanion, le jeune homme vient saluer Jenny, suivi de près par son épouse.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Ravi de vous revoir, Jennifer. Nous attendions votre prochaine visite avec impatience.

JENNY
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ( se lève pour lui faire la bise ) Tout le plaisir est pour moi, prince Andion.
( se tourne vers la jeune femme ) Hedora, je suis contente de vous revoir.

HEDORA
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Moi aussi, Jennifer. Mais je vais devoir vous gronder. Vous aviez promis de revenir nous voir bien plus tôt.

JENNY
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] C'est vrai, mais j'ai été quelque peu occupée.
Il paraît que je dois vous féliciter ? Alors, fille ou garçon ?

HEDORA
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ( touche son ventre en rosissant ) L'augure dit que c'est une fille, mais je suis persuadée qu'il se trompe.

ANDION
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Haha ! Puisse ma chère femme avoir raison !
Eh bien, Jennifer, vous ne nous présentez pas vos compagnons ?

JENNY
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Bien sûr. Le grand blond à l'air benêt s'appelle Jorgen. Il est gentil mais un peu niais. Quant au "numide", son nom est T'nik. Ne vous fiez pas à sa stature, il est doux comme un agneau.

T'nik échange un regard éloquent avec Jorgen.

JENNY
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] T'nik, Jorgen, voici le prince Andion et son épouse Hédora.

Jörgen se lève, et s'incline respectueusement devant les nouveaux arrivants.

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Je suis heureux de faire votre connaissance, prince Andion, princesse Hedora. J'espère que vous ne me trouverez pas si niais que l'a annoncé Jennifer.

(Sur le ton du secret, mais facilement perceptible pour toutes les personnes de la table:)
A mon avis, elle essaye de me taquiner afin de se mettre en valeur...
Ce qui est d'ailleurs parfaitement inutile. Avec la prestance dont elle nous gratifie ce soir, sa seule présence éclipse la mienne sans aucune peine!

Jörgen fait un grand et sympathique sourire au couple princier, puis un petit clin d'oeil à Jenny, avant de se rassoir.

HEDORA
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Nous sommes très heureux de vous rencontrer, Jorgen. Mais j'ai bien peur que vous ne sous-estimiez l'effet que vous produisez vous aussi. Depuis ce matin, je n'entends parler que de vous que ce soit par les servantes ou les dames de la cour.

ANDION
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Haha ! Il va falloir vous méfier; certaines sont bien décidées à vous faire profiter de leurs charmes ce soir.

T'NIK
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Avec la harpie aux yeux d'or dans les parages, elles vont avoir du mal.

JENNY
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ( plisse les yeux, l'air faussement vexée ) Je ne crois pas que le mot exact était "harpie". Et puis tu n'es pas censé rester silencieux, toi ?

T'nik se contente de sourire.



Andion et Hedora s'installe à table et la conversation se poursuit, plutôt détendue. Seul mélanion reste obstinément silencieux. Heureusement, personne ne fait vraiment attention à lui.
Jorgen apprend à connaître un peu mieux la contrée et la famille royale à travers leurs récits. Finalement, ce sont des gens plutôt sympathiques. Par contre, on sent que le poids de la royauté pèse très lourd sur les épaules de Pélèas.

Les premiers plats chauds arrivent sur les tables assez tôt, tandis que l'on ferme les portes après l'arrivée des derniers invités.

HEDORA
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Eh bien, Jorgen. Nous devons vous ennuyer avec toutes nos histoires. Et si vous nous parliez un peu de vous, plutôt ?

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Vous ne m'ennuyez pas du tout! J'aime beaucoup les histoires!

De mon côté... Par rapport au chroniques de votre famille, cela va sembler bien fade.

Mes parents étaient des... euhhh... aventuriers. Ils voyageaient avec moi dans des contrées inhospitalières, afin de cartographier et étudier l'endroit. Hélas, ils sont décédés lorsque j'etais très jeune, et je fus le seul survivant, au milieu de nul part. J'ai vécu quelques années uniquement avec nos chiens avant de retrouver mon foyer. Lorsque je suis revenu, j'etais devenu un peu... hum... sauvage. Ca n'a pas été facile de me réintégrer parmi les humains. Et je ne suis pas très fier de la période qui a suivit. J'ai fait beaucoup de dégâts autour de moi.

