Repas de famille

Après s'être préparés, les deux sources se font téléporter sur l'appareil le plus grand : le Sigma.

Vadran choisit une zone de l'appareil qui permette de se rendre dans toutes les autres zones facilement, tout en étant assez discrète : les toilettes du second étage. De plus, elles donnent directement sur les zones protégées par des plantes vivantes, et probablement les nouvelles protections mises en place par l'équipage.

Les toilettes sont prévues pour tout un équipage, et sont donc assez spacieuses.



Bon, notre mission de sauvetage commence ici. Déclare Vadran en regardant autour de lui. On peut dire que c'est une mission de chiotte ! ne peut s'empêcher de dire Vadran en arrivant, tout contant de sa blague.
Bon on commence par quoi ? La salle de pilotage, on pourra voir si il y a un journal de bord plus précis et peut être comprendre pourquoi l'officier de liaison n'est pas à son poste.

Les deux sources sortent des commodités pour arriver dans un couloir métallique de vaisseau classique, sans goût et sans saveur. Mais au plafond, sur une structure métallique, poussent des lierres qui donnent un aspect surprenant à l'ensemble. La température est normale, donc les systèmes principaux fonctionnent. Les lumières automatiques s'allument à leur passage, allongeant le couloir jusqu'au moment où quelque chose n'est pas normal :  



Au centre du couloir, les lumières s'allument sur un énorme cristal bleu. Il est là, près du couloir de gauche menant au sas. Aucun bruit n'émane du vaisseau, si ce n'est celui des aérations et des machineries. Avec toute la précaution du monde, Atridès et Vadran approchent, et découvrent, enfermée dans le cristal, le visage d'une jeune femme ; sa peau est bleue elle aussi. Son expression, figée depuis l'oracle seul sait combien de temps, est plutôt surprise qu'effrayée.

C'est la pauvre Lapis, l'officier médical.

Mais c'est quoi cette merde !?!

Atridès avance prudemment, bouclier brandi, vers le cristal et la femme qu'il contient. Elle a son plateau repas dans les mains, avec des restes encore intacts.

LAPIS !!! hurle Vadran en tapant sur le cristal ! Atridès, il se passe quelque chose ! Puis il s'élance vers la salle de contrôle voir s'il y a d'autre personne dans le même cas.

Atridès, resté légèrement en retrait, réalise alors une chose : La dénommée Lapis peut bouger les yeux. Ils passent d'Atridès à la gauche, sans cesse... Et s'écarquillent à mesure. Dans le reflet de ses yeux de saphir, il aperçoit une silhouette, flottant dans les airs, comme une toute petite femme. Il se retourne juste à temps pour esquiver une lueur bleue qui vient percuter le cristal de Lapis, le faisant grossir au passage. La petite femme, bleue elle aussi, a une énorme gemme incrustée à même la peau.

Peux-tu arrêter de bouger ?

Je veux bien. Mais toi d'abord ! Atridès déploie le champ de force de son hoplon, garde ses distances et se met à faire jouer son glaive de la main droite.

Vadran ! Je crois que j'ai trouvé la responsable ! C'est une petite femme qui vole !

Pourquoi tu as emprisonné cette fille ?

Ces spécimens attendent leur sort. Ce bâtiment appartient à l'agglomérat. Accepte ton sort, toi aussi.

La fille semble changer son bras en lumière, qui vient se solidifier sur le bouclier, créant un cristal sur le champ de force. Puis son bras se reconstitue, mais lentement. Elle ne peut pas faire ça aussi vite qu'elle espérerait.

Vadran arrive à la salle de contrôle, pour y découvrir trois membres de l'équipage, des éoliens, cristallisés eux auss. Avec horreur, il réalise que tous sont bel et vien vivants ; leurs yeux se meuvent et ils sont tout à fait conscients de sa présence...

Vadran pose la main sur le cristal, le tapote, en fait le tour...

Bon voyons si on peut découper ce truc. Atridès, tu peux essayer d'en couper un bout avec ton épée ? Demande Vadran en se retournant. Atrdès ? Mais où est-il passé encore ? ATRIDES ! TU T'ES PERDU ?crie t'il.

Bah, il arrivera bien à trouver son chemin. Commençons les tests.

Et Vadran tente d'ouvrir un portail sur une partie vide du cristal afin de déterminer s'il peut le découper. Le cristal est fendu immédiatement, et Atridès commence à hurler dans le couloir :

"Vadran ! Je crois que j'ai trouvé la responsable ! C'est une petite femme qui vole !"

Ok j'arrive !

Et tout heureux de savoir que son portail peut l'aider, Vadran se remet à courir vers Atridès.

Je comprends rien de ce que tu racontes...

Atridès arrête le champ de force pour le réactiver peu après : le cristal s'est solidifié sur celui-ci et va se briser au sol faute de lien avec le bouclier quand le champ disparaît, puis le jeune homme en génère un nouveau.

Mais on n'est pas venu attaquer ton vaisseau, tu sais ?
Moi, je préfère qu'on s'arrange plutôt que de d'étriper...

Je n'ai pas le temps pour ces sornettes. Ha !

Son bras, le gauche, cette fois, se liquéfie à nouveau pour illuminer la pièce d'une lueur bleue. Atridès a juste le temps qu'il faut pour la contrer. Il décide alors de contre-attaquer. D'après ce qu'il a vu la première fois, il faut un peu de temps à la "fée" pour préparer une nouvelle frappe. Aussi, il lui envoie un coup du plat de son glaive. Il essuie la rafale de lumière liquide sur son bouclier, et n'a aucune difficulté à faire voler la petite chose contre un mur. L'espace d'un instant, son corps semble avoir les mêmes défauts qu'un hologramme, puis elle reprend sa contenance. Mais elle n'a plus de bras, même si le premier commence à reprendre forme.

C'est le moment que choisit Vadran pour faire son entrée : Atridés entent hurler " ELLE EST OU LA FEMME BLEUE ?", avant de voir un Vadran débouler avec une glissade contrôlée au bout du couloir.

Elle est là !

Et il lui remet un coup du plat de l'épée. Moins fort, cette fois. Mais il décide de la harceler pour qu'elle n'ait aucune chance d'être en état d'attaquer à nouveau.

Arrête d'essayer de me pétrifier, et j'arrête de te taper dessus !

En guise de réponse, la petite femme bleue clignote puis disparaît, exactement comme un écran qui s'éteint ; sa gemme tombe au sol, inerte, alors que son corps cesse d'exister.

Oh merde, c'était quoi ça ? Demande Vadran en s'approchant du crystal, hésitant à le ramasser.
Tu as déjà rencontré une de ces créatures ?

Jamais.
... Mais j'ai vu Lapis bouger les yeux. Elle est vivante, donc les autres aussi, normalement.

Oui, ils y en a en salle de commande aussi. Ils ont l'air tous vivant. Mon portail découpe cette merde, on va pouvoir les sortir sans les blesser mais... Ça va être long et me prendre beaucoup d'énergie.
Ou alors on va faire un tour dans les labos, il doit bien y avoir des outils pour faire ça, voir des robots.
Tu me suis ?

Je veux bien.
Mais tu es sûr que c'est une bonne idée de laissr ce truc-là ici ? Je pense pas que je l'ai tué.
J'ai plutôt eu l'impression qu'elle est rentré dans sa gemme comme un bernard l'hermite dans son coquillage...

Tandis que les deux sources évaluent la gemme, Vadran réalise que beaucoup de choses ici sont dotées d'un esprit conscient. Les plantes du plafond, par exemple. Et aussi le poste de commandes. Jason a donné la vie au processeur central de l'Explorer, probablement pour le faire bouger sans avoir besoin de Vadran.

Pendant qu'il évalue la situation, il réalise qu'Atridès a raison : la gemme a un esprit, mais il est endormi.

Non tu ne l'as pas tué. Elle est assumée, ou endormie. Elle a peut être consommer toute son énergie. On va profiter de ce répis pour en savoir plus et comprendre ce qu'il s'est passé ici.
J'espérais qu'à son réveil elle sera plus à même de discuter.

Tout en parlant il s'approche du bloc contenant Lapis, pose la main dessus et tente d'entrer en contact avec elle.

J'espère qu'elle voudra discuter un peu plus. J'ai essayé d'engager la conversation, tu sais ?
Sinon, bah, je lui retaperai dessus jusqu'à ce qu'elle comprenne...

Et aussi, je pense que je peux couper ces cristaux avec le champ de force de mon bouclier. C'est pas chirurgical, mais bon, pour le plus gros...

Lapis, tu m'entends ? Tu peux me répondre ?

Oh par les anciens, merci ! Merci !
J'ai essayé de prévenir votre bel ami, mais je ne pouvais pas ! Vous allez me sortir de là ? Je n'entends rien d'ici !

Oui ne t'inquiète pas, on va tous vous sortir de là. Ça va bien se passer mais il me faut des informations. D'où vient cette chose, ou l'avez vous trouvé ? Savez vous ce qu'elle veut et surtout : est elle seule ?



Atridès j'ai établi le contact pour avoir des infos, je t'ajoute. Deux cerveaux valent mieux qu'un.

J'étais dans la cantine, et j'allais prendre mon repas dans la salle de contrôle, quand elle m'a gelé avant que je puisse réagir et est passée à la suite !

On monitorait les communications avec l'équipe du capitaine. Ils sont partis avec  les Egérians sur l'autre Explorer, le Beta. Il faudrait demander à Mistral, il aura plus communiqué avec eux.  

Bon, on va commencer par te sortir de là. Je peux faire le gros œuvre avec mon bouclier. Lorsque j'arriverai plus près de ta peau, il me faudrait un marteau et un burin. Vous avez ça, ici ?
Et Atridès commence déjà par calculer un angle d'attaque pour le champ de force du hoplon. Tranquilement au départ, pour tester, au plus loin de Lapis.

 Bon je te laisse commencer le.gros œuvre Atridès, je vais chercher de quoi faire les finitions sans blesser les gens emprisonnés à l'intérieur.

Et Vadran va ramasser la gemme sur le sol ; il prend bien garde à laisser son esprit connecté à la créature afin de prévoir son réveil. Qui sait, peut-être voudra-t-elle parler après cela. Puis il se dirige vers le laboratoire pour trouver un outil adéquat.

Il leur faut vingt bonnes minutes pour trouver la meilleure méthode : le bouclier est finalement jugé dangereux,
alors que le portail fait une coupe nette. Chaque fois que le cristal est entamé, il se met à luire et une partie disparaît, ce qui leur facilite grandement la tâche. La suit est assez simple.

Atridès réalise que la fille dans la gemme ne semblait pas bleue à cause de la couleur du cristal : elle est naturellement bleue de peau, comme plusieurs membres de l'équipage qu'ils doivent libérer. D'autres sont des hommes et des femmes plus conventionnels. Il y a au moins une égériane, à en juger aux cheveux roses.


On leur explique que Jason, Zeccharius et le docteur sont partis, ont rapporté avoir trouvé des pierres précieuses partout sur la coque de l'appareil puis dedans. Ils pensaient à une sorte de système de protection magique. Et là-dessus, l'équipage a été gelé dans un cristal de lumière solide, coupant net les conversations.


 Bien il semble que l'urgence soit gérer pour le moment, il n'y a plus qu'à régler le problème à la base et nous pourrons reprendre nos affaires.Je vais aller faire un tour sur le beta voir si en ramenant leur amie chez elle, il y a moyen de discuter. Je ne risque rien avec mon portail. Si quelqu'un veut m'accompagner.

Je viens avec toi. Si ce truc de "piège de cristal" est magique, je pourrai être utile. Et aussi s'il y a de la bagarre et qu'on s'en prend plein la gueule...

Ils se font donc téléporter à bord de l'explorer beta et Vadran essaye de contacter la fille dans la gemme,
en espérant qu'il puisse la réveiller et régler le différent.

  Bonjour Madame.
Excusez moi de vous réveiller mais il semblerait que mes amis ai commis une erreur, ce qui a provoquer un quiproquo. Nous venons d'arriver chez vous ou je souhaite vous rendre au votre et si vous êtes d'accord, j'aimerais discuter.  

Atridès lui, reste vigilant. Comme s'il était en train d'investir une place-forte ennemie...


Je n'arrive pas à la réveiller. Mais à première vue il y avait beaucoup de gemme, on trouvera bien un interlocuteur.

... Et c'est à ce moment que Vadran comprend ce qu'ont dû vivre les autres membres de l'équipage. Une fois téléportés sur l'appareil Beta, ils se retrouvent dans une coquille de métal sans vie. La poussière forme des structures solides  et larges par endroits. Mais ce n'est pas le pire. Vadran n'a pas réussi à contacter l'esprit dans la gemme, mais il peut en sentir des dizaines d'autres, maintenant. Heureusement, elles semblent aussi endormies.

Mais ont-elles le sommeil léger ? Parce que chaque pan de mur est incrusté de dizaines de gemmes de tailles, de formes et de couleurs différentes.

Au sol, des traces de pattes et des traces de bottes dans la poussière alertent Atridès : ils sont partis par là, où que ce couloir mène, avant de croiser qui que ce soit.

Atridès attire l'attention de Vadran sur les traces en pointant son glaive dans leur direction, mais sans prononcer le moindre mot. Puis il se met en marche, en les suivant lentement, sans bruit, s'arrêtant parfois pour mieux écouter ou regarder.

Après le couloir, ils sentent des énergies régulières, mécaniques, émaner de derrière une cloison ; ils approchent du "cerveau" du vaisseau, ou d'un système important. A force d'évoluer auprès de centaines de gemmes vivantes, les sources réalisent qu'ils peuvent les sentir à moindre distance ; et leur signature énergétique est vraiment différente des humains : il n'y a rien d'organique chez eux. Ils sentent aussi des sources, et Atridès en reconnaît au moins une sur les quatre : C'est Jake !

Pour Vadran, les autres sont connus. Jason, Zeccharius et le docteur. Leur immobilité laisse à penser qu'ils doivent être captifs.



Ils sont derrière cette cloison. Je jette un coup d'oeil avant d'y aller.

Et Vadran ouvre un portail par lequel il passe la tête pour voir ce qu'il y a de l'autre coté. Dans la salle,
derrière un mur d'une épaisseur impressionnante, se trouvent les puissants moteurs hyperspatiaux, et toute la machinerie qui les anime remplirait aisément une usine.

Entre les poutrelles métalliques et les chambres pneumatiques, gelés dans le cristal comme des moustiques dans l'ambre, les sources perdues sont là, immobiles. Aussitôt, Vadran sent l'esprit de Jason se poser sur le sien :

Enfin ! On Commençait à douter de votre arrivée.

Ne soyez pas ridicule, mon rêve était très clair. C'est juste que nous ignorions à quel moment ils viendraient. Vous manquez de foi en mes dons, Jason.

Désolé, Doc.

Vadran, surtout, ne traîne pas : Ces trucs sont des malades. Ils ont squatté l'Explorer pour envahir notre coin, et chaque gemme contient une personne. Ils ont l'air de s'être rassemblés dans le poste de commandes, mais les endormis sont partout.

Ton pote Jason est dans le tas ? Et tu peux dire à Jake qu'on va vite le sortir de là ? Il aime pas trop rester enfermé...

Ok on fait vite, ajouté Jake dans la discussion, je partage avec Atridès.[/color]

Ils sont tous là mais il faut faire vite. C'est une invasion consciente à première vue. Et sans bruit si possible.

Ouais, bah s'ils sont si nombreux, 'faut commencer par libérer nos alliés.
Tu vas plus vite avec tes portails que moi avec mon bouclier pour démolir ces cristaux. Dépêches-toi, je sécurise la zone.

On te sors de là très vite, Jake.

Ok. Je prend le portail et je commence, fais le tour.

Atridès, je ne sens rien d'ici, mais tu dois savoir qu'ils sont très forts. Plus forts que nous. Et on ne peut pas les tuer en leur mordant la gorge, pas la peine de viser. Ils ne saignent pas non plus. Ils disparaissent dans leur coquille, comme un escargot.

C'est noté. Merci pour l'info, Jake.

Je crois que c'est pour guérir leur corps. En plus ce machin est déjà vivant, je ne peux rien faire non plus. On vient de trouver une super parade contre nos pouvoirs. Zeccharius ne peut pas non plus produire de spores, et le doc pouvait juste nous dire que vous finiriez par arriver...

Comme Atridès écoute la conversation télépathique des autres, il longe le couloir, dos au mur, le glaive et le bouclier prêts à frapper, quand il entend un vrai bruit. Un bruit de pas, lourds. Alors comme ça, ils ne flottent pas tous dans les airs.

Les pas se rapprochent d'un angle en "T". Soit la chose a quatre pattes, soit ils sont deux, juste au détour de ce couloir. Et il est hors de question de faire demi-tour...  

Atridès s'arrête net pour rester hors de vue, et met un genou au sol silencieusement. Il positionne son bouclier pour se donner une couverture maximale, mais sans activer le champ de force pour l'instant. En fait, il se prépare à couper un jarret par surprise. Après, on verra...

Deux humanoïdes de fortes statures passent alors soudain sous ses yeux, sans même se détourner. Elles sont hautes, larges et parlent une langue inhumaine, mais le ton ne semble pas agité.





Elles passent devant Atridès, qui se trouve partagé : saisir l'opportunité d'une attaque parfaite, ou rester discret ?

Voyant que leur chemin les éloigne de ses amis, Atridès décide de rester immobile. Après tout, le but était de surveiller les abords afin permettre à Vadran de renforcer leur nombre tranquillement. Gagner du temps et sécuriser. Donc...
Néanmoins, le théopolien écoute attentivement leur dialogue inintelligible, et mémorise le chemin qu'ils prennent. Une fois les deux créatures hors de vue, Atridès s'engage dans le couloir, serein.


C'est alors qu'il tombe nez-à-nez avec une troisième créature !



Celle-ci ne touchant pas le sol, il ne pouvait l'entendre...

Immédiatement, il remet un genou au sol, se couvrant presque entièrement derrière son bouclier, glaive en arrière, prêt à frapper s'il le faut. Mais il a un petit sursaut...

Eh ! Mais... Tu ressembles à Grenat !

Oh. Un autre spécimen biologique. Comment pourrais-tu avoir rencontré un grenat...

Et que comptes-tu faire ? Me découper ? Et ensuite ? Pose ces armes, voyons. tu te ridiculises.

Je garde mes armes. Au cas où je serais obligé de te renvoyer en stase dans ton cristal. Atridès essaye de jouer à celui qui en sait plus qu'en réalité.

Mais j'ai vraiment rencontré Grenat. C'est une amie. Et j'ai aussi rencontré ses sœurs, Améthyste et Perle. Elle m'ont dit qu'elles venaient d'une autre galaxie...

Toi aussi ?

Une amie. Fascinant. Ce mot est nouveau comme tous les autres, mais son concept ne nous est pas familier. Nous n'avons que le devoir ; ton mot décrit un attachement illogique. Nous sommes tous faits dans un but spécifique, contrairement à vous.