Heureusement, mon grand-père, un sage, m'a recueilli et m'a éduqué. Je lui dois énormément. Il m'a beaucoup appris sur la nature des Hommes, nos liens avec la nature, parfois, la necessité de la violence, mais surtout, la joie de vivre en paix. J'aimerai tellement qu'il soit avec nous. Il vous expliquerait tout ça tellement mieux que moi... Et il serait si heureux de vous voir!

...

Enfin, grâce a tout celà, j'ai la chance d'être a votre table, et c'est déjà beaucoup.
(sourire)

HEDORA
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Croyez-moi, votre histoire n'est en rien ennuyeuse. Elle est même plutôt originale.

PELEAS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Cela me rappelle d'ailleurs l'histoire de Lycodiès, qui lui fut élevé par des loups.
Un ancêtre à vous Mélanion, non ?

MELANION
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ( sans lever les yeux ) Oui.

Tout le monde s'attend à ce qu'il enchaîne, mais non. Rien. D'où un silence un peu gênant.
Du coup, Andion réclame des musiciens qu'ils s'approchent et jouent de quoi danser. Puis il se lève et entraîne sa femme. Alors que des airs enjoués commencent à retentir dans la salle, d'autres invités font de même et se joignent aux danses.

Jörgen observe les couples en train de danser. Puis, il se retourne vers Jenny.

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] J'aimerai bien t'inviter à danser. Mais je crois que l'étiquette voudrait que tu accordes la première danse au Roi Pélèas...
Et puis, ça me laissera le temps de voir comment ça fonctionne. Pas l'air évident.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Ne tarde pas trop à nous rejoindre quand même !

Jorgen observe rapidement qu'ici on ne danse que fort peu en couple.

Quelques souvenirs de ses études d'anthropologie lui reviennent en observant la scène, car il trouve vite des points communs avec certaines danses ethniques, le souci de l'esthétique en plus. Tout d'abord, les grecs enchaînent les mouvements, puis les postures. On danse tantôt seul, tantôt par deux, mais surtout en groupe, en lignes ou en farandoles. Régulièrement, une partie des danseurs s'arrête pour battre la mesure du pied, puis on échange les rôles. Le tout s'exécute dans une ambiance des plus festive, le vin aidant.

Jenny finit par venir entraîner Jorgen dans la danse, mais ils sont vite séparés. De nombreuses jeunes filles se hâtent de venir danser à coté ou face à lui. Seul le roi et Mélanion qui a finit par se dérider ont autant de succès. Quant à Jenny, elle attire les hommes comme du miel attire les abeilles. Néanmoins, elle aussi s'arrange pour venir très souvent faire quelque pas avec Jorgen en riant. Le jeune homme ne peut s'empêcher de rire aussi.

Après plus d'une heure de danse, Jorgen est plus débordant d'énergie et de joie que jamais. Les autres convives également font la fête dans la plus grande allégresse au son des flûtes et des tambourins. Bientôt, on ouvre les portes qui mènent aux jardins et tous les danseurs sortent en cortège tout en chantant.

La nuit finit par tomber. Encore une autre heure de danse et quelques coupes de vins plus tard, Jorgen, toujours aussi joyeux, commence à avoir le tourni. Jenny aussi, a priori. C'est le rose aux joues et la démarche légèrement chancelante qu'elle vient attraper Jorgen pour l'entraîner à l'écart de la foule. Elle l'attire jusque dans un bosquet où elle se jette littéralement à son cou.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Bon sang, je suis complètement ivre. Ils n'auraient pas dû servir ce vin là aussi tôt. La fête ne va pas durer, à ce train là.

Jorgen réalise que lui aussi est bien éméché, mais aussi qu'il n'a jamais eu le vin aussi joyeux !

Les bras toujours autour de son cou, Jenny le tire vers elle jusqu'à ce qu'elle soit adossée à un arbre.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ( les yeux dans les yeux ) Je suis dans un état, moi. Pauvre Jenny. Si quelqu'un en profitait, je ne crois pas qu'elle pourrait y faire grand chose.