Les grenats sont des guides et des explorateurs. Les améthystes, des guerriers et des outils. Les perles remplissent simplement les basses tâches. Je suis Onyx. Je trouve les problèmes, et je les purge. C'est pourquoi toutes ces gemmes sont ici. Et c'est pourquoi, quelle que soit ta force, il ne m'arrivera rien.

Rends-toi.

Atridès pose son glaive au sol, juste à côté de lui, mais garde son bouclier dressé. Un geste de bonne volonté pour tenter de gagner quelques secondes, mais qui ne coûte rien. Il en profite pour jeter un regard éclair dans ses six heures. Hors de question de se faire avoir par surprise.

C'est marrant, parce que moi aussi je trouve facilement les problèmes. Et parfois, je dois les purger...

Bon, sinon, c'est quoi ton problème, ici ? Si ça tombe, je peux aider... Et si c'est nous le problème, pas de soucis, on compte bien s'en aller rapidement.

Nous habitons ici depuis bien trop longtemps maintenant. Vos semblables venaient réucpérer l'engin. Mais tant que nous n'aurons pas d'alternative, il restera en notre possession. C'est chez nous.

Persuadez vos "amis" de cette réalité, et nous n'aurons pas de griefs.

Je peux faire ça... Mais c'est plus pratique s'ils sont en capacité de parler, moi aussi, et qu'on ne se sente pas trop en danger ! 'Fin, tu vois ce que je veux dire, Onyx ?


Je comprends que vous êtes venus ici chercher les vôtres. Pour repartir, vous devez abandonner le vaisseau. Si vous consentez à persuader nos prisonniers, je les laisserai repartir. Cette galaxie est énorme. Il y a de la place pour tous. Notre race n'a même pas besoin de vos pré-requis d'organiques. Nous pouvons habiter un lieu dépourvu de cet oxygène qui vous plaît tant, par exemple.

Mais sinon, je ne peux me permettre de vous renvoyer pour que vous rameniez d'autres organiques sans cesse.


Derrière deux murs, Vadran commence à faire tomber ses compagnons dans des portails qu'il redirige directement vers l'entrée de la salle des machines. Vu que son portail fonctionne, ils ne craignent rien. Autant se réunir et étudier tout cela ensemble En quelques minutes, il est revenu là où il avait laissé Atridès, mais le géant, lui n'y est plus..

Sors Jake en premier ! Il pourra se faufiler dehors plus facilement.


Ah l'idiot, il est encore parti dans son coin. Bon je m'occupe de vous en premier, vos pouvoirs sont inutiles contre eux. J'irais le chercher après. Je commence par Jake donc.

A l'aide de ses portails, Vadran place Jason et le doc de façon à ce qu'ils ai la vue chacun sur un côté du couloir et commence à découper le bloc de Jake. Le processsus est presque insonore ; Aussi entend-t-il Atridès parler au loin. Sa source aussi est aux limites de sa perception. En trois coups de portail bien ciblés, le cristal finit par se désagréger autour de la tête du chien, qui tel un serpent, glisse hors de sa prison comme si son cou s'écoulait vers le sol, avant de reprendre la consistance d'un chien "normal".

Et il se rue aussi sec vers le Théopolien.

Roh le con !  

Et Vadran se met à courir à la suite de Jake.

Ils arrivent derrière Atridès, face à une femme à la peau noire d'ébène, sans expression, qui le toise de derrière une grande visière minérale. Jake a les pattes tendues, les dents sorties et les oreilles en arrière : il est prêt à bondir.

A ce moment là, la femme répond et ils entendent :


Je demande une solution permanente. Nous ne pouvons pas sans cesse être envahis d'organiques.

T'inquiète pas pour ça, Onyx...
On peut même trouver mieux qu'ici. Je n'y connais rien en astrogation, mais mes potes, c'est des cadors dans le domaine. je suis sûr qu'ils connaissent une chouette planète tranquille où il n'y a personne !

Il vous faut des trucs en particulier, pour vous sentir à l'aise ?


Reste calme Jake.

Rrrr...

Et Vadran avance pour se glisser aux côtés d'Atridès.

Bonjour Madame...Onyx, c'est ça ? Vadran, enchanté. Je m'excuse de vous avoir interrompu mais continuez je vous en prie.

Topazes.

A ce simple mot, deux gemmes se détachent du mur et en tombent dans un bruit crsitallin. Deux topazes,
à la forme octogonale.

Dois-je conjurer d'autres de mes congénères à mon tour, homme au bouclier ?

Ça ne sera pas nécessaire, je pense.

Lui , dit-il en indiquant Vadran, c'est un de ceux qui connait la géographie de l'espace et qui pourra aider ton peuple. Et lui , ajoute-t-il en présentant le chien, il rapplique toujours quand il sent que je ne suis pas en totale sécurité.

D'ailleurs, moi, c'est Atridès. Lui, c'est Vadran, et lui, Jake.

Nous n'avons pas besoin de votre aide. Ce moment est important pour nous, ne vous en mêlez pas.

Derrière elle, les deux gemmes jaunes se mettent à flotter dans les airs. De la gemme, une sorte de lumière liquide est émise ; elle tisse des motifs jusqu'à ce que des bras, un torse et une tête appraissent sous la gemme, devenue une sorte d'oreille d'un côté ou de l'autre des Topazes.

...

...

Bonjour messieurs. Je ne sais pas exactement ce que vous faites et je ne compte pas m'en mêler plus que nécessaire. A dire vrai, je suis venu chercher mes amis qui semblait avoir besoin d'aide. Jake ici présent et maintenant sorti de sa gemme et j'aimerais faire de même avec les autres si cela ne vous parait pas trop demander.
D'ailleurs à propos de demander, d'ou venez vous et depuis quand êtes vous à bord de ce vaisseau ? y avait t'il un équipage quand vous en avez pris possession ?

La gemme retire sa coiffe, et ses yeux sont si clairs et luisants qu'ils en sont hypnotiques/

L'Aggrégat possédait cet appareil. Nous le lui avons pris. Quel droit revendiquez-vous sur lui ?

Dans le même temps, de Vadran à Atridès :

C'est moi ou ils sont parano ?

J'en ai bien l'impression... Et pourtant, j'ai été cool. T'as vu ? J'ai réussi à entamer une conversation, et je ne leur ai même pas tapé dessus !

... Oh, aussi, je connais leur race. J'ai rencontré des "gemmes" de leur peuple sur la planète-vacance. J'ai même failli me taper leur chef, Grenat. Mais le fait qu'elle avait trois yeux, ça m'a un peu refroidi...

Ah c'est cool ! Il y a donc moyen de négocier, ils sont sociable finalement.

Ouais, vite dit quand même... En tout cas, moins que les exploratrices que j'ai rencontré sur Zibbarit.

Alors ? Vous nous avez abordés par deux fois. Vous avez donc un moyen de pénétrer ici à volonté. Comment avez-vous fait cela ?

Et bien comment dire. Ce vaisseau fait partie d'une flotte connectée, en quelque sorte. Il était l'un de nos vaisseaux avant que vous n'en preniez possession. C'est presque pas un mensonge, ça. Et nous ignorions votre présence en arrivant à bord.Techniquement parlant ce n'est donc pas un abordage. Nous ne vous voulons aucun mal. Sans nouvelles de mes amis je suis venu les secourir et nous voilà. Mais je suis sur que nous pouvons nous entendre.
J'ai juste un peu de mal à comprendre votre but et ce qui s'est passé. Mes amis vous ont ils attaqué ? Pourquoi les avez vous paralysé dans vos gemmes et que recherchez-vous au juste ? On pourrait peut-être vous aider plutôt que de se combattre ?

Sans vouloir vous offenser, avant d'étudier vos amis, nous les avons considéré comme des nuisibles. C'étaient des intrus. Il nous a fallu un temps avant de réaliser qu'ils étaient doués de parole. Nous n'avions jamais vu d'êtres tels que vous. Par pure précaution, nous les avons isolés. Étudiés. Et ainsi, nous pouvons converser.


Au fait, je trouve dommage que vous ne soyez pas totalement honnête.


Mais je suis honnête, j'ai réellement envie que nous trouvions un arrangement !
A dire vrai, les propriétaires de ce vaisseau nous on permis d'y avoir accès et c'est ainsi que nous pouvons aller et venir, mais c'est la première fois que nous y mettons les pieds. D'après nos données il était vide, nous ne nous sommes donc pas pressé.

De notre point de vue, c'est un moyen de transport qui nous permet d'aller et venir et de découvrir le monde, des planètes, des peuples tels que vous. Nous cherchons à rencontrer de nouveaux peuples et à éviter les conflits. Aussi je suis fort heureux de vous avoir rencontrer et j'espère que nous resterons en bon termes.
En tout cas j'ai pu remarquer que vous n'aviez pas fait de mal à mes amis et je vous en suis reconnaissant.

Et vous, pourquoi êtes vous ici, que voulez vous ?

Je ne comprends pas tous vos mots. Mais nous devons le garder pour notre survie, nous sommes donc prêts à nous battre jusqu'à la fin s'il le faut.

Nous ne comptons pas partager nos désirs avec vous. Cependant, je suis ravie d'apprendre que vous n'avez pas d'intentions belliqueuses. Que faîtes-vous après avoir rencontré un peuple ?