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Ne t'inquiètes pas. Je ne laisserai personne profiter de la situation...

Jörgen pose avec douceur une main sur la hanche de la jolie furie, une autre sur sa cuisse. Lentement, il se rapproche d'elle jusqu'à avoir son corps collé au sien, leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre.

...


JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ... à part moi, peut-être.

Et il l'embrasse, en resserrant peu à peu son étreinte.

Jenny répond avec fougue au baiser de Jorgen, resserrant elle aussi la prise de ses bras puis passant les jambes autour de sa taille. L'étreinte qui s'ensuit n'a rien d'un chaste baiser. C'est de la passion à l'état brut.

Jorgen perd à nouveau la notion du temps.

Quand enfin leurs bouches se séparent, ils restent un moment les yeux dans les yeux, à bout de souffle.

JENNY
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Jorgen...
...Tu vas me prendre pour une idiote, mais...Je crois que...
( Elle ravale sa salive et semble rassembler son courage. )
Je crois que je suis...

Un cri de détresse résonne dans la nuit.

Immédiatement suivi par d'autres, de douleur et de panique cette fois.

Jenny et Jorgen échangent un nouveau regard, se comprenant immédiatement. Mettant de coté ce qui vient d'arriver, ils se ruent vers la source des cris, là où un instant avant on entendait encore des chants et des rires.

Une pluie de flèches est en train de s'abattre sur la fête et des corps gisent un peu partout. La majorité des invités se ruent en criant vers l'intérieur du palais, et la plupart n'y parviennent que grâce à T'nik qui s'est emparé d'une immense dalle de pierre pour les protéger des tirs des archers qui se cachent dans les bois.
Malheureusement, il ne peut à la fois couvrir la fuite des civils et venir en aide aux soldats de Théopolis qui sont aux prises avec une trentaine d'hommes en noir. Ceux-ci, profitant de la surprise et de l'effet du vin, ont déjà atteint le roi Pélèas, qui malgré la flèche qui saille hors de son torse se bat comme un beau diable contre trois assaillants. A ses cotés, Mélanion et plusieurs officiers tentent désespérement de résister.
Derrière eux, à terre, Hédora pousse des cris déchirant en tentant de traîner Andion en rampant. Mais il est trop tard pour le jeune prince. Le trait qui lui a traversé le cou ne lui a laissé aucune chance.

Il n'a fallu que quelques secondes à Jorgen pour analyser la situation.

Il a fallu encore moins de temps à Jenny, qui vient de décapiter un des assassins du tranchant de la main tout en s'emparant de son glaive. Elle ne prend le temps que d'émettre une pensée avant de se ruer à l'aide du roi avec un cri de rage.

TUE LES ARCHERS, JORGEN ! TUE LES TOUS !!!

Après avoir vu Hédora auprès de son mari lâchement assassiné, et tous les cadavres qui jonchent le sol, un voile rouge tombe sur les yeux de Jörgen.

Il se retourne vers les bois. Il se mord l'intérieur des joues jusqu'au sang.
Et il crache un hurlement de rage brute, accompagné d'une multitude de gouttelettes vermeilles...

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] VOUS ÊTES MOOOOOOOOOORRTS!!!!

Son cri qui se mue en chant est bientôt couvert par un bourdonnement assourdissant. Et ce sont des dizaines, puis des centaines, des milliers d'abeilles de la taille d'une pointe de flèche qui semblent prendre naissance de son sang, pour foncer droit vers les archers embusqués.

Puis il se rue vers la mêlée, fracassant le crâne des assassins assez stupides pour rester sur son passage.

Le combat ne dure que très peu de temps. Plusieurs tueurs en noir découvrent que leurs lames n'entaillent même pas la peau de Jorgen juste avant que leurs os et leurs têtes se brisent sous ses coups de poing. Mais comme ceux de la nuit d'avant, ils meurent en silence. En quelques instants, il n'y a plus un adversaire en vue. Les derniers s'enfuient vers les arbres, mais Jenny se lance à leur poursuite, les rattrape et les exécute sauvagement.
Quant aux archers, il y a bien longtemps qu'ils ont cessé de tirer. Leurs corps couverts d'insectes gisent au sol, encore agités de quelques spasmes.

Peu à peu, Jorgen retrouve ses sens. Il a les mains et la tunique tâchées de rouge, mais ce n'est rien à coté de Jenny qui en est couverte des pieds à la tête. Elle achève le dernier assassin en écrasant son visage à coups de poings répétés, faisant voler sang et os en tous sens. Bien après qu'il soit mort, elle cesse finalement de frapper et pousse un hurlement de colère et de frustration.

JORGEN !

Le jeune homme cherche du regard celui qui vient de l'appeler et découvre T'nik qui allonge au sol un Pélèas au teint crayeux. La flèche qui l'a touché a dû transpercer le poumon car le sang s'échappe en faisant de grosses bulles. Il ne vivra plus longtemps à la vitesse à laquelle il s'écoule.

Immédiatement, Jörgen cours vers le mourant et pause ses mains sur le torse du Roi. Une grande inspiration. Tout en libérant les flux de Guérison, le norvégien pause ses lèvres tâchées de sang sur celles de Pélèas et lui insuffle de l'air. Nouvelle inspiration. Regard tourné vers T'nik.

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] T'nik... J'ai besoin de toi. Sélectionne les blessés. Amène-moi les plus gravement touchés. Je m'occcuperai de ceux qui peuvent encore tenir un peu le choc plus tard...

Tout en continuant l'assistance respiratoire et les soins, il examine la flèche pour déterminer la meilleure façon de l'extraire.

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Du poison... Les ordures!
Je n'aurai jamais le temps de m'occuper de tout le monde. A part si j'ai de l'aide...

Interrompant ses soins quelques secondes, dès qu'il peut le faire sans risquer la vie du Roi, Jörgen invoque une Licorne.

[Réputée pouvoir soigner les maladies, et le poison grâce au touché de sa corne, c'est evidemment sur cette capacité que l'accent est mis. Jörgen essaye d'estimer les forces qui lui reste pour que cela ne l'empêche pas de sauver Pélèas.]

Va, et soigne ces malheureux qui ont besoin de toi. Je t'en prie, Licorne... Commence par cette jeune fille soutenue par sa soeur.

Il est probable que Jorgen finira la nuit sur les rotules, mais il peut le faire.

Après que Jorgen les ait prévenus de ne pas la toucher ( on ne sait jamais qui est vierge ), les théopoliens s'écartent avec déférence devant la licorne immaculée alors qu'elle va d'un blessé à l'autre. Les effets du poison se dissipent dans l'air tandis que sa longue corne effleure le front des mourants...

Grâce à l'aide de la créature mythique, les chirurgiens peuvent espérer sauver la plupart des blessés, et les efforts de Jorgen sont bien plus efficaces : la blessure de Pélèas se referme peu à peu. Mais la concentration du jeune homme est bientôt troublée par une grande main noire posée sur son épaule.

T'NIK
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Jorgen ? Est-ce que le roi est conscient ?

PELEAS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ( ouvre les yeux ) Je le suis. Qu'y-a-t-il ?

T'NIK
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ( d'un ton grave ) J'ai de mauvaises nouvelles, votre majesté. Des messagers viennent d'arriver. Il semblerait que les armées conjointes de Mycènes et de Nyctopolis aient débarqué sur vos côtes, et qu'elles soient à moins d'un jour de marche de la ville.

PELEAS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ( dans un souffle ) Impossible ! L'oracle nous aurait prévenu !

T'NIK
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] L'oracle dit qu'Arès mène ces armées, votre majesté, et qu'il a obscurci sa vision. Vos généraux sont prévenus, et ils s'apprêtent à défendre la cité.

PELEAS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Non ! Nous devons aller au-devant d'eux ! Il y a des dizaines de villages entre eux et nous. D'ici à ce qu'ils atteignent les faubourg de la ville, il auront déjà fait des milliers de victimes. Nous.. kof kof... kof kof kof...

Pélèas s'est un peu trop agité et sa blessure tout juste refermée recommence à saigner.

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ( D'une voix apaisante ) Calmez vous, votre majesté... Plus vous vous agitez, plus vous mettrez de temps avant d'être sur pied.