Nous discutons, comme dans le cas présent. pour essayer de se comprendre. Que ce soit le vocabulaire, les coutumes, la mentalité, tout est souvent différent. Il est important de se comprendre.
Et ensuite si le peuple est d'accord et en a envie, nous pouvons mettre en place des échange d'idées, d'aide, de matériaux. De quoi nous faire grandir tout les deux en sommes. Si le peuple préfère ne plus nous voir, nous repartons.
Par exemple, je commence à comprendre votre fonctionnement je crois, j'ai bien compris que vous deviez gardé ce vaisseau pour survivre, mais pourquoi ? qu'est ce ou qui vous menace et en quoi vous aide t'il ?

Je crains que votre insistance à vouloir connaître notre passé ne nous mène nulle part. Cessez donc.

Vous dîtes vouloir nous aider, mais vous ne pouvez le faire qu'en nous laissant. Si vous refusez de partir, je devrai vous emprisonner avec les autres. Je suis navrée de devoir recourir à la menace, mais ma patience est limitée.


Oh, mais qu'avons-nous là !

Jaspe, reste en dehors de ça !

La nouvelle venue, qu'Atridès avait vue passer, semble plus grande que lors de son passage tout à l'heure. Ses yeux brillent d'un éclat fou, et elle commence à se replier sur elle-même. Mais ce n'est pas pour obéir à Onyx. Elle va leur foncer dessus !

Haaaaaaaaa !

Vadran ouvre donc un portail devant la nouvelle venue qui les charges avec une sortie juste devant une paroi du vaisseau. Il fait mine de continuer comme si de rien n'était, mais c'est difficile : sept mètres plus loin, Jaspe vient de traverser la paroi métallique dans un bruit assourdissant de métal déchiré. Sans son réflexe, Vadran n'imagine même pas dans quel état il serait. La poussière et des dizaines de gemmes volent un instant dans l'ambiance à nouveau silencieuse, et Vadran reprend.

Oh, je suis désolé de vous brusquer. Je ne voudrais pas abuser de votre patience, vous n'avez pas l'air d'aimer parler. Je veux bien partir mais... Ce vaisseau, vous comptez nous l'emprunter combien de temps ?

C'est donc ainsi que vous procédez. Fascinant. Jaspe, si tu tiens à rester chez eux, tu montreras désormais moins d'animosité envers les habitants de cette galaxie. As-tu retenu la leçon, troisième classe ?

[/url] Je pourrais te briser avec cette seule main !

Ce ne serait pas la première erreur que tu regretterais. Ni la dernière, si tu n'apprends rien. Pars, avant de briser autre chose que notre seule chance de survie.

.... La géante jette un regard meurtrier vers Atridès, la cible initiale de sa charge. Son visage se renfrogne et elle finit par repartir en balayant de la main les débris de la paroi. Elle part d'un pas si lourd qu'il laisse des traces dans le métal au sol. Onyx se retourne vers elle tandis que les deux topazes se regardent, circonspects. Eux-mêmes semblent intimidés par l'effusion de Jaspe.

Comprenez-vous que je ne puis assurer la sécurité de qui que ce soit dans cette ambiance ? Je serais ravie de vous parler. Mais pas ici, et pas aujourd'hui. Il n'y a plus de pureté initiale. Plus de dirigeant. Et nul ne saura où cela nous mène, tant que nous n'aurons pas trouvé un monde hospitalier.

Mes compatriotes détruiraient tout intrus tant qu'ils se sentent en danger. Et Jaspe a raison. Mon rang était supérieur au sien. Mais il n'y a plus de rangs, et elle est réellement supérieure à moi sur le plan physique.

Vous devez vite partir.

Très bien. Je ne voudrais pas vous attirez d'ennui, nous allons donc prendre congé. J'ai réellement été ravis de vous rencontrer. Quand vous en aurez le temps, faites moi signes. Vous êtes la bienvenue sur notre vaisseau, nous pourrons y parler librement. J'ai moi même beaucoup à faire en ce moment, mais je serais heureux de pouvoir discuter plus longuement et vous aider à trouver votre monde hospitalier si vous le souhaiter. J'ai bien quelque idée en tête mais nous verrons à notre prochaine rencontre. Jake, Atridès, on file.

Sur ceux Onyx, au revoir. Dit Vadran en faisant un signe de la tête. Il fait mine de partir, et au bout de quelque pas, se retourne.


Une dernière chose. Pouvez vous libérer mes amis ou je m'en charge sur la route du retour ?

L'effet n'est pas permanent. Je vous contacterai, lorsque nous pourrons parler sans danger. Je ferai ce que je peux pour vous rendre votre appareil, si vous nous laissez assez de temps.

Au revoir Vadran, Jake et Atridès.

A bientôt, Onyx. Et t'inquiète pas pour le temps, nous aussi on a des trucs urgents à faire dans l'immédiat.

Nos trois amis prenne font donc demi tour pour rentrer. Ils vont inévitablement recroiser leurs amis toujours serti dans leurs gemmes, aussi Vadran engage donc la discussion avec Atridès.

Je vais embarquer Jason quand même si tu es d'accord. On en a besoin rapidement pour sortir l'ange du pétrin. Laisser les autres en gage de bonne foi et on viendra régler les problèmes ici quand on aura fini sur l'olympe, ça te va ?

Tu ne préfères pas les rapatrier sur l'autre vaisseau ? Ce serait plus prudent... Et ça ne prendrait pas longtemps. Il suffit de les décoller du sol, après, je peux les porter.
Quand Onyx nous a dit de partir, ça comptait pour eux aussi, je pense.

Après que Shüssler se soit rapproché de la coque, Vadran n'a aucun mal à transporter toutes les sources à bord. Après quelques opérations de portails supplémentaires, le voici très fatigué, mais tout le monde est libre. Chacun se retrouve ou se présente. Atridès découvre deux sources très différentes de celles qu'il connaît ; Le professeur Vells, sans crainte, est fasciné par leur découverte d'une espèce totalement inorganique.
Le jeune Zeccharius se remet lentement, Et Jason, son cousin, n'a aucune idée de la situation.

Jake, de son côté, pollue le canal psychique de ses remarques affectueuses. Il semble qu'il soit extrêmement heureux de voir son ami Théopolien. Il lui lèche la main quand Jason arrive.

Atridès s'est mis à genoux pour lui ébouriffer la tête et lui grattouiller le ventre...

Mais ouais, mon gros ! Moi aussi, je suis content de te revoir !
Ça a été, à part le coup des gemmes ? Ils t'ont bien fait à manger ? J'espère qu'ils ne t'ont pas laisser que les restes et les os ? Je sais bien que toi tu préfère les gros steaks saignants avec beaucoup de sauce aux...

Dis, Atridès. On m'a dit qu'on serait cousins, si j'ai bien compris ?

Euh, ouais, c'est ça... Le fils de Dyonisos. Moi, je suis celui d'Héphaïstos. D'ailleurs, grand-père voudrait te voir, mais... Bah, je suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Il a l'air complétement siphonné, mais... Bah, on va dire que ça serait difficile de lui dire non, vu les circonstances.

... Grand-père ? Tu veux dire... Zeus ? J'ai autre chose à faire.

Oui, je me doute bien... Mais il a pris un de mes potes en otage, et il exige que tu viennes avant de le libérer.
Et puis, ton père sera là. J'imagine que ça te fera plaisir de le revoir, non ? Ça doit faire longtemps...

Vadran qui a l'impression de gérer les problèmes de tout le monde en ce moment, est affalé sur une chaise et regarde comment ce déroule les présentations. Il regarde amusé la rencontre entre les deux cousins, si différents.

Si Jason est mon demi frère par alliance et qu'Atridès est son cousin, ça fait de lui.... Bah je laisse tomber, assez de nœuds au cerveau pour aujourd'hui.

Haha, je me disais la même chose !

Ecoute le, au lieu de m’écouter moi. On a un amis en jeu, sinon je ne serais pas là. Et un potentiel allié, encore une source, avec un vaisseau mystique pour toi.

D'accord. Bon Atridès, on va régler ça par l'esprit : ça ira plus vite. Si tu peux relaxer ton esprit, ça m'aidera.

Quelques instants suffisent à Jason pour comprendre l'ampleur de la situation.

Je vois. Et donc mon père, c'est juste le dieu des ivrognes ? C'est certain ? Pfff... Rien que l'imaginer avec ma mère, ça me dégoûte. Le pire c'est qu'elle n'en a aucun souvenir. On en a parlé.

Ce sont des choses qui arrivent. Ta mère devait avoir trop bu... Moi aussi, j'imagine que j'ai foutu en cloque des filles qui ne se souviennent même plus de ma tête.
Le bon point, c'est que Dionysos a l'air d'être un Dieu plutôt sympa, par rapport à certain autres !

Et pour en revenir à ton ami... Eh bien on va aller le sortir de là, c'est sur, mais Zeus n'a pas dit pourquoi il voulait me voir ?

Pas vraiment. Tout ce que je sais, c'est qu'il flippe de ce que je pourrais devenir, que je détruise tous les Dieux dans le futur. J'imagine qu'il pense la même chose à ton sujet, et qu'il veut vérifier si c'est le cas...

Jason pose sa main plus haut, sur l'épaule d'Atridès. De loin, avec ses cheveux verts et ses yeux vérons, il est égérian. Mais à voir ses muscles, son nez, sa posture... C'est sans conteste un théopolien.

J'ai vu ce qu'ils t'ont infligé, cousin. Je sens le dieu en toi, c'est étrange. Mais nous ne sommes pas des Olympiens. Et je ne crois pas que je veuille le devenir. Alors je viendrai vous aider, mais promets-moi qu'on repartira de là-bas aussitôt que possible.

Et nous, on peut vous aider ? demande Zeccharius, sans réaliser qu'il interrompt une conversation silencieuse.

Je ne pense pas. J'imagine qu'ils auront une encore plus mauvaise opinion de nous si on se ramène nombreux.

Sinon, pour repartir aussitôt que possible... je promettrai bien, mais une fois là-bas, il n'y a plus grand chose que je pourrai garantir.

Je ne te demande pas l'impossible, juste de faire de ton mieux. Tu sais, j'ai appris plein de choses sur les dieux récemment. Grâce à Vadran. Il connaît plein de choses sur leur fonctionnement ; sa prof est une spécialiste aussi. Et depuis que j'ai compris ce que je suis, j'expérimente avec ça. Ça faisait longtemps que je voulais te voir, et je sens que des gens croient en toi. Pas mal de gens, en fait. Ça nous donne du pouvoir.

Jason a probablement raison ; en tous cas, Atridès peut aussi sentir la foi affluer vers l'égérian vairon. Mais ce n'est rien face à un des Olympiens, même les plus faibles.

Je ferai de mon mieux.
Et ouais, il y a des gens qui croient en moi. ... Sur un malentendu. C'est une sacrée blague, non ?
J'suis peut-être le dieu des malentendus. Toi, j'ai entendu dire que tu es le dieu de... d'un truc un peu ronflant, je crois, mais je ne me souviens plus.
J'ai pas fait gaffe...

Bon, sinon, je peux t'emmener à l'Olympe dès que tu le sens. Mais tu as du temps pour te préparer si tu en as besoin : il nous reste plusieurs jours avant la fin du délai...


Allons-y vite, mais allons-y prêts. On a des tonnes de trucs en stock, il y aura bien quelque chose d'utile. Viens avec moi. Vadran, tu viendras avec nous en Olympe, ou pas ?

J'ai envie de te dire bien sûr ! L'ange a besoin d'aide et j'ai acquis certaines compétences en matière de secours dernièrement. Après si vous préférez régler ça en famille et que vous n'avez pas besoin de moi, je trouverais à faire. Et puis j'ai mon petit doigt qui me dit qu' Onyx ne va pas tarder à venir discuter.

'Faut que tu viennes, Vadran. On ne peut pas ramener du monde sans paraître agressif, mais toi, t'étais là à la base. T'es le seul légitime pour nous accompagner...


Vendu ! Et puis je suis un peu de la famille. Je sens qu'on va bien s'amuser !!

Mouuaaais... Pas moi.
Bon, allez chercher votre matos...

Atridès, lui, met son bouclier en bandoulière dans le dos, et rengaine son glaive dans son fourreau.

Je suis prêt. J'ai toujours mon disque avec moi et de toute façon, je ne sais pas de quoi on peut avoir besoin sur l'Olympe.

Pendant un moment, pas de nouvelles de Jason. Puis il finit par revenir, emmitouflé dans une large robe rouge sombre avec une longue corde en guise de ceinture.

Bon, j'ai rempli mon disque de trucs qu'on a récupérés pendant nos voyages. Quelques armes, un champ de force personnel, un peu de poudre de Lotos, quelques champignons de Zeccharius, des patches anti-g, et mes meilleures fringues vivantes. Et un enregistreur de spectre Egérian. Je compte bien tout enregistrer pour analyser les dieux.

Toi et tes expériences, tu ne changera jamais !

Tu t'en fiches, toi. Moi je suis un dieu et je ne sais même pas ce que ça veut dire.

Ouais. Reste discret quand même, Jason. Elle est bien sur les nerfs, la famille. J'ai pas trop envie que ça pète quand je suis là...

Bon... Venez, on va dans ma cabine. Je pense que je ne peux emmener avec moi que les gens proches, et je n'ai pas envie de merder et de ramener tout le monde.
D'ailleurs, Jake, tu veux venir ?

Oui ! J'aimerais être avec toi. Et Après on ira chercher Mia.

Une fois isolés...

Nous pouvons y aller. , annonce le géant théopolien. Il sort son pendentif.
Prêts ?

Warf !

Autant qu'on puisse l'être.

Prêt !

Et Atridès actionne de nouveau le mécanisme du pendentif.

Atridès active la longue séquence de mouvements du casse-tête, avec une facilité déconcertante pour les autres, même pour Vadran qui pourtant l'a déjà vu faire. Et de nouveau, tous ceux qui se trouvent près de lui arrivent sur le flanc du mont Olympe. Un instant, Jason a un réflexe d'égérian et recule d'un pas le temps que son esprit accepte la démesure de la vie au grand air.

Jake, par contre, semble ravi. Il renifle un instant et se tourne vers le palais, puis regarde en direction des humains.


Oui, Jake, c'est là-bas que se trouvent l'Ange et les Dieux.
... Et c'est là-bas que l'on va.

Atridès se met en route.

Vadran lui emboîté le pas.

Et c'est reparti. J'espère que Zeus sera de meilleure humeur que la dernière fois.

Cet endroit... Il est fait d'énergie divine. Même les gens, au loin. Ça fait un peu comme moi quand je donne la vie, mais... moins bien. Je ne sens pas d'esprits en bas. Par contre, là haut... C'est une autre affaire.  Ils sont plein, pas vrai ?

Bien plus que dix.

Ils sont pleins. Les vraiment importants, il y en a une vingtaine. Mais chez nous, on a la mauvaise habitude de diviniser un peu tous les types qui ont accompli un exploit costaud.
Et en plus, ça baise dur, chez les Dieux !

Donc, au final, il y en a plusieurs centaines...

Haha, les égérians doivent être les humains les plus proches des dieux alors !

Ça ne t'a pas dérangé, quand je t'ai présenté mes cousines ! D'ailleurs, on a pas laissé que des demi-sources, dans la galaxie du Chien. On a laissé des quart-de-dieux. Ça m'a un peu laissé un sale goût depuis. Et les éoliennes, ça va un moment, quoi.  

Bref. On a de la compagnie.

En effet, à l’orée du Temple, près d'un arbre, se trouvent Artémis... Et l'Ange.  

Oui je crois que le rendez vous à commencé, allons voir comment va l'ange, cela donnera le ton.


Ouais...

Ehhhhh ! Artémis ! On est en compagnie de Jason, maintenant ! Tu peux relâcher l'Ange !

De concert, les visages des deux protagonistes pâlissent, et ils posent l'index sur leur bouche. Ils finissent par descendre à leur rencontre.

Je suis en train de le chasser. Il a fui.

On ne retient pas l'Ange prisonnier s'il ne le veut pas, Diane.

Pour la dernière fois, je préfère Artémis.

Comme tu veux, Diane. C'est "cousin Jason" ?

C'est qui, le péquenaud ?

Il faut comprendre la réaction de Jason : La source de l'Ange n'est pas perceptible du tout. On dirait un mortel normal.

Le péquenaud, c'est le type qui pourrait te tuer avant même que tu ne t'en sois rendu-compte. C'est l'Ange.

D'ailleurs, Artèmis ne semblait pas tellement le chasser. Tu penses pas qu'il était en train d'essayer de se lever une petite déesse, notre pote ?
'Faudra quand même lui dire que c'est une des déesse qui est sensée rester chaste...

Trop la classe l'ange, tape m'en cinq !
S'extasie Vadran en levant la main.

Content de vous voir. Je n'ai pas dû aider à les garder de bonne humeur. Ca a pas mal tonné, par ici. Diane a été chargée de me chasser, mais... on a fini par bien s'amuser.

... On peut pas utiliser le médaillon pour repartir ?

Malheureusement, ce n'est pas si simple. Ce n'est qu'un aller, pas un retour. En tous cas, pas à la connaissance d'Atridès.

Tu m'étonnes que vous vous êtes bien amusés. Tu fera gaffe il te reste un morceau de sa langue juste là. lâché Vadran qui ne trouve rien de mieux à faire de sa main resté en l'air.

Je sais pas Jason, la dernière fois, c'est Zeus qui nous a fait repartir. Tu veux pas aller voir les dieux ? À et au fait, j'ai oublié de te dire. La déesse rouge viendrait peut être d'ici. Il y a sûrement des infos à prendre.

Oui. Et je n'ai aucune idée de si je peux nous faire sortir d'ici avec mon médaillon... 'Fin, 'faut pas compter dessus pour un départ en urgence, en tout cas !

Bon, alors on va voir les dieux... Oh frel, je suis pas prêt pour ça...  

Jason cherche de l'assurance en Vadran, et semble la trouver sur la face insouciante du réatien. Même Atridès peut le voir. Jake aboie, donnant un signal et tout le monde se remet en marche, guidés par Artémis.

Plus haut, la fête devrait être finie depuis longtemps. Pourtant, c'est comme si quelques minutes à peine s'étaient écoulées.

T'inquiète pas Jason. Si on gère bien, on a encore une fête en ton honneur, c'est un peu comme une soirée egérianne. Après tu discuté cinq minutes avec papa et papi, en oubliant pas de bien les flatter. Les dieux aiment qu'on leur rappel qu'ils grand puissant et supérieur à nous. Comme ça, tout le monde est content et retourne à nos petites affaires.
Faut juste leur donner raison et tout va bien se passer. Faut juste faire gaffe à Atridès, il a pas pigé le truc et est plutôt buté... Glisse Vadran à Jason sur la route alors qu'il avance tout sourire.

Atridès, lui, se dépêche de rejoindre la tête du petit cortège.

C'est donc une foule divine qui accueille les sourfces, l'air grave : la plupart des petits-enfants, et plusieurs des enfants de Zeus ne savent pas sur quel pied danser. Sont-ils ici pour les juger ou les accueillir ? Devant eux, Zeus est tel qu'à leur départ : insondable.