Un coup d'oeil circulaire sur les gens encore présent dans le jardin. Jörgen cherche du regard Jenny et Mélanion. S'il les voit, il leur fait signe de venir vers lui.

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] T'nik, il va falloir gagner du temps. De mon côté, j'en ai jusqu'à l'aube avec les soins, et même après, j'aurais besoin d'une ou deux heure de repos.

Il y a beaucoup à faire.

Déjà, retrouver les responsables de ce massacre. On ne peut pas défendre la cité avec des traitres en liberté dedans... J'ai déjà une petite idée de qui ça pourrait être, mais il va falloir que j'en parle à Jenny. Le plus vite possible.

Quant à vous, Pélèas, vous avez raison... On ne peut pas laisser les ennemis décimer les villages qui se trouvent sur leur chemin.
Mais vos troupes seraient bien plus efficaces à l'abri des fortification de Théopolis. Pourquoi ne pas ordonner l'évacuation immédiate des population en danger jusqu'ici?

Et puis, si nous arrivons à vaincre Arès, le combat ne sera peut-être même pas nécessaire...

Mélanion les rejoint à l'invitation de Jorgen, mais Jenny n'est visible nulle part. Toutefois, la présence de sa Source est perceptible à l'intérieur du palais.

PELEAS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Mais... Nous ne pourrons jamais prévenir tous les villageois à temps. Et puis les envahisseurs ne laisseront qu'une terre brulée derrière eux. La famine qui s'ensuivra tuera aussi sûrement que le fer d'une épée.

MELANION
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Et si vous vous faites massacrer dans la plaine par une armée trois fois plus grande que la votre, les conséquences seront encore pires !

Pélèas se mords les lèvres en constatant que le prince est dans le vrai et il finit par céder à la raison. Il demande à Mélanion de l'amener jusqu'à ses généraux, afin de définir le plan de bataille. Sa blessure étant presque entièrement guérie, Jorgen peut se permettre de le laisser aller.

T'NIK
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je crois que Jenny est retournée à sa chambre. Moi, j'ai une épée à ramasser.

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Bien. Je vais aller retrouver Jenny de ce pas... Et bonne chance pour l'épée, T'nik!
Un dernier mot, votre majesté: Il faut penser au plus urgent. On trouvera bien une solution à la famine, mais plus tard.
Quant au temps que l'on mettra pour prévenir les villages, envoyez de suite des coursiers rapides remonter les villages avec l'information. Je pense pouvoir aller encore plus vite qu'eux, j'irai donc avertir les habitants proche de la côte.

Jörgen jette un dernier coup d'oeil aux blessés, pour voir si une intervention rapide pourrait en sauver certains, ceux dont la gravité de leurs blessures dépasse la compétence des chirurgiens. Si ce n'est pas le cas, il fonce vers la chambre de Jenny.

Se fiant à la Source de Jenny, Jorgen traverse le palais et la trouve effectivement dans sa chambre. Alors qu'il lève la main pour frapper, il entend la jeune femme à travers la porte, la voix vibrante d'une colère contenue, prète à exploser :

JENNY
Attends ! N'entre pas ! Je dois te parler avant, alors tais-toi et écoute.
...
Bon, comme suis suis méchamment en rogne, je vais tenter de te dire ça de la façon la plus neutre possible...
...Ce qui est arrivé tout à l'heure entre nous était une erreur, une terrible erreur... Qui ne se produira plus. Alors on va oublier ce qui s'est passé et on n'en reparlera plus jamais ! Plus jamais, tu m'entends ? En fait, à partir de maintenant, le mieux serait même que nous ne nous voyions que le strict minimum. C'est bien compris ?
...
Alors, tu venais me voir pour quoi ?

Immobile devant la porte, Jörgen écoute la tirade de Jenny sans dire un mot... De toute façon, il n'est pas capable d'en sortir un. Néanmoins, son visage qui avait l'air soucieux il y a à peine quelques secondes commence à se contracter involontairement pour prendre un aspect beaucoup plus dur. Du jamais vu. La température ambiante vient de chuter brutalement. Une profonde inspiration, une expiration.

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Je ne venais pas pour parler de ça. Ce n'est pas le moment. Mais puisque tu as lancé le sujet, je vais te répondre en quelques mots:
D'une, je ne suis pas capable d'oublier sur commande.
De deux, tu n'es pas la seule à avoir la haine. Moi aussi. On va éviter de se l'envoyer mutuellement au visage, alors que ni l'un ni l'autre ne sommes responsables.
De trois, on ne peux pas se payer le luxe de ne pas se voir, du moins en ce moment. C'est la merde, dehors. Après tu feras ce que tu juges bon...

Maintenant, je vais rentrer, je vais te parler de problemes graves, et tu vas m'écouter.

Il prend une nouvelle inspiration, et entre. Immédiatement, il fixe les yeux de Jenny, et ferme la porte derrière lui.
La jeune femme est prostrée sur son lit, nue, les bras ramenés autour des genoux. Sa chevelure est défaite et masque son visage. Dans la cheminée les restes de sa robe de ce soir sont en train de bruler.

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Arès arrive. Il a débarqué avec les troupes de Mycènes et de Nyctopolis, ils seront là dans moins d'une journée. Et ils vont massacrer des milliers de personnes si on ne fait rien.
Il y a pleins de choses à faire, et T'nik et moi, on n'y arrivera pas sans toi.

Il y a toujours les salopards qui ont organisé ça qui sont en liberté dans la Cité. Ou plutôt dans le palais. Je t'avais dis que j'avais senti que c'etait une femme, qui menait les assassins du Glaive. Maintenant, question: Est ce que tu as une idée d'une femme qui serait une grande guerrière et stratège, liée au dieu de la guerre, sur place, et qui a intérêt à foutre le bordel avant l'attaque que l'on va subir?
Moi oui.
J'ai besoin de toi pour aller voir les Amazones. Je ne suis pas capable de detecter les mensonges.

Ensuite, il va falloir affronter Arès, et régler la situation une bonne fois pour toute.

En attendant, je vais partir en forme astrale prévenir les villages de la côte qu'ils doivent évacuer, et prendre mon arme. Si tu le veux bien, on se rejoint dans cinq minutes. Je suis à côté.

Ah, une dernière chose. Les bonnes nouvelles: Pélèas est sorti d'affaire, et la grande majorité des blessés sont hors de danger.

...Et excuse-moi pour la façon dont je viens de te parler. Tu n'es pas responsable, et ma colère n'est pas contre toi. (tentative de sourire)

Jörgen ressort, ferme la porte, entre dans sa chambre. Il se met en position de méditation, et sort de son corps pour contacter les civils qui se trouvent sur le chemin de l'armée...

Edition du message précédent.

La forme astrale de Jorgen rejoint rapidement les villages côtiers. Dans chacun d'entre eux, il trouve suffisamment de gens réceptifs pour réagir aux avertissements qu'ils murmure à leurs oreilles. Que ce soient des prêtres ou simplement des anciens du village, ils convainquent rapidement leurs voisins de faire leurs bagages et de fuir. De plus, leur sens civique épargne bien des efforts à Jorgen car souvent ils prennent même la peine d'envoyer des cavaliers ou des oiseaux messagers avertir les bourgades voisines. Résultat, lorsque le soleil se lève au-dessus de l'horizon, la majorité des habitants sont déjà en train de fuir avant même que le jeune homme n'ait eu à les prévenir.

Jorgen a également l'occasion d'apercevoir les armées de Mycènes et de Nyctopolis. Il ne peut faire qu'une vague estimation, mais il doit y avoir près de vingt mille envahisseurs. Ils ont déjà commencé à avancer et seront sous les remparts de Théopolis avant la tombée de la nuit.
Jorgen trouve également facilement Arès, ou plutôt les multiples guerriers dans lesquels le dieu de la guerre a investi une petite part de lui même.

Lorsqu'il revient dans son corps, il est à bout de forces. Les invocations, la guérison et maintenant ça...

Toutefois, après quelques heures de repos, il a totalement récupéré. T'nik est assis dans un fauteuil près de lui, une épée emballée d'étoffes sur les genoux.