Alors en voici deux. J'ai beaucoup plus d'informations à ton sujet, jeune Jason. Le buisson ardent. Le Dieu de la Vie.

Connais-tu bien ton cousin Atridès ?

Euh... Non, Zeus. Je l'ai rencontré tout à l'heure.

Et quel effet t'a-t-il fait ?

Il m'a sauvé la vie en venant me chercher. Il a l'air fort, et s'il a la confiance de mon Eclaireur, il a la mienne.

Mmm. Je vois.

Oh noble Zeus, afin de vous prouver qu'il était de confiance, Atridès vous a ramener comme convenu votre petit fils Jason. Vous pourrez juger par vous qu'ils n'ont pas de mauvaise intention.

Et avec tout votre respect, n'étant qu'un simple mortel, m'est il possible de demander ce qu'il va advenir de l'ange ? Nous avons rempli notre part du contrat.

Aux autres sources :

Je le fais bien non ?

Super, bonhomme. Je ne sais pas si le timing était à point, mais...

Le chasseur ? Oui, qu'il vous soit retourné.  C'est un homme bien étrange, immortel ou pas. Plus rapide qu'Hermès, il n'a pas fini en gibier face à Artémis... Tu as là un allié de poids, Atridès.

Oui, c'est vrai. Mais pour le coup de ne pas finir en gibier, pas sûr... Et c'est un gars bien ! Quand je pense qu'on a failli se taper dessus la première fois que nous nous sommes rencontrés ! Ahaha ! ... Comme j'aurais eu maaaaal !

Bon, donc, on fait quoi maintenant ? Parce que je ne sais toujours pas pourquoi vous vouliez que je ramène Jason...

Une fête peu être !

La prophétie qui t'a annoncé comportait beaucoup de détails négatifs à ton propos, Atridès. Ton cousin Jason, par contre, n'y était mentionné que comme notre sauveur. Entre ses mains, pour une raison où une autre, se trouve la clé de notre avenir.

Euh...Les gars ? C'est quoi son histoire de prophétie ? D'accord. Et vous ignorez cette raison ?

C'est cela. Mais même si la prophétie est caduque, nous devions te rencontrer.

Atridès ?

Oui ?

Je fais quoi, là?

Je sais pas, mec...

Si je peux éclairer ta lanterne un tant soit peu, d'après ce que j'en ai compris il y a une prophétie qui annonce Atridès comme le destructeur des dieux, ce serait la fin de l'Olympe. Du coup ils ne savent pas s'il peuvent le laisser vivre ou non.

Comme il reste assez vague et dit qu'il s'en fout plutôt qu'un bon non catégorique, je ne vous tuerai par et tout ça. Et bah...ils ont demander à te voir. Mais maintenant on sait pourquoi : tu es le sauveur, tu vas gérer Atridès avec talent, il n'y aura pas de destruction et tout le monde est content. Ça va être vachement plus vite fini que prévu finalement !

Ingénieur, source, dieu, frangin, sauveur de dieu.... Tu en as encore beaucoup des surprises ?

Ah et sinon, ils n'ont pas l'air de trop connaître la télépathie, alors tu peux discuter du problème avec Atrides, ce sera plus facile.


C'est tout ? Que souhaitez-vous que je fasse, ô Zeus ? Je peux garder un oeil sur lui, et m'assurer qu'il ne vous causera pas de... souci ?

Ce sera un bon début. Je voudrais aussi que vous alliez voir vos fidèles, et que vous leur expliquiez que vous faîtes partie d'un Panthéon. Ainsi, vous serez réellement des nôtres. Je vous ai fait venir pour que vous deveniez VRAIMENT des olympiens, ainsi qu'il aurait dû être depuis le début.

Chez les autres dieux, c'est la surprise. Sauf chez Héphaïstos et Athéna. L'un est figé d'effroi, alors que l'autre esquisse un sourire.

Niieuuu. Pas vu venir celle là.


  Réunion mentale d'urgence, je répète, réunion mentale d'urgence.
Bon on fait quoi là ? Je pense il faut dire mais oui bien sûr ! Avec un grand sourire mais après on pèsera le pour et le contre. Je sais pas si c'est un vrai bonne idée...
Je commence !

Me balader avec deux dieux grecs ! Trop la classe !

Qu'il aille se faire enculer, le papi... Ça fera du temps libre pour que Hera se fasse plaisir, pour une fois...
Et il est hors de question que quiconque me surveille !

Hein ? Mais c'est juste pour avoir la paix, tu vas pas aller péter un plomb ici, dis ? Au milieu de gens qui peuvent tous nous tarter en solo ?

Ouais, moi aussi, je veux avoir la paix. Mais tu sais quoi ?
Ça, ça ressemble au truc qui se passe quand on met le doigt dans un engrenage. Il va nous demander quoi, après ?
Et puis, mes "fidèles", je leur ai même pas demandé de croire en moi... C'est pas pour leur demander de croire dans un panthéon regroupant deux-tiers de tarés !

Et mentir, ça te parles ? T'es pas obligés de le demander à tes fidèles derrières. Sinon dit leur non mais je sens que ça va être trèèèès long et très chiant. Plein de parlote en perspective.

Ouais, si on leur ment, ça va aller vite. Cette fois-ci.
Mais quad ils s'en rendront compte, ça va être trèèèèès long, et ça ne sera pas de la parlote.

Moi j'ai rien demandé, je suis là pour aider, mais mets-y du tien !

Atridès a raison. S'ils veulent quelque chose de vous, c'est que vous les tenez, pas l'inverse. Je vote pour les envoyer paître.

Vadran, tu les connais, tu connais la situation. On fait quoi ? Tu saurais nous sortir d'ici ?

Nous sortir de là... Je ne penses pas. Peut être le médaillon mais je n'ai pas eu le temps de l'utiliser. De ce que j'en sait les Olympiens sont tes très vieux dieu. Avec l'émergence de nombreuses races extraterrestre et les nouvelles croyances qui ont émergées, il ne doivent plus avoir beaucoup de fidèles à part sur théopolis...
À mon avis ils veulent que vous les rejoignez car vous êtes le futur, vous faites parties de cette nouvelle génération et pouvez leur apporter beaucoup ! Ils ne nous tuerons donc pas, ça serait déjà fait. Les envoyer boulet et une solution, mais je ne sais pas ce que ça va donner.


Vers Zeus...

Qu'est ce que ça change pour nous et pour vous, que nous devenons vraiment des Olympiens ? Moi, vu comme j'ai été accueilli, j'imagine que ce ne sera pas du goût de pas mal de mes oncles et tantes...

Nous sortir de là... Je ne pense pas. Peut être le médaillon mais je n'ai pas eu le temps de l'utiliser. De ce que j'en sais les Olympiens sont de très vieux dieux. Avec l'émergence de nombreuses races extraterrestre et les nouvelles croyances qui ont émergé, il ne doivent plus avoir beaucoup de fidèles à part sur Théopolis...
À mon avis ils veulent que vous les rejoignez car vous êtes le futur, vous faites partie de cette nouvelle génération et pouvez leur apporter beaucoup ! Ils ne nous tueront donc pas, ça serait déjà fait. Les envoyer bouler est une solution, mais je ne sais pas ce que ça va donner.

Qu'est ce que ça change pour nous et pour vous, que nous devenons vraiment des Olympiens ? Moi, vu comme j'ai été accueilli, j'imagine que ce ne sera pas du goût de pas mal de mes oncles et tantes...

Et en effet, Arès l'observe, lui en particulier, sans le quitter des yeux depuis leur retour. Atridès reconnaît facilement la haine et l'envie de meurtre. Contre toute attente, c'est Héra qui prend la parole en premier.

Atridès. Nous avons peur de toi, c'est vrai. Cela a du être grisant et déplaisant à la fois, n''est-ce pas ? Ta propre famille, divine qui plus est, a peur de toi.

Alors imagine comme il nous coûte de réaliser nos erreurs et d'en sortir grandis. Cet effort, Zeus ne l'aurait jamais envisagé, sans les conseils avisés de ses enfants. Il aurait aussi pu lancer une vendetta contre toi, te faire trouver et te dévorer enfant. C'est déjà arrivé. Il n'en a rien fait.

Cherche en toi un peu de confiance.

Pendant ce temps, au vu des seules sources, Héphaïstos se recule petit à petit. Il a l'air contrit, et ses yeux ne quittent pas son fils alors qu'il disparait derrière les autres dieux et demi-dieux. Athéna prend la parole ensuite.

De plus, si nous partageaons nos fidèles, tout le monde en profitera. Vous aurez accès aux ressources des Olympiens. Votre pouvoir deviendra celui d'un dieu. Un vrai. Et nous pourrons vous entraîner à mieux le brandir.

Dîtes-leur, père. Il le faut.

Je... Je me meurs, Atridès. Tu pourrais probablement me tuer, même maintenant. Nos fidèles ne sont pas très zélés, hors de Théopolis. Et la venue de ceux des cieux laisse cours à des vagues d'hérésies athées. La foi que nous avons ne suffit plus à soutenir ce palais céleste.

Bientôt, je pourrais cesser d'exister. Et eux aussi. Il montre toute l'assistance de la main, et chacun des dieux connaît alors la peur. Le chahut devient insupportable.

Ehhhh ! Vous pouviez pas commencer par ça ?
Honnêtement, il y a l'air d'avoir quelques trous-du-cul, ici, mais aussi plein de gens bien. Comme dans toute famille, j'imagine...

Moi, j'ai envie qu'on me laisse tranquille, mais je n'ai pas envie pour autant de vous laisser crever ! S'il vous faut quelques millions de fidèles en plus, je peux partager...