T'NIK
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Tu es reposé ? Bien. J'ai des nouvelles. D'abord, Jenny a démasqué pas mal de traîtres parmi les soldats de la ville, notamment ceux qui ont fait entrer les assassins. Par contre nous ignorons toujours qui était leur chef. Ce n'était à l'évidence pas les amazones car on leur a servi un diner empoisonné juste avant l'attaque dans les jardins. Arès n'a pas dû apprécier qu'elles viennent négocier la paix.
Ensuite, les premiers réfugiés commencent à arriver, grâce à toi.
Et finalement, Jenny m'a demandé de venir te dire ça sans elle et elle s'énerve dès que je prononce ton nom... Alors je me demande si il y a quelque chose d'important que je devrais savoir.

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] C'est du bon boulot. Des traitres démasqués, les civils prévenus, et toi, tu sembles avoir reussi à soulever cette fameuse épée. Il nous reste encore à trouver celui qui a organisé ça, et vaincre Arès... D'ailleurs, il n'est pas incarné dans UN guerrier, mais dans un grand nombre d'entre eux, parmi les vingt milles hommes qui arrivent.

Et sinon, pour Jenny, je n'ai rien à me reprocher. Je te le jure, T'nik... Elle non plus, je ne sous-entend pas ça du tout!
Je ne voulais pas t'en parler, mais vu que ça va affecter nos relations à tous, je suis bien obligé. Mais tu gardes ça pour toi.

Long silence. Roulage de pétard.

Au moment où nous sommes sortis dans les jardins, elle m'a entrainé dans les bosquets, elle s'est pendue à mon cou, et... et on s'est embrassés. Ca a duré longtemps. Je crois. Puis les hurlements et le massacre. C'est pour ça que l'on n'était pas là tout de suite.
Quand je suis retourné la voir, elle était en état de choc. Une rage noire. Elle ne veux plus me voir, elle ne veux plus entendre parler de moi, elle ne veut surtout pas qu'on parle de tout ça, elle me l'a dit on ne peut plus clairement.
Je crois qu'elle pense qu'on aurait pu intervenir si... Enfin, tu comprends.

Jörgen allume son pétard et reprend d'une voix un peu plus rauque.

Et ce coup-ci, le "gentil Jörgen qui a toujours le sourire" en a marre. Ca a été dur pour elle, OK. Mais pour moi aussi. J'ai tué des gens. J'ai vu ceux qui étaient avec nous à la fête morts, moi aussi. De plus près, même. Si elle reporte sa haine sur moi, là, je ne peux plus encaisser.

Je comprend rien à cette fille, et je n'ai plus envie de comprendre.
Je ne suis pas un paillasson, ni une girouette. Moi aussi, j'ai le droit de craquer. Désolé de te laisser avec toute cette merde sur le dos, mais je ne vais pas essayer de réparer tout ça... PARCEQUE, P#T@!§, JE N'Y SUIS POUR RIEN, ET CA ME RETOMBE ENCORE SUR LA GUEULE!!

Jörgen se lève, choppe le meuble le plus plus proche qui finit en morceau contre le mur d'en face. Hurlement de frustration. Puis, il se rassoit et se met les mains sur le visage. Lorsqu'il reprend, c'est d'une voix brisée.

Ca aurait pu si bien se passer... Pourquoi elle veut me faire du mal, comme ça?
...
Je crois que je vais repartir à l'octogone. Elle se bat mieux que moi, elle sera plus utile face à Arès...

T'NIK
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ( attristé ) Non, mon ami. Tu vaux mieux que ça. Je comprends ton ressentiment, mais je ne te crois pas capable d'abandonner ces gens à leur sort, même si pour cela il te faut mettre ta rancoeur de coté. Les vies de milliers d'innocents sont en jeu.
...
En tout cas, moi je reste, même si je dois me battre seul. J'espère simplement que tu feras le bon choix.

T'nik se lève et quitte la pièce, l'air peiné.

Long moment seul dans le silence, à regarder le meuble brisé. La lance. A finir son pétard.

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Le pire, c'est qu'il a raison. Je ne vais pas laisser des gens se faire massacrer pour mes petites rancoeurs insignifiantes. Si je n'arrive pas à me contrôler, je ne vaux pas mieux qu'elle...