Si vous vous engagez dans cette voie et rejoignez leur panthéon... Il faut savoir que les dieux se font des guerres, ils veulent plus de fidèles pour plus de pouvoir. Si vous tuerez un dieu et récupérer ses fidèles, cela augmente vos chances de survie.
Si le panthéon décidé quelque chose, il faudra suivre. Zeus dirige le panthéon Olympien. C'est le patriarche et donc, il vous dirigera.
Il faut bien voir avec lui tout ce que cela implique.

Ton père avait donc raison. tu peux nous rejoindre. Et à vous deux, vous pourriez nous sauver.

Eh bien, si out est réglé, on peut peut-être célébrer ça ? Viens ici, toi, "dieu de la Vie". Rho ho ho... Quel beau fruit tu fais, fruit de mes entrailles !

Géééénial. Dîtes-moi qu'il y a erreur. Ce type sent l'alcool et la sueur, on a rien en commun ! Sortez-moi de ce cauchemard, je préfère qu'ils me tuent, finalement !

Pour avoir fait des soirées avec toi, je vois tout à fait la ressemblance !

Atridès, lui, essaye de se faufiler pour retrouver Hephaïstos, mais une main puissante et gantée de fer s'abat sur son épaule. .

Tu ne vas pas quitter la fête avant d'avoir trinqué à l'Ambroisie, neveu. Etrangement, il n'y a dans ce ton aucune place pour la jovialité, ni pour la confiance. Mais peut-être est-ce juste la nature d'Arès ?

Quoi qu'il en soit, derrière tout le monde, le bracelet d'Héphaïstos se met à s'étendre sur son corps, devenant armure. Une lance massive apparaît aussi dans sa main droite. Et seul Atridès l'a vu... Pour le moment.


NE BUVEZ SURTOUT PAS !


Atridès a par réflexe saisi la main d'Arès, pour la maintenir en place sur son épaule. Le jeune théopolien est un habitué des bagarres de bar : une main puissante posée comme ça, c'est souvent mauvais signe. Et il est un excellent lutteur, qui sait pouvoir envoyer un agresseur au sol assez facilement dans ce genre de situation.

Il tourne la tête vers le dieu de la Guerre.

Naaan... Ce genre de méthode ?

Ton père est fou. Ne me force pas la main, enfant. Tu connais mon rêve le plus cher, ajoute le dieu de la guerre avec un sourire carnassier. Bois donc. Dyonisos ! A boire !

Pendant ce temps, c'est la cohue chez les dieux. Les sources ignorent pourquoi, mais tous s'écartent du père d'Atridès, comme s'il avait revétu une armure faîte de poison.

Héphaïstos ! Comment oses-tu lever ton arme céans ?

J'ose, père, parce que je suis un père ! Et vous, quelle est votre excuse ? N'avez-vous pas assez mis votre descendance en esclavage ? Il vous faut désormais nos fils ? Mon fils ?

Oh, je n'aime pas ça...Heph, calme-toi, mon frère. alors qu'Appolon lève un bras lumineux vers Hephaïstos, un revolver vient se poser sur sa tempe.

Vas-y, mon gars. continue, et on saura si on peut tuer un dieu avec cette balle. C'est ma préférée. J'aimerais autant ne pas la gacher, alors tu devrais peut-être baisser ce bras avant que tout le monde ne regrette ses décisions. Hein ?

Profitant que la situation soit figé pour le moment, Vadran s'avance vers la table et vide sa coupe dans une corbeille de fruits pour voir ce qui se passe. L'ambroisie s'écoule sur le raisin et emplit le récipient, donnant au raisin une apparence encore plus alléchante, mais rien de plus magique que ça.

Jason, l'Ambroisie n'attaque pas les fruits, je ne suis pas sur que ça soit du poison, peut être un truc pour sceller le pacte et vous obliger à rejoindre le panthéon... Au pire je suis pas un Dieu et je suis immortel, je peux goûter voir ce que ça me fait. Mais il faut faire un truc là, ils vont vraiment se battre et je veux pas mourir ici moi !

On s'en fout de l'Ambroisie, on... Attends. Le gros me parle. Il sait que je suis télépathe. Il doit se battre contre vous, mais il vient de m'indiquer par où fuir. Il dit.. Il dit que je dois rester ici, de lui faire confiance. Mais j'ai pas confiance, moi ! Viens, on se tire d'ici !

C'est qui le gros ? ton père ? il est télépathe aussi ?
attends, un nouveau venu, ça devient intéressant ? et puis on peut pas partir sans Atridès et l'ange, pas envie de revenir encore une fois moi.


Un peu plus loin...

Atridès fixe toujours Arès, mais cette fois-ci avec un rictus méprisant.

Tu voulais que l'Ambroisie nous empoisonne ou nous rende esclave ? Sale petite fiotte... Et Atridès se baisse brusquement en vrillant son corps, tout en gardant sa prise sur la main d'Arès. Celle posée sur son épaule. Le but est de projeter son adversaire par dessus son épaule, le résultat est le même que si le Dieu avait été un mur d'enceinte : Il ne bouge pas d'un millimètre tandis qu'Atridès est emporté par son élan, maintenu uniquement par leurs mains enserrées.

Pour la première fois, Atridès prend la mesure d'un dieu. Ils ont l'air humains, et c'est aisé de ne pas faire la différence. Même en sentant les énergies divines, leur présence est assommante, certes, mais ça ne dit rien sur leurs prouesses physiques. Mais en l'espace d'un échange très court, le Lycopolien découvre une atroce vérité : Jamais il ne pourra rivaliser physiquement avec Arès. En tous cas pas sur le terrain de la force physique. Le dieu pose le genou à terre, ce qui amène Atridès sur son dos, sans grande violence.

Imbécile. Ce bras qui te tient, se nourrit de l'Ambroisie depuis des millénaires ! Tu craches au visage des dieux. Si c'était ma décision, tu serais mort trois fois, aujourd'hui. Il paraît que tu as servi dans mes armées. Alors Admets ta défaite, soldat !

Personne n'a vu que j'ai essayé de te balancer au sol. C'est toi l'agresseur. Et en tant que soldat, j'étais déjà très doué pour foutre la merde dans la garnison... Autant que pour me battre !
Hééééé ! Pourquoi tu me menaces ? J'ai accepté de vous aider, moi !

Hey, père. J'ai toujours voulu savoir  un truc. Le nouveau venu, jeune homme observant depuis le début du côté des demi-dieux, saisit l'épaule d'Arès et lui décoche un coup de poing qui n'abat probablement le dieu qu'à cause de la surprise. Mais le fait est là : ce type de seize ans à peine vient d'envoyer bouler le dieu de la guerre. Et plusieurs demi-dieux, galvanisés, se mettent alors à s'interposer à leur tour, pendant que le blondinet aide le Lycopolien à se relever.

 Bien vu, mec. Ne te laisse pas faire. Mon père est une brute, et j'attendais ta venue depuis longtemps. Quoi que tu choisisses de faire, on est plusieurs à vouloir que ça change, ici.

Si ça pouvait changer vite, on ne va pas tenir longtemps en restant ici !

La situation dégénère assez vite à partir de là. Appolon est poussé sur Dyonisos, les demi-dieux font mur de leurs corps à moitié théopoliens -pour la plupart - et leurs parents hésitent de ce fait à utiliser la force. Mais Zeus observe la scène, d'un calme qui évoque la tempête. Les choses vont encore empirer, manifestement.

Devant eux, le mur de chair demi-divin, puis leurs parents, et derrière ceux-ci, Héphaïstos. Sur la gauche, le trône de Zeus et ses proches : Athéna et Héra. Avec les mouvements de foule, des camps apparaissent, et Il est surprenant de voir qu'une petite moitié des jeunes sont finalement pour l'idée de renverser le pouvoir établi.

Atridès passe son bouclier au bras, sans sortir son glaive. Et il prend la parole d'une voie forte, tout en essayant de passer devant les demi-dieux. Après tout, il semble bien qu'il soit l'étincelle qui a mis le feu au poudre, involontairement. Il est temps d'assumer...

Il me semble qu'il y avait de sérieux problèmes, ici, bien avant mon arrivée... Qui est pour essayer de se donner une dernière chance de régler cette situation pacifiquement ?

Et il lève son bras droit, indiquant ainsi sa bonne volonté. Même ses nouveaux alliés le regardent avec étonnement.

Vadran, dans son coin, lève le bras également pour lancer le mouvement. Mais il est prêt à ouvrir un portail pour aller chercher le théopolien si le combat éclate.

CESSEZ CES ENFANTILLAGES !

Quel Genre de dieux êtes-vous donc ? Quelle famille êtes-vous donc ?

Ceci n'est pas une famille ! Zelda m'a montré ce qu'est une famille !

Baisse le ton, Héphaïstos, ou tu retourneras d'où tu viens...

Calmez-vous, père. Gardez votre sang-froid. Souvenez-vous, vous avez promis.

Que suis-je censé faire de ces descendants récalcitrants ? Ils demandent un exemple !

Calme-toi, mon époux. Tu ne penses pas ce que tu dis.

Pendant un court instant, le silence est total. Zeus regarde vers ses genoux, puis vers l'assistance. Il va se décider, et son action donnera le ton pour la suite. Ses muscles se détendent, ses épaules redescendent.

Puis son bras file vers Héra dans un grondement de tonnerre. Il la transperce d'un coup net, sans que le sang n'ait le temps de couler. Alors, son corps entier commence à fumer... Et Zeus inspire Héra, toute entière, par les narines. En une grande inspiration, il n'en reste plus rien.