Jörgen s'asperge le visage d'eau froide, se débarrasse de ses habits ensanglantés pour de nouveaux, propres. Prend son arme. Puis, il se dirige vers la salle ou doivent certainement se tenir le Roi Pélèas et son état-major.

Lorsque les gardes postés à la porte laissent entrer Jorgen, celui-ci trouve le roi Pélèas en grande discussions avec ses officiers autour d'une grande table de pierre où ont été déroulées des cartes de la ville et de la région environnante. T'nik se tient parmi eux. Quant à Jenny, elle est adossée au mur du fond. Elle a retrouvé sa tenue d'amazone et son casque masque entièrement son visage.

PELEAS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ...de reconsidérer votre position, maître T'nik. Vous nous seriez très utile en première ligne.

T'NIK
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] J'en suis bien conscient, mais la priorité est de vaincre Arès. C'est le seul moyen de mettre fin à cette guerre.

GENERAL MEMNON
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Hum... Sans vouloir vous vexer, numide, je dois tout de même admettre que j'ai bien du mal à croire à votre histoire. Arès lui-même mènerait ces armées ? C'est un peu tiré par la natte, non ?

Dès qu'il entre dans la pièce, les yeux du jeune norvégien commence a devenir plus... troubles. Signe qu'il observe avec ses sens mystiques. Il se dirige droit vers la table, et prend place avec les officiers.

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Hélas, général, T'nik a tout à fait raison. En demandant aux villageois de venir se réfugier ici, j'ai fait un détour pour observer l'armée. Elle est composée de vingt milles soldats. A peu près. Et un certain nombre d'entre eux sont inspirés par Arès. Difficile de vous expliquer dans le détail, mais c'est comme si le Dieu de la Guerre s'était... hum... divisé entre ces hommes.
Moi aussi, j'irai l'affronter.
Il y a déjà eu trop de morts, il faut que cela cesse.

Jörgen se tourne vers le "numide", et lui sourit.
Merci, T'nik.

T'nik répond avec un sourire, lui aussi, mais le géant noir est plus grave que d'ordinaire.

PELEAS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ( résigné ) Très bien. Nous nous occupons des troupes ennemies tandis que vous vous chargez d'Arès. N'oublions pas que si nous pouvons tenir trois jours, l'armée du général Peccias sera de retour. Il nous faut donc à tout prix tenir jusque là.
Général Memnon, je vous charge de déployer des hommes de confiance à tous les points stratégiques que nous avons évoqué. Cela dégarnira les remparts, mais nous devons nous assurer que personne n'ouvrira les portes à l'ennemi.

GENERAL MEMNON
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ( en se frappant la poitrine ) Oui mon roi. Aucun traître ne nous volera la victoire. Et si l'un deux essai, il finira offert aux corbeaux.

T'NIK
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Roi pélèas ? Nous devons nous aussi établir notre stratégie contre Arès, alors si vous voulez bien nous excuser.

PELEAS
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Allez-y. Je viendrai vous voir plus tard.

T'nik fait signe à Jorgen et les deux hommes sortent sur le balcon, bientôt rejoints par Jenny, toujours masquée, qui s'appuie négligemment sur la balustrade.

T'NIK
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
( vers Jorgen ) Bien. On a déjà une ébauche de plan. Même si ça ne me plaît pas beaucoup, je resterai en arrière le plus longtemps possible. Ma force conjuguée au poid de l'épée est peut-être la seule chose qui pourra blesser Arès lorsqu'il sera au summum de sa puissance. Si on veut bénéficier de l'effet de surprise, je dois donc m'abstenir d'intervenir jusqu'au dernier moment.
Jenny commencera par éliminer un maximum d'incarnations du dieu. Puis tu interviendras lorsqu'elle ne pourra plus y arriver seule. Et enfin ce sera à mon tour si... Ou plutôt quand il sera trop fort pour vous deux.
D'autres idées ?

JÖRGEN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Non. Pas d'autres idées.
Mis à part le fait que les incarnations sont réparties dans l'armée. Si Jenny pouvait les provoquer en duel, ça eviterai d'avoir à tuer des centaines de soldats pour les atteindre.
Une dernière chose, Jenny, quel est le signal pour que j'intervienne? Je ne suis pas sûr de détecter le moment où tu auras vraiment besoin de moi...