A ses côtés, Athéna est horrifiée.  


Ça c'est ce que j'appelle une situation qui dégénère. Elle est loin ta sortie Jason parce qu'Atrides ne passe pas mes portails, je ne peux pas l'emmener !

Quoi ??? Oh, merde...


EST-CE QUE LES CHOSES SONT PLUS CLAIRES A PRÉSENT ?


Oh oui... Atridès se défait de son bouclier, qu'il tend au blondinet qui a maté Arès.

Tu viens de tuer ta femme, comme ça, pour te faire plaisir... D'un geste de bras, il écarte les derniers demi-dieux qui se tiennent entre lui et le Roi des Dieux, et il avance.

Et même tes fils et tes filles te regardent avec... Non, ce n'est pas vraiment de la peur... C'est du dégoût.

Ce n'est pas moi qui cause votre mort, votre déchéance à tous. C'est toi et ta sale manie de vouloir être le Maître. Et moi, je suis l'alternative. Je possède les solutions. Je le pense...

Les Dieux ici présents viennent de perdre foi en toi. Vois leur regard... Tous viennent de perdre foi en ta capacité d'être un meneur juste, équilibré et bienveillant !

TU ES SEUL DÉSORMAIS ! ET VOUS TOUS, JE PEUX VOUS SAUVER SI VOUS LE VOULEZ VRAIMENT ! UNISSEZ-VOUS !

... Toi aussi, Arès. Avec nous.

JAMAIS !

JE NE TE LAISSERAI PAS FAIRE ! Ah, C'est donc ainsi que se joue la prophétie. Meurs donc, rebelle de pacotille !

Zeus lève le bras, et Atridès ne voit que deux choses avant que son corps ne puisse réagir : La vitesse avec laquelle Arès plonge à l'abri, poussant Apollon au passage, et la lance qui vient perforer Zeus dans le dos, jusqu'au travers de la gorge. Le tonnerre claque, mais la foudre ne vient pas du ciel.

A la place, les dieux horrifiés regardent Le dieu des dieux relâcher son pouvoir sous forme d'éclairs qui viennent foudroyer toute l'assistance, sans aucune exception. Atridès voit tout le monde s'écrouler de douleur. Les mortels à source, les demi dieux s'évanouissent instantanément. Seuls restent Jason et Atridès, plus les enfants de Zeus, à moitié calcinés. Le Lycopolien a tenu avec plus de facilité : non seulement sa source s'est nourrie du pouvoir de Zeus, mais contrairement à ses amis, son pouvoir a agi comme un filtre protecteur. Sans avoir acquis de fidèles, il sent ses énergies dépasser leur maximum. Qu'elles soient physiques, spirituelles ou divines.

Non... Nous allons tous mourir, maintenant. Zelda avait tort. On ne change pas le destin.

Puis Ne reste qu'Héphaïstos, lance à la main. Zeus s'est dispersé, et à sa place ne reste qu'une faille dans le sol. Qui commence instantanément à s'élargir, à s'étendre dans toutes les directions. Le père d'Atridès y tombe sans pouvoir lutter, puis Athéna. Le trou devient rapidement un gouffre, et chacun pousse pour s'en éloigner, sauf certains. Dionysos s'y abandonne sans lutter, conscient que seul Zeus maintenait cet endroit en l'état.

Atridès, voyant le chaos devant lui, essaye de manipuler son médaillon afin d'ouvrir un passage, pour lui mais aussi pour toutes les autres personnes survivantes. Il enchaîne les cliquetis en bougeant le mécanisme, mais la situation est ridicule : le voilà jouant pendant qu'un monde se désagrège sous leurs pieds ! Finalement, il y arrive, et disparaît dans un grand éclair de lumière.

Soulagement et horreur se mèlent dans la salle de contrôle de Shüssler :

Les demi-dieux ne sont clairement pas tous là, mais il y a pire : Il manque trois sources. Aucune trace de Vadran ni de Jason, et aucune trace de Jake.

Eh merde, tiens.

Merde ! 'Faut y retourner ! Je ne vais pas laisser Jake là-bas !

Tout le monde reste groupé ! lance l'Ange aux demi-dieux. Le médaillon s'ouvre à nouveau, et Atridès retourne sur le flanc de la montagne... Sauf que derrière lui, c'est le vide, et que la falaise tombe petit à petit dans un gouffre noir et fumant.

Plus haut, Jason recule , avec Vadran dans ses bras, mais il le lâche avec horreur quand il se retrouve bousculé par Hermès, qui tente de se raccrocher à la vie en bousculant tout sur son passage. L'Olympe ne sera bientôt plus, et les voici plus nombreux sur les restes du royaume des dieux. Autour d'eux, paniqués pour la première fosi de leur longue existence, les dieux font face à l'annihilation ultime, et ce n'est pas beau à voir.

NON ! Je ne veux pas mourir ! Maudit sois-tu, Héphaïstos ! Mort à Atridès le Déicide ! Soyez Maudits !

Heureusement, dans sa panique, il n'a pas fait attention au retour des sources. Jake n'est nulle part en vue, juste Jason...

Vadran ! Non ! Noooooon ! Je te sauverai, je te trouverai !

Jason, qui se met à luire, et son visage contient à la fois peine et détermination. Il se met à luire et tient, à sa façon, son serment.

ASSEZ DE MORT ! QUE RÈGNE LA VIE !

Et Vadran pose alors ses mains au sol. Tout se met à trembler, puis à luire autour d'eux. Petit à petit, le gouffre alentours devient un ciel clair, et le mont olympe, ou plutôt ce qu'il en reste, flotte maintenant dans les airs au dessus d'un océan calme et apparemment infini. On entend des oiseaux chanter. Jason, usé, s'écroule au sol.

Mais qu'est ce qu'il a fait !? Atridès essaye de déterminer quels sont les Dieux encore présents, à part Hermès. Il y a Apollon, Artémis, Arès, Hermès et une vingtaine de demi dieux en plus de ceux sauvés par Atridès. Puis il rejoint Jason. Tout le monde est si occupé à comprendre ce qui se passe que personne n'y prête vraiment attention, par terre. Atridès tente de relever la source, mais impossible sans forcer : ses cheveux sont attachés à l'herbe.

Qu'à cela ne tienne, Atridès sort son glaive pour le dégager. Parce que vu les Dieux restants, une retraite éclair va peut-être se montrer nécessaire.

Tu as vu Jake, l'Ange ?

... Non. Qu'est-ce qui se passe quand on tombe de l'olympe ? Ils sont dans les limbes ? Dans l'hyperespace ? Morts ? Où ?

Pendant ce temps, les cheveux et l'herbe repoussent aussi vite qu'Atridès les coupe.

Comment veux-tu que je sache ça ? J'suis jamais tombé de l'Olympe, moi !
J'imagine que si on tombe du Royaume des Dieux, on retourne sur la terre des humains, la planète que vous appelez Théopolis... Chez moi ?

Eh merde... J'arrive pas à dégager Jason...

Tu devrais peut-être arrêter d'essayer. Ses énergies sont liées à celles de cet endroit. J'ignore ce qu'il a fait au juste, mais ça a sauvé les meubles. Mes condoléances, au fait. Pour tes grands-parents...

Mes grands-parents, c'est eux les responsables de toute cette merde. Je ne vais pas pleurer sur leur sort... Par contre, Héphaïstos... J'aurais bien aimé avoir plus de temps pour parler avec lui. soupir.

Ecoute, on doit partir d'ici. J'aimerais autant éviter d'amener de nouveau des gens sur mon vaisseau, aussi. Tu comptes faire quoi, toi ? Parce que de mon point de vue, tout ce qu'on peut faire, c'est aller sur Théopolis. Et encore.

Je crois que tu as raison... Et je pense que ce n'est pas un problème de laisser les gens ici. Je pourrais revenir, mais cette fois-ci à partir de Théopolis.

Le truc, c'est que ça va nous prendre des semaines.

A moins que tout n'aie changé. On a bien dit à Atridès qu'il existait toujours plusieurs entrées et plusieurs sorties à un royaume comme l'Olympe. Même amenuisé, il doit y avoir d'autres portes. Et en y pensant, Atridès les sent naturellement. Et l'eau sous eux, tout cet océan si calme, semble être une porte. Seulement, qui sait où elles mènent. Au moins, celle du médaillon amènera assurément à Shussler.

Des semaines ? Ah ouais, quand même...
Bon, il y a bien une autre solution, mais c'est vachement aléatoire !
La flotte, en dessous, c'est une porte de sortie de l'Olympe. Mais je ne sais pas où elle mène. Peut-être Théopolis, peut-être ailleurs... En tout cas, avec mon médaillon, je pourrais toujours retourner sur ton vaisseau si ça se passe mal.

Partant pour un petit plongeon ?

J'ai dit des semaines ? Je voulais dire des jours...

...


Tu es sûr de ton coup ?

Atridès fait une petite grimace, puis répond :

Euuuuhhhh... Non, pas du tout. Oui ?
Allez ! Et il prend son élan pour plonger.

Je te laisse conclure là le sujet. J'ai déplacé la partie de Vadran pour lui commencer un sujet perso.

J'en lance un pour Nico sous peu.

J'aime bien ta façon de conclure, Nico !

Merci ! J'ai trouvé la phrase marrante, alors...

J'essaye de jouer Atridès comme un branleur, qui est tout sauf un héros, mais qui s'y force de temps en temps parce qu'il sent bien que plein de gens attendent ça de lui...

Mais qui a sa fierté quand même, 'faut pas déconner